Vieux Geek, épisode 171 : Daikatana, quand John Romero rate un FPS…

John Romero est un nom mythique dans le domaine du FPS. On lui doit le premier épisode de Doom et d’autres niveaux aussi, une partie des niveaux de Doom 2, et l’excellent Sigil sorti en 2018 pour les 25 ans du premier Doom.

En 1996, après la sortie de Quake, il quitte plus ou moins diplomatiquement id Software pour fonder Ion Storm en compagnie d’un autre ancien d’id Software, Tom Hall. Le studio commence le développement d’un FPS basé sur le moteur de Quake 2, Daikatana.

Celui-ci devait sorti pour Noël 1997, il ne sortira qu’en avril 2000. Outre le fait qu’il est dépassé technologiquement – Quake 3 Arena, Half Life et Unreal sont passés par là – mais le jeu est chiant au possible, bien qu’il propose pas mal de choses intéressantes.

Son scénario est un brin alambiqué : on doit retrouver un grand méchant qui a balancé une épée magique, le Daikatana. Cette épée a le pouvoir de faire voyager dans le temps… Bref, on se demande si à la sortie du jeu, il restait de la moquette chez Ion Storm.

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Vieux Geek, épisode 165 : Blood, le FPS orienté horreur pour PC.

Quand Duke Nukem 3D est sorti en 1996, il fut une révolution pour les FPS en pseudo 3D. Il renvoyait Doom à ses chères études. Le moteur fut utilisé pour de nombreux jeux. Que ce soit des FPS déjantés comme Redneck Rampage ou encore l’archéologique Powerslave. Il y a aussi eu le ninja-esque Shadow Warrior.

Le domaine de l’horreur n’a pas été oublié, c’est « Blood » sorti en mai-juin 1997 qui s’en occupe. L’action se passe à la fin des années 1920. On joue le rôle de Caleb, membre d’une secte du nom de « Cabale » dirigé par un dieu du nom de Tchernobog. Ce dernier décide de bannir certains membres du premier cercle de sa secte, dont Caleb qui est enterré vivant.

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Vieux Geek, épisode 160 : Super Noah’s Ark 3D, un clone de Wolfenstein 3D biblique !

Quand il est sorti en 1992, Wolfenstein 3D avait fait parler de lui autant pour le côté technique que pour le côté un peu plus sulfureux : tuer des nazis et des chiens, c’était pas bien… Surtout les chiens !

Après, il y eut Doom et ses polémiques sur les symboles employés. Mais même si le moteur de Wolfenstein 3D était obsolète en 1994-1995, cela n’a pas empêché une boite du nom de Wisdom Tree de sortir un des FPS parmi les plus bizarroïde qui ait été inventé. À côté de cela, Chex Quest, basé sur le moteur de Doom était d’une violence sans nom !

Le jeu est sorti pour MS-Dos et Super Nintendo en 1995.

Le scénario est simple : nous incarnons Noé qui arrive à la fin de son périple et qui va accoster dans une semaine. Cependant, c’est le branle-bas de combat et sa ménagerie se révolte. Ici, le but n’est pas de tuer les resquilleurs, non, c’est de les endormir…

Pourquoi tant de violence ? Il y a 6 épisodes de 4 à 6 niveaux où à la fin de chaque on affronte un terrible boss… Mais le mieux est de vous montrer l’ensemble en vidéo.

Vous avez pu le constater, c’est d’une violence sans nom… Même si je n’ai présenté que le premier niveau, être attaqué par des flatulences de moutons et des coups de pied de boucs… On peut se demander si ce n’était pas une vaste parodie au final.

À vous de voir !

Vieux Geek, épisode 155 : Hovertank, le premier FPS d’ID Software.

Si on pense FPS et ID Software, le premier nom qui vient à l’esprit, c’est Wolfenstein 3D sorti en 1992. Mais ce n’était en réalité que le « petit-fils » du premier titre développé par ID Software dans ce domaine.

Dans un article du mois d’avril 2017, j’avais parlé de Catacomb 3D, sorti en novembre 1991. Cependant, quelques mois auparavant en relation avec Softdisk Publishing, le tout jeune ID Software publiait son premier FPS en 3D, Hovertank.

Contrairement à son descendant, Hovertank est des plus austères. Les labyrinthes sont en 3D, mais aucune texture n’est appliquée, que ce soit pour les murs ou les plafonds. C’est juste de la 3D avec des murs à 90° avec des affichages en couleurs pleines.

On pilote un tank qui doit secourir des otages tout en évitant et tuant des méchants ennemis de divers types.

Venir à bout des 20 niveaux du jeu sans avoir une nausée monstrueuse tient de l’exploit, surtout avec le mouvement saccadé de déplacement du tank. Évidemment, c’était plutôt austère, mais il ne faut pas oublier la puissance des ordinateurs en avril 1991… On était loin des monstres multi-coeurs de la plupart des PCs qui fonctionnent de nos jours !