Petite pause du blog.

Après une semaine des plus mouvementées, j’ai eu droit à une bonne demi-douzaine de coupures des services sur mon hébergement dédié, j’ai décidé de mettre en pause le blog durant une petite semaine, le temps de me calmer les nerfs et de refaire le plein d’énergie pour la suite.

Je vous donne donc rendez-vous pour le dernier week-end de mai 2025 pour le prochain article. Durant cette semaine, je ne ferai que de la maintenance de base : validation des commentaires et fermeture des commentaires pour les articles vieux de 10 jours ou plus.

Bon week-end et bonne semaine à venir !

Recopier GhostBSD depuis une base FreeBSD ? Ce n’est pas si complexe que cela.

Je parle de recopier l’ambiance générale, à savoir une station bureautique sans les outils dédiés comme Software Station ou Update Station qui sont spécifiques à GhostBSD. Le tout dans VirtualBox, en pensant à bien utiliser le circuit VBoxSVGA pour le côté graphique.

Je suis donc parti d’une base FreeBSD 14. Je dois dire que j’ai été surpris par la convivialité de l’outil BSDInstall qui me fait un peu penser à ArchInstall, sauf que BSDInstall se limite à une installation pour une interface en ligne de commande. J’ai ainsi pu avoir une installation avec un formatage en ZFS et avec le support de l’UEFI. Sans oublier le support du duo ipv4 et ipv6 dès l’installation, contrairement à GhostBSD qui ne propose que l’ipv4 par défaut.

Pour rajouter Mate-Desktop, je suis passé par la documentation, et par les points suivants :

  1. Mise à jour de la base avec freebsd-update fetch suivi d’un freebsd-update install. Sans oublier un pkg update, suivi d’un pkg upgrade.
  2. Ajout de X11 et ajout des pilotes pour VirtualBox
  3. Installation de l’environnement Mate-Desktop.
  4. Ajout du paquet networkmgr pour avoir une icone de notification dans la barre supérieure de Mate-Desktop
  5. Ajout du support du son, la partie la plus intimidante, même si ça grésille un peu parfois avec Youtube.
  6. Le support des imprimantes.
  7. Enfin, le support des traductions.

Tout cela s’est fait en utilisant le manuel qui est bien fait, même si parfois en anglais. Par moment, on se croirait avec le wiki d’Archlinux.

J’avais donc un ensemble intéressant. J’ai rajouté avec pkg LibreOffice et sa traduction, Mozilla Firefox. Ensuite, en utilisant les ports que j’ai mis à jour avec git, j’ai fait rajouter Gimp 3.0x, Dosbox-X et Vice.

Tout fonctionne pas trop mal, mis à part un bug assez chiant avec Dosbox-X qui fait que le panneau de configuration ne se lance pas. Bug que je rencontre aussi avec GhostBSD. Mais rien ne vaut une vidéo pour montrer l’ensemble en action.

Vous avez pu le voir, tout est assez fluide, les émulateurs fonctionnent bien – modulo le bug étrange avec Dosbox-X – et on peut faire presque autant de choses qu’avec une distribution GNU/Linux classique, même si le support du matériel est moins important. C’est une expérience à essayer, ne serait-ce que par curiosité.

GhostBSD, un mois en machine virtuelle, bilan à mi-chemin.

Il y a bientôt deux semaines, on ne va pas chipoter pour deux jours près, je lançais une expérience d’avoir GhostBSD durant un mois en machine virtuelle.

L’expérience est des plus calmes. En effet, à chaque fois que je lance l’outil update station – une surcouche graphique conviviale à l’outil pkg – j’ai la même réponse : pas de mises à jour disponible. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Même une Debian GNU/Linux stable est plus agitée que GhostBSD. Je ne m’attendais pas à des mises à jour pluri-quotidiennes, mais à un minimum d’une ou deux mises à jour par semaine.

Le système toujours autant utilisable et on ne voit pas vraiment que l’OS est différent d’une distribution GNU/Linux. Ce qui fait la force de GhostBSD, soit dit en passant.

Il me reste une grosse quinzaine de jours à tirer avec cette expérience. Peut-être qu’une grosse mise à jour finira par pointer le bout de ses octets et me fera mentir sur la tranquillité de l’utilisation.

Donc rendez-vous dans une quinzaine de jours pour le bilan final de cette expérience.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Quel bilan je tire de mes presques 16 années sous Archlinux ?

En ce mois de mai, j’aurai dû fêter mes 16 ans sous Archlinux comme OS principal. En effet, j’avais franchi définitivement le pas en mai 2009. Depuis ma migration sous MS-Windows 11 fin mars 2025, j’ai eu l’occasion de réfléchir à mon utilisation d’Archlinux sur les derniers mois, voire les dernières années.

Je me suis aperçu que j’étais dans une espèce de routine quotidienne. Faire un petit yay pour être à jour au niveau de la logithèque et de l’OS. Je restais aussi pour une raison plus pratique : la maintenance de plusieurs dizaines de paquets sur AUR.

C’était une des raisons qui me faisaient rester sur Archlinux, même si je m’étais un brin encroûté au fil des années. Au début, j’étais content, car j’avais trouvé une réponse à mon besoin de fraicheur au niveau des logiciels. J’ai eu ma période de casse-couilles archlinuxien avant de me dire que je n’étais pas non plus un membre de l’élite linuxienne.

Avec des projets comme EndeavourOS ou dans une moindre mesure Manjaro, le côté élitiste se fissurait petit à petit. Jusqu’à ce que je m’aperçoive que cet élitisme était plus que surfait… Et qu’il servait à faire reluire l’égo de certaines personnes.

Ce que j’ai retiré de ma longue période archlinuxienne, c’est un amour poussé pour la ligne de commande, même si je suis loin d’être un expert dans ce domaine. J’ai aussi retiré une compréhension plus poussé d’une distribution GNU/Linux sans avoir à passer par l’étape Linux From Scratch.

Continuer la lecture de « Quel bilan je tire de mes presques 16 années sous Archlinux ? »

Nouvelle expérience : voir ce que donne Debian GNU/Linux Trixie sur sa période de gel complet.

Il y a quelques mois, en novembre 2024, je faisais une expérience sur la Debian GNU/Linux unstable. Je me suis dit que j’allais passer à l’extrème opposé, à savoir une Debian testing en période de gel intense.

J’ai donc récupéré une image ISO d’installation par le réseau, et j’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox une Debian GNU/Linux Trixie avec Gnome. J’ai voulu installé Dosbox-X et Vice. Pour le premier, je n’avais droit qu’à une version 2025.02.01. Vice ? Une version est disponible sur le dépôt contrib, mais castrée : les roms sont indisponibles. Ce qui oblige à les récupérer en parallèle, sacrée galère !

J’ai donc décidé de faire compiler vice-svn et dosbox-x-sdl2-git. La liste ne contient pas les dépendances qui sont récupérées à chaque fois, souvent par paquets de 10.

Points communs :

  • build-essential
  • autoconf

Pour Dosbox-X-sdl2-git :

  • git
  • fluidsynth
  • libpng-dev
  • libglu1-mesa-dev
  • libsdl2-net-dev
  • libslirp-dev
  • ncurses-dev
  • nasm

Pour Vice-svn :

  • subversion
  • bison
  • curl
  • dos2unix
  • flex
  • libcurl4-gnutls-dev
  • libglew-dev
  • libevdev-dev
  • libgtk-3-dev
  • libxaw7-dev
  • texinfo
  • texlive
  • texlive-plain-generic
  • xa65

Et pour compléter cet article, une petite vidéo de la Debian GNU/Linux Trixie en action.

Mis à part le bug du fond d’écran indisponible quand on passe en mode sombre, je n’ai rien à reprocher à la Trixie. On verra au 19 juin, à quelques semaines de la sortie de la Debian GNU/Linux 13, ce que cela donnera.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Le langage de programmation Rust souffle ses 10 bougies avec la sortie de sa version 1.87.
  • C’est officiel. Le support des processeurs 486 et des pentium (et apparentés) de première génération disparaît du code du noyau linux. Il faut se souvenir que les 486, ça remonte à 1989, et les premiers pentium à 1993 !
  • Les premières distributions à se baser sur la future Debian GNU/Linux 13 (alias Trixie) commencent à arriver. La première en date ? La Grml 2025.05.
  • Vous pensiez que le mode incognito de Google Chrome était vraiment fonctionnel sans aucune récolte de données ? Apparemment non. Google vient de se prendre une amende de 1,38 milliard de dollars pour violation de la vie privée. Il est vrai qu’il n’y a pas d’alternatives à Chrome et autres navigateurs surcouches de Chromium.
  • Mieux vaut tard que jamais. Le classique « Gorf » du Commodore Vic20 et du C64, de l’Atari 2600 et de la ColecoVision entre autres (ports sortis entre 1981 et 1983) vient d’avoir un port pour le ZX Spectrum. Avec quelques décennies de retard 🙂
  • Il y a parfois des alternatives intéressantes aux grands classiques du jeu vidéo. L’exemple avec « Gravity Pong » pour le Commodore 64, un pong dans lequel la gravité vient mettre son grain de sel.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 370 : MS-Windows Premiere Edition, où comment Microsoft prouvait l’existence de MS-Windows en 1985.

J’ai déjà parlé en 2019 de MS-Windows 1.01 sorti en 1985. C’était un projet long terme, surtout pour l’époque. Depuis l’annonce du projet fin 1983, rien n’avait été publié.

Des journalistes parlèrent alors de vaporware pour qualifier le projet de Microsoft. Pour contrer cette dénomination, Microsoft publie et envoie à quelques personnes triées sur le volet la version dite « premiere edition ». C’est un aperçu du futur MS-Windows 1.0.1 publié en fin d’année 1985.

Grâce à des sites comme WinWorldPC, on peut récupérer cette version qui tient sur 4 disquettes 5 pouces 1/4 de 360 Ko. Pour vous montrer MS-Windows Premiere Edition en action, j’ai donc installé dans PCEm un MS-DOS 3.3x, suivi de MS-Windows Premiere Edition, le tout dans un PC XT équipé d’une carte EGA pour avoir autre chose que du dégradé de noir et de gris.

Tout se fait en interface mode texte, mais reste assez compréhensible cependant.

Voici donc ce à quoi ressemblait MS-Windows Premiere Edition en action.

Évidemment, c’était rustique, autant que la version officielle le sera. Les seules personnes qui trouveront l’interface intuitive et sympathique, ce sont les fans des fenêtre affichées sous forme de pavage à l’écran. Mais au moins, cela permet de voir comment Microsoft s’était sorti de l’accusation que son environnement graphique n’existait que sur le papier.

La Kung Fu Flash 2 ? Attention, ça envoie du lourd.

Quand on se décide à faire du rétro-ludique sur une base de Commodore 64, il y a deux extensions à posséder : une extension SD2IEC pour émuler un lecteur de disquettes à partir d’une carte SD et une cartouche de chargement rapide, comme une Epyx Fastload ou encore une Final Cartridge III+. Ce sont les options que j’avais choisi lorsque j’ai reçu en cadeau un Commodore 64 fabriqué en 1985 et qui fonctionne toujours aussi bien, malgré ses 40 ans au compteur 🙂

Il y a cependant une cartouche qui me faisait les yeux doux, c’est la Kung Fu Flash. À l’époque, c’était la première génération de la carte. J’ai laissé passer du temps, car il manquait une fonctionnalité cruciale : le support des extensions mémoires du C64, alias le REU pour Ram Expansion Unit.

Il y a quelques mois, le créateur de la Kung Fu Flash a proposé une deuxième génération avec comme principale nouveauté… L’émulation REU ! Autant dire que j’ai ensuite fouillé sur eBay et Le Bon Coin pour trouver une cartouche Kung Fu Flash 2 à prix raisonnable et si possible avec sa coque. Ce que j’ai réussi à faire.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Voila à quoi ressemble « 31 » porté sur le Commodore PET :

Côté culture ?

Dayazell groupe de néofolk qui existe depuis au moins 15 ans a sorti récemment le premier extrait de leur troisième album, « Hypnos ». Une piste dénommée « Hov Arek Sarer Jan ».

J’ai eu l’occasion d’écouter en avant première cet album, et c’est de la bonne, surtout la reprise de « Stella splendens » que je connaissais déjà via le titre « Locked Within The Crystal Ball » de Blackmore’s Night sorti en 2008.

Sur ce, bonne fin de semaine !