« Cirrus Minor » des Cirrus Minor : c’est officiel, je suis aussi accro au post-rock instrumental.

Il y a des addictions musicales qui me caractérisent. Pour le rock progressif et le metal – classique et progressif au départ – je ne peux que remercier un ami caricaturiste et portraitiste. Pour le post-rock, ça remonte à la découverte de Mono, le groupe de post-rock japonais. Même si le déclic réel a été avec – je ne sais plus qui, désolé – qui m’a fait découvrir les orléanais de Have The Moskovik.

Alors que je cherchais de l’inspiration pour un texte en cours d’écriture – qui sera publié si j’arrive à le terminer un jour en accès libre sur Atramenta – en farfouillant la section post-rock de Bandcamp à la recherche des dernières sorties, je suis tombé alors sur une pochette qui m’a interpellé. Celle du premier album éponyme du groupe Cirrus Minor, groupe originaire d’Évreux.

C’est ce qu’on pourrait appeller sans aucun problème du post-rock instrumental progressif. Car il faut dire qu’avec 5 pistes au compteur pour un total d’un peu plus de 35 minutes. Soit une moyenne de 7 minutes par piste.

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En vrac’ musical du mercredi.

Quelques liens en vrac’ consacré à la musique. Les deux ou trois premiers ont été trouvés via le réseau à l’oiseau bleu.

Bon mercredi !

« Atlas Hands » de GrimLake : encore une pépite du post-rock français.

Il y a des albums qui tapent directement en plein dans les tympans. Qui vous font rager de devoir attendre le début du mois suivant pour vous le procurer car vos finances sont trop tendues en fin de mois. Le premier LP de Mathieu Legros alias GrimLake intitulé « Atlas Hands » fait parti de ceux-ci.

Tombé amoureux du post-rock après avoir écouté le premier « Have The Moskovik », comme j’ai pu tombé amoureux du metal progressif après avoir écouté « Blackwater Park » d’Opeth, j’ai rapidement accroché à la première écoute de « Atlas Hands ». Encore une preuve que la musique est une source de réjouissance et de bonheur.

Sur le plan technique, on reste dans les classiques : 9 pistes et 48 minutes au compteur.

Dès la première piste, « Run Into The Night », on est dans les classiques du post-rock instrumental. Mélodie péchue, qui vous prend aux tripes et vous entraine de la première à la dernière note. Du pur sucre.

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Le post-rock, une spécialité française ? Encore un exemple avec « Hors Sujet ».

S’il y a un mouvement musical que j’apprécie, en dehors du metal, c’est le post-rock. J’ai pu le prouver plusieurs fois en en parlant sur le blog, que ce soit avec les Orléanais des Have The Moskovik, les grenoblois de Collapse, les Quimpérois de Corbeaux, les Nancéens de Fūjon et les Annéciens de The beauty the world makes us hope for, on peut dire qu’on est gâté dans ce domaine.

Ça change des flatulences musicales produites à la chaine par Kendji Maillé, Gandhi Djuna, Kevin Bonnet, Anne Peichert ou encore Élie Yaffa. Je vous laisse trouver à qui correspondent les identités en question 😉

Alors que je cherchais à me changer les idées, je suis tomber sur le dernier LP de Hors Sujet, originaire de Toulouse. L’album s’appelle « Nous n’y trouvons que le doute« .

Avec cet album de 7 pistes et presque 70 minutes, on a droit à des productions post-rock ciselées, travaillées.

Après une courte mise en bouche d’un peu moins de 5 minutes, on a droit à une longue piste qui donne tout son sens à la catégorisation de l’album en tant que post-rock : durée, guitares, voix parlée sur laquelle se pose une musique tout en douceur. Tout ce que j’aime dans le post-rock, donc 🙂

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En vrac’ via le mode « attache » de mon téléphone intelligent.

Tandis que je suis obligé de consommer de l’internet au compte-goutte (ce qui me fait revenir 18 ans dans le passé) via le mode tethering (qu’on peut traduire par attache) de mon smartphone Wiko Kite 4G, voici un petit billet en vrac’.

Commençons par le monde des pollutions nocturnes embranchements aussi primordiaux et indispensables qu’une envie d’uriner, j’ai nommé les logiciels libres 😉

Parlons maintenant culture, ça changera des produits à la date de péremption et à l’utilité plus que douteuse 😉

C’est tout pour aujourd’hui. Je suis obligé d’attendre quelques jours pour pouvoir récupérer un boitier de connexion fonctionnelle.

Collapse : encore un exemple qu’on a des bons groupes de post-rock en France. Et c’est tant mieux !

S’il y a un genre musical que j’apprécie, en dehors du rock progressif, du metal progressif, du metal symphonique, de la folk, de la musique classique (et oui !) ou encore du heavy metal classique, c’est bien le post-rock.

Même si c’est un mouvement musical assez répandu sur la planète, j’avoue que les créations françaises me plaisent particulièrement. Une liste rapide : Have The Moskovik, The Beauty The World Makes Us Hope For, Corbeaux, ou encore une découverte plus que récente et sujet de cet article, Collapse.

J’ai découvert ce groupe via un commentaire sur mon article sur « Ossonor ». Je tiens à remercier Yanil pour le tuyau. Collapse, groupe originaire de Grenoble, propose un post-rock instrumental avec des influences qui me parle, dont un certain… Porcupine Tree. Pour le fan de Steven Wilson qui sommeille en moi, c’est un gage de qualité de plus.

C’est donc sur les conseils de Yanil, que je remercie encore une fois au passage, que j’ai lancé l’écoute du deuxième LP « The Fall » sorti en 2013. Même si la première piste commence par une intro avec des paroles, le reste de l’album est un grand voyage musical de plus de 50 minutes, réparties sur 9 pistes. Les pistes s’enchainent les unes après les autres avec une facilité déconcertante !

Il ne m’est pas souvent très facile de décrire un album surtout quand comme celui-ci, les pistes forment un tout. Un monde en lui-même. Impossible de sortir une piste pour la mettre en avant, car on sent que le groupe maitrise ses instruments sur le bout des doigts. Dire qu’on se prend une claque est la meilleure image que je puisse donner. Mais le genre de claque qu’on aime à recevoir 🙂

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« Hit The Head » des Corbeaux : du bon post-rock instrumental qui décalamine les oreilles :)

Il y a des albums qui sont des claques dès la première écoute, et ce dans de nombreuses domaines. Je citerai par exemple « Insurgentes » de Steven Wilson, « Blackwater Park » d’Opeth, « Paranoid » de Black Sabbath, « On Stage » de Rainbow, « Year Zero » de NiN, « A Night At The Opera » de Queen, « In The Court Of The Crimson King » de King Crimson ou encore « A Love Supreme » de John Coltrane. Je sais, c’est éclectique, mais ce sont les albums de ma musicothèque qui m’ont le plus marqué dès la première écoute.

Dans le domaine du post-rock, qui est le sujet de cet article, il y a deux albums qui m’ont fait cet effet : « Holy Ground NYC Live » de Mono et « Une simple théorie des glaces en terrasse » des Have The Moskovik.

Du moins c’était le cas, jusqu’à ce que sur la framasphere*, point d’accès au réseau social décentralisé diaspora*, je tombe via je ne sais plus qui (désolé !) sur l’album des Corbeaux, un groupe des environs de Quimper. Une raison de plus de ne plus fréquenter le réseau des fesseurs de caprins 🙂

L’album des Corbeaux commence avec des sonorités blues rock classique, mais la montée en puissance est assez rapide. En l’espace d’une minute, on est dans le vif du sujet. « Cran d’arrêt » nous propose un post-rock sombre et entraînant à la fois. Le morceau a quelques périodes de respiration, avec un dialogue entre les guitares et la batterie, avant de reprendre sur un rythme effrené. C’est avec la dernière piste, la plus longue de l’album.

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« Fourth Wall », le deuxième album studio d’Ysma.

Ysma, groupe de rock progressif aux tendances metal d’origine germanique vient de publier son deuxième album studio, « Fourth Wall ».

J’avais parlé de leur premier album studio en août 2013, puis de leur excellent concert acoustique en décembre 2013.

Quand j’ai appris que le groupe proposait à la précommande leur deuxième album « Fourth Wall » (qui m’a fait penser à un passage du livre « Farenheit 451 » de Ray Bradbury où le héros Guy Montag voit sa femme entouré par trois murs écran et demande quand le quatrième mur sera acheté, « Fourth Wall » dans la langue de William Shakespeare) en attendant impatiemment la sortie de l’opus.

J’ai écrit l’article au fur et à mesure de la première écoute, donc, c’est du « brut » 🙂

L’album qui dure environ 55 minutes nous replonge dans l’univers d’Ysma, même si l’introduction commence en douceur avec la très courte piste « Limelight » et son piano digne d’un film de Christopher Lee qui ne fait que deux petites minutes et demie.

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Billet de vacances : « Know Thyself » de Aephanemer, ou quand le metal instrumental devient francophone.

Si on dit metal en musique, tout de suite, on pense à la Scandanvie, région où le metal est un style de choix, avec sa tripotée de dérivées.

Mais en faisant des recherches sur Bandcamp, je suis tombé sur le premier album de Aephanemer, un musicien toulousain du nom de Martin Hamiche. Le site officiel étant disponible à l’adresse : http://www.aephanemer.com/

Avec son premier album, « Know Thyself », il nous offre du bon gros metal classique, très mélodique, qui ne tombe pas dans la facilité des guitares tellement saturées qu’on se demande si elles ne vont pas tomber sous le poids des accords, ni de la batterie tellement omniprésente qu’on se demanderait si le batteur n’est pas un clone de feu John Bonham puissance 10.

Entre les pistes très travaillées, dont certains frôle les sept minutes, on a du bon gros metal instrumental, très mélodique, agréable à l’écoute. J’avoue que dès que j’ai entendu la première piste, j’avais un a-priori favorable.

Les pistes s’enchaînent sans lasser l’auditeur, spécialement si on aime rester dans le « classissisme » du metal qui a toujours fait ses preuves.

C’est un album qui m’a parlé tout suite. Un coup de coeur comme on en a rarement. La piste de fin est un peu anachronique, car uniquement acoustique et au piano, avec un rythme qui fait penser à un célèbre jeu popularisé par une console très peu connue en son temps, la Game Boy.

Inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un digipack signé, qui m’attendra (avec un peu de chance) dans ma boite aux lettres quand je reviendrais de vacances 🙂

« This Is For Our Sins », le chef d’oeuvre de Lowercase Noises.

J’avais déjà parlé de Lowercase Noises en septembre 2012, avec l’album « Carry Us All Away ».

En avril 2014, Andy Othling alias Lowercase Noises a sorti ce qui est sans aucun doute un chef d’oeuvre, « This Is For Our Sins« .

L’album qui dure une heure raconte l’histoire vraie de la famille Lykov qui a vécu pendant une quarantaine d’année isolée au beau milieu de la Sibérie. Famille découverte par hasard par des géologues en 1978.

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