Linux Mint 12… Ou comment réconcilier les adorateurs de Gnome 2 avec Gnome 3…

Stéphane Robert, alias Le-libriste a annoncé la sortie de la première Release Candidate de la plus célèbre dérivée d’Ubuntu, Linux Mint. La version 12 est très attendue, car c’est la première version à proposer Gnome Shell.

J’ai récupéré l’image ISO en utilisant wget, histoire d’utiliser moins de mémoire qu’avec mon navigateur internet 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
–2011-11-10 19:15:59– http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
Résolution de ftp.heanet.ie… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion vers ftp.heanet.ie|2001:770:18:aa40::c101:c140|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1063479296 (1014M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso»

100%[====================================>] 1 063 479 296 497K/s ds 39m 27s

2011-11-10 19:55:26 (439 KB/s) – «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso» sauvegardé [1063479296/1063479296]

J’ai ensuite utilisé VirtualBox pour tester l’image ISO. Et dès le chargement, c’est la claque. Gnome-Shell a été personnalisé ce qu’il faut pour que les « adorateurs » de Gnome 2 retrouvent leurs petits. Un petit paquet d’extensions ont été rajoutées pour offrir une interface à la Gnome 2.

Même si le menu est resté en bas à gauche (pour rappeler la Linux Mint 11 et les versions précédentes), il est facile de modifier l’apparence, en activant ou désactivant les extensions, connu sous le nom de MGSE : Mint Gnome Shell Extensions.

Dans la vidéo ci-dessous, la Linux Mint fraichement installée est mis à jour. Ensuite, j’ai fait un peu mumuse pour montrer qu’on pouvait retrouver un environnement Gnome-Shell « classique » en quelques clics de souris.

Le seul point noir : L’abondance de logiciels quand on ouvre le menu Applications… Cette version de Linux Mint risque de faire beaucoup à mon très humble avis. Et réussira à faire quelque chose d’herculéen : faire apprécier Gnome 3 et son Shell aux détracteurs de cette interface.

Mon petit pronostic, faut bien se jeter à l’eau… Linux Mint sera ce qu’Ubuntu a été à Debian : une simplification et une démocratisation plus importante auprès du grand public.

Question que je me pose maintenant : combien de temps avant que la LMDE passe elle aussi à Gnome 3, sachant que Debian GNU/Linux a annoncé l’arrivée complète de Gnome 3 sur les dépots de Wheezy, la prochaine version de la distribution à venir. Oui, combien de temps ?

Fuduntu 14.12… Un drôle de nom pour une drôle de distribution ;)

La Fuduntu Linux 14.12 est un fork de la Fedora Linux 14, fork amélioré par la présence d’éléménts plus récent (comme un noyau Linux 3.0.7 ou un Xorg 1.11.1), mais qui offre une interface Gnome 2.32 personnalisée. Sa cible principale est l’informatique nomade, si on en croit sa page d’accueil.

Après avoir récupéré en utilisant le torrent fourni l’image ISO du liveDVD en 64 bits, j’ai lancé une machine virtuelle qemu avec l’équipement habituel : 32 Go de disque, 2 Go de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fuduntu-14.12-x86_64-LiveDVD.iso -boot order=cd &

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Gnome 3 sous Debian ? Mais, Sid, c’est possible.

Sid, c’est l’autre nom du dépot unstable de la DebianGnu/Linux. Après avoir récupéré l’image ISO de la version testing à l’adresse http://cdimage.debian.org/cdimage/weekly-builds/, j’ai lancé l’installation dans une machine virtuelle VirtualBox.

Et aimant à utiliser les ISO 64 bits, j’ai pris l’image « debian-testing-amd64-CD-1.iso ».

L’installateur graphique est toujours aussi pratique, soit dit en passant 🙂

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OpenBSD 5.0, nouvelle version de l’OS libre…

Créé par « des singes onanistes » comme dirait un certain Linus T… J’avoue – et j’ignore pourquoi – ce BSD libre est celui qui m’a toujours le plus attiré 😀

J’ai donc fait chauffé mon wget pour récupérer l’ISO depuis un des miroirs français d’OpenBSD.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/amd64/install50.iso
–2011-11-01 09:05:47– http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/amd64/install50.iso
Résolution de ftp.fr.openbsd.org… 145.238.209.46
Connexion vers ftp.fr.openbsd.org|145.238.209.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 244299776 (233M) [text/plain]
Sauvegarde en : «install50.iso»

100%[======================================>] 244 299 776 1,76M/s ds 2m 15s

2011-11-01 09:08:02 (1,72 MB/s) – «install50.iso» sauvegardé [244299776/244299776]

Avec OpenBSD 4.8, il y a environ un an, j’avais tenté de monter une station multimédia, m’étant cassé les dents sur l’activation de la traduction en français. La sortie de la version 5.0 me donne envie de réessayer 😀

Après l’installation qui propose désormais (je crois me souvenirs que c’est le cas depuis la version 4.9 ou la version 4.8 ?) de créer un utilisateur dès le départ, et cette fois il demande si on veut installer des firmwares non libre au premier démarrage.

Pour pouvoir installer les logiciels complémentaires, j’ai rajouter les lignes suivante au fichier .profile de l’utilisateur root :


PKG_PATH=http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/packages/amd64/
export PKG_PATH

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OpenSuSE 12.1, la première distribution linux 48 bits ? :D

Bien que l’annonce n’ait pas été officiellement faite, on peut récupérer sur le site officiel d’OpenSuSE la première version RC de la OpenSuSE 12.1, en demandant à récupérer une version de développement.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD d’installation en 64 bits via mon client bittorrent (vilain tipiak comme dirait les richissimes majors du disque et du cinéma) un fichier qui s’appelle : openSUSE-DVD-Build0379-x86_64.iso

Etant donné que Gnome 3.x est proposé, j’ai préféré directement prendre VirtualBox qui a un support largement meilleur de la composition que qemu.

J’ai lancé l’installation, et dès le départ, on est averti que c’est une version qui ne s’adresse qu’aux utilisateurs qui savent ce qu’ils font.

L’installateur est toujours aussi efficace, même si parfois la traduction est marrante, comme la proposition d’avoir une partition /home séparée, devenue « partition d’accueil ».

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Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

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XSane2Tess : ou comment marier Tesseract et XSane.

Il y a plus d’un an, je parlais du logiciel « gImageReader », bien pratique pour avoir une interface « sociale » pour l’outil d’OCR Tesseract.

Cependant, le logiciel est depuis quelques temps au point mort (la dernière modification datant d’août dernier).

Et comme je suis le mainteneur du paquet sur AUR, j’ai reçu récemment un message m’informant que le logiciel ne se lançait plus du tout.

Could not load GTK modules: /usr/lib/python2.7/site-packages/poppler.so: undefined symbol: poppler_page_render_to_pixbuf_for_printing

Après quelques recherches, le bug se trouvant lié à poppler, j’ai rapporté l’information au développeur de gImageReader pour qu’un correctif soit appliqué.

Cependant, ayant parfois besoin de récupérer des textes via l’OCR (et tesseract effectuant un travail extraordinaire dans ce domaine), j’ai décidé d’adopter le paquet xsane2tess tout en le mettant à jour.

XSane2tess, c’est un petit script qui est bien pratique, et dont un guide bien pratique se trouve sur la documentation d’ubuntu-fr.

Voici les réglages à appliquer pour utiliser xsane2tess. Les captures d’écran qui suivent sont basées sur XSane 0.998.

Première étape, après avoir installé le paquet et lancé Xsane, on va dans Préférences / Configuration / OCR.

Et dans la ligne « Commande OCR », on insère :


xsane2tess -l fra

xsane2tess 01

fra étant pour le français, eng pour l’anglais, deu pour l’allemand, etc… La liste des langues supportées se trouve dans /usr/share/tessdata/.

On ferme le panneau de configuration. Ensuite, pour lancer une OCR, on choisit les options suivante : pour le type, on choisit « TEXT », on prend une numérisation en « gris » et pour la résolution, on choisit 300.

xsane2tess 02

Ensuite, on acquiert l’aperçu, on sélectionne la partie à travailler, et on clique sur Numériser. Le résultat est disponible dans le nom du fichier indiqué à coté de l’icone en forme de disquette.

C’est moins « facile » qu’avec gImageReader, mais au moins, cela fonctionne encore 😉

Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai eu envie de rédiger ce petit tutoriel pour démystifier un peu le côté « apparemment » complexe d’Archlinux.

C’est assez brut de décoffrage, et je n’explique pas toujours le pourquoi du comment. Les Wikis francophone et anglophone d’Archlinux sont plus complets que je pourrais l’être dans ce simple article de blog 😉

Note 1 : Evidemment, je me suis concentré sur l’essentiel. Il faudrait ensuite rajouter de quoi gérer l’heure du système avec NTP, ou installer un pare-feu avec iptables, LibreOffice, installer Gnome-tweak-tool, etc…

Note 2 : Ce tutoriel est surtout une preuve de faisabilité. Pour une machine réelle, il faudrait remplacer les additions Virtualbox par le vrai pilote de la carte graphique.

J’ai donc eu envie de montrer qu’on pouvait installer rapidement (45 à 50 minutes en comptant le temps de récupération des paquets) une ArchLinux avec Gnome-Shell.

Pour les besoins de la démonstration, je vais prendre une machine virtuelle VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive, de 32 Go de disque, en ayant activé l’accelération 2D et 3D.

Sauf indication contraire, je garde les valeurs par défaut. Et chaque étape importante sera accompagnée d’une capture d’écran. Pour l’installation, je prends l’image officielle d’installation en version complète sortie en août dernier. J’ai préféré un OS en 64 bits, quoique cela est vrai pour la version 32 bits aussi 😉

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Allez, un test à la c** ! Voyons quel est le gestionnaire de paquets le plus véloce :)

Les gestionnaires de paquets sur les distributions gnu/linux sont principalement : rpm (yum), deb (aptitude / apt-get). Il existe d’autres gestionnaire, comme pacman (ArchLinux), pacman-g2 (Frugalware) pour ne citer que les principaux formats de paquets alternatifs au duo rpm / deb.

J’ai voulu comparer yum, aptitude et pacman. La comparaison se base sur la durée nécessaire pour installer un logiciel aussi imposant que LibreOffice.

Ce test n’a aucune valeur scientifique, j’ai juste vouloir voir la différence de vélocité des trois gestionnaires de paquets.

J’ai donc utilisé VirtualBox, avec une Fedora 16 beta à jour (gnome 3.2), une Debian Wheezy à jour (gnome 2.30.2) et une ArchLinux avec le dépot testing activé (gnome 3.2).

VirtualBox en action :)

Chaque machine virtuelle est doté de 2 Go de mémoire vive, et d’un disque virtuel 32 Go.

Pour la Fedora, j’ai du lancé Gnome-Shell à la main. Pour Archlinux – et pour une raison à déterminer – j’ai du me passer de GDM qui me gelait la machine virtuelle et lancer Gnome-Shell en utilisant le bon vieux startx 🙂

Pour la Debian Wheezy (future Debian 7.0), le hic est que LibreOffice est déjà préinstallé. J’ai donc passé un peu de temps à virer la version installée avant d’en installer un nouvel exemplaire.

On va utiliser l’ordre alphabétique, et commencer par Archlinux.

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Sabayon Linux 7.0 : une pointe de Gnome Shell, s’il vous plait ? ;)

J’ai déjà parlé plusieurs fois de la Sabayon Linux, une version utilisateur « normal » (non geek ou nerd) de la Gentoo Linux.

La dernière fois, c’était en juin dernier, lors de la sortie de la version 6.0 de la distribution. Je concluais ainsi l’article :

La Gentoo pour utilisateurs « normaux » qu’est Sabayon s’améliore encore, mais il est dommage que l’Entropy Store soit un peu « castré » si on passe par le mode d’affichage par défaut.

Il est aussi dommage que certains logiciels soient un peu anciens. Bah, déjà avoir une gentoo aussi utilisable, c’est déjà un grand pas en avant pour la démocratisation des distributions autre qu’Ubuntu et ses trillions de versions dérivées.

La sortie, le 10 octobre, de la Sabayon Linux 7 m’a donné envie de voir ce qu’était devenu la distribution. J’ai donc fait chauffé mon client Bittorrent (l’outil des pirates si l’on en croit les sociétés d’ayants droits), puis, pour pouvoir profiter du Gnome-Shell, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox.

Lors du démarrage (j’ai demandé à lancer la distribution directement dans le bureau gnome), j’ai eu droit au Gnome-Shell directement.

Ensuite, j’ai lancé ce bon vieil anaconda et tout s’est passé comme sur des roulettes. J’ai bien aimé deux écrans, le premier parlant des environnements en fonction des utilisateurs, la deuxième étant une pique sympathique pour Debian GNU/linux et sa version stable.

Une fois l’installation terminée, j’ai filmé la suite des évènements.

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