Vous souffrez de systemd-ophobie ? Voici quelques solutions.

La systemd-ophobie, c’est le rejet de systemd, un projet porté à l’origine par RedHat pour remplacer les scripts de démarrage qui selon un des codeurs de RedHat se font un peu trop vieux.

Si entendre parler de systemd vous donne des plaques d’urticaire, des démangeaisons sur tout le corps, et que vous avez envie d’hurler à la lune, tel un loup-garou, alors vous êtes atteint de systemd-ophobie.

Voici donc les actions à entreprendre.

  1. Eviter les distributions utilisant ou qui utiliseront à terme systemd : Fedora Linux, OpenSuSE, Archlinux, Frugalware Linux, et leurs dérivées. Sans oublier Mageïa.
  2. Utiliser Ubuntu ou une de ses nombreuses versions dérivées plus ou moins officielles qui utilisent upstart en lieu et place de systemd, comme Linux Mint par exemple, ou la poire si vous êtes masochiste.
  3. Utiliser Debian GNU/linux, la stable ou encore la future stable Wheezy. Si la migration vers systemd doit se faire chez Debian, ce ne sera pas avant la version 8, alias Jessie vers 2015-2016.
  4. Utiliser une distribution comme Slackware ou une de ses dérivées comme SalixOS.
  5. Passer carrément à un BSD libre.
  6. Economiser durant plusieurs mois et prendre une machine pommée.

Voila, maintenant à vous de voir, le temps que soit systemd finisse par s’imposer ou se planter en beauté, vous avez le choix. A vous de voir !

Top 5 des meilleures distributions que j’ai pu avoir sous la main.

Après le flop 5 (dont une distribution listée m’a valu une fessée avec une poignée d’orties), voici mon top 5. J’avoue que ce n’est pas évident, mais voici quel est mon top 5.

En première place, la distribution que j’utilise sans presque discontinuer depuis fin 2008 : Archlinux. Les raisons sont nombreuses : publication en continu, logiciels pas trop rustinés, KISS (même parfois un peu trop), une communauté pas trop infestée par les kikoolol, et son énorme point fort (le wiki qui est une bible), et son énorme point faible : le dépot AUR où le meilleur cotoit le pire.

En deuxième place, une autre rolling release, la Frugalware Linux. Ce qui m’a attiré à l’époque, c’est son côté publication continue, avec une communauté familiale. Cependant, ce que je considère comme un point faible – qui pourrait être aussi un point fort – des versions stables tous les 6 mois.

En troisième ? La Fedora Linux. Quand j’ai décidé de virer pour de bon MS-Windows de mes machines, c’était à l’époque reculée de la Fedora Core 4. Et j’avoue que j’avais été un peu échaudé à l’époque. Cependant, depuis l’époque de la Fedora Linux 11 ou 12, des progrès énormes ont été faits. Ce sera surement ma distribution de repli si un jour j’ai une vie sociale et familiale réelle 🙂

En quatrième position ? Viperr. Cette version dérivée de la Fedora Linux orientée minimalisme m’avait tapé dans l’oeil à l’époque de sa version 01, impression confirmée avec la version 02. J’adore son minimalisme, sa vitesse, et surtout l’idée sous jacente.

Pour finir mon top 5, je vais changer un peu d’univers avec la Linux Mint Debian Edition. Presque en publication continue, elle propose une debian GNU/Linux en version testing avec un des meilleurs environnement – en dehors de Gnome-Shell et Xfce, j’ai nommé Cinnamon. Comme je l’avais exprimé dans mon billet sur Cinnamon :

Je sens que le prochain grand mouvement, pas pour la Linux Mint 13, mais plus tard, sera de prendre comme base la Linux Mint Debian Edition et de coller dessus Cinnamon. Et ce serait un coup de génie : une interface modulable, basée sur Debian, et donc se démarquer de la distribution reine…

Et plus de 6 mois après avoir rédigé ce paragraphe, mon impression se confirme. J’aurais pu rajouter la distribution reine, avec qui j’ai débuté à l’époque de la 6.06 à l’époque de sa RC en mai 2006. Je résumerais le fond de ma pensée en citant ce proverbe : « La roche Tarpéienne est proche du Capitole »

Bonne journée.

En vrac’ rapide et libre

Un petit en vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine.

C’est tout pour aujourd’hui 😀

Plan Seldon ? 4ième :)

Hier est sorti le quatrième numéro du Plan Seldon, magazine de la communauté frugalwarienne francophone. Au menu : un article très intéressant et très complet sur un serpent de mer, e17, des mots croisés proposées par un pilier de la communauté frugalwarienne francophone, Devil505, un article pour présenter les logiciels de discussion via irc que sont xchat et irssi.

C’est aussi – pour des raisons de divergence avec certaines personnes faisant partie de la communauté frugalwarienne, mon ultime article « Pause Musicale Libre ». Je tiens à saluer le travail d’Armaklan pour avoir relancé le magazine, dont je continuerais de parler et lire avec grand plaisir !

 

En vrac’ rapide et libre.

N’ayant pas l’envie de bloguer en ce moment, je me contenterais d’un en vrac’ rapide et libre !

  • WordPress 3.4 est sorti. J’attends qu’une version adaptée pour free (ou que free mette en route un php récent) pour migrer dessus.
  • Devil505, ancien grand contributeur de la très bonne Frugalware Linux, nous explique pourquoi dans son nouveau blog il fait une pause par rapport à la distribution GNU/linux en question.
  • Toujours concernant la Frugalware Linux, Botchikii alias l’homme loup nous pousse une gueulante vraiment sympa, bien que le titre soit un peu équivoque 😉
  • Ca forke, même chez OpenBSD ; Dénommé Bitrig, il est en cours de développement. Pour le moment, pas grand chose à se mettre sous la souris, mais on verra bien 😉
  • La Gentoo pour être humains, la Sabayon Linux est sorti en version 9, avec des déclinaisons pour Gnome (3.2.x), KDE (4.8.3) et Xfce (4.10), aussi bien en 32 qu’en 64 bits.
  • Non, je ne serais pas ironique ni méchant ; je dirais juste que pour les personnes intéressées, PearOS 5 est disponible en version béta, béta2 pour la 32 bits, béta 1 pour la 64 bits.
  • Et non, je ne suis pas un anti-canonical primaire, mais quand j’ai voulu dans une machine virtuelle compiler une version 64 bits de Unity 5.0 (la version 5.2 étant indisponible actuellement pour Archlinux), ça c’est vilainement crashé au moment de la compilation d’une des premières briques de l’environnement, unity-common.

Bon, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne soirée !