Il m’arrive parfois d’être contacté directement par des groupes ou des artistes. J’ai toujours la politesse d’écouter leur production, du moins une fois que ma pile à écouter se vide suffisamment pour y accéder. En début d’année, la pile est souvent assez petite.
Que je parle ou pas des créations en question, j’ai toujours la politesse de répondre, même négativement. Règle qui serait bien agréable si elle était constamment appliquée, quelque soit le domaine concerné, mais je m’égare.
Donc, j’ai été contacté par Red Forest, un quatuor français originaire de Normandie. Ce quatuor officie dans un genre que j’ai appris à aimer au fil des années, le post-rock. Oui, je sais, pour les personnes lisant régulièrement mon blog, c’est la fête du post-rock en ce moment. Y a des périodes comme ça. C’est largement mieux que d’écouter les beuglements de certains artistes « mainstream », qui se font de la publicité sur des vrais artistes morts depuis plusieurs décennies, non ? 🙂
Ce tout jeune groupe – il est né en 2013 – propose des créations qui sont à mi-chemin entre le post-rock et le post-metal. Deux EPs ont été produits, le premier éponyme sorti en 2014, le second « 13.10.16 » en mai 2015. Les deux sont assez courts, 23 minutes pour le premier, un peu plus de 24 pour le second. Avec uniquement quatre pistes sur chaque, ça fait une bonne moyenne au final.
Et le second :
Si je dois décrire les deux albums, les deux proposent un mélange de mélodies bien « rentre dedans » suivie de mélodie d’une douceur incomparable. Si le premier est presque exclusivement instrumental, sauf des textes parlés sur les deux dernières minutes de la dernière piste, le second reprend cet artifice courant du post-rock d’une manière plus régulière.
J’ai aussi trouver le premier EP plus métal que le second, même si celui-ci a quelques mélodies bien péchues ! Les deux se complètent parfaitement.
Fait rare, les titres ne sont pas à rallonge et sont aussi bien en anglais qu’en français.
Si les albums vous ont carressé dans les tympans, vous avez l’option tout numérique sur leur page bandcamp. Pour les fétichistes des versions physiques, il y a leur page sur Bigcartel.
Inutile de préciser que j’ai décidé de me faire plaisir et d’acheter les deux EPs du groupe, mais je ne dirais pas quelle version a eu ma préférence 🙂