Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Un mois avec une Debian GNU/Linux unstable, point d’étape à mi-chemin.

Dans un article du 29 novembre 2024, j’abordais le remplacement une Siduction ayant explosé en vol – en partie par ma faute – par une Debian GNU/Linux unstable installée à l’origine avec une Debian GNU/Linux 12.8, puis passée en testing et unstable pour avoir la base sur laquelle je voulais expérimenter.

Le 1er décembre, je parlais des galères qu’avaient été l’installation des dépendances pour deux émulateurs que j’utilise quasiment au quotidien, à savoir le duo Dosbox-X (en version SDL 2) et Vice (en version GTK 3).

Je disais en fin d’article :

[…]Reste à savoir si avec de tels ajouts, je vais ou pas faire exploser en vol l’installation de Debian GNU/Linux unstable.

J’avais fait un clone de la machine virtuelle avant l’installation des dépendances, et pour le moment, je n’ai pas eu à l’utiliser. Le seul ajout notable que j’ai fait à la machine virtuelle ? Un avatar pour mon compte utilisateur.

J’ai eu aussi le plaisir de noter l’arrivée du noyau Linux 6.12 qui est le dernier LTS en date, dixit Greg Kroah-Hartman, le mainteneur des noyaux Linux LTS dans un message de la liste de publication officielle du noyau, concernant l’ultime version du noyau Linux LTS 4.19.

Le morceau de choix est le suivant :

Anyway, please move off to a more modern kernel if you were using this one for some reason. Like 6.12.y, the next LTS kernel we will be supporting for multiple years.

Que l’on peut traduire par :

De toute façon, passez s’il vous plait à un noyau plus moderne si vous utilisiez celui-ci pour diverses raisons. Comme le 6.12.y, le prochain noyau LTS que  nous supporterons pour de nombreuses années.

Mais le plus simple est de montrer la machine virtuelle Debian GNU/Linux unstable au bout de deux semaines de tests.

Vous l’avez vu, on a le dernier LTS officiel en date, celui qui sera au cœur de la Debian GNU/Linux 13 alias Trixie qui sortira mi-2025. L’ensemble répond encore au doigt et à l’œil. Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Ce n’est pas parce qu’une expérience tourne court…

… Qu’il faut se priver d’en lancer une autre. Dans un article du 26 novembre 2024, je relatais mes mésaventures avec Siduction. Je terminais l’article ainsi :

Il faut savoir dire stop, ce que je fais aujourd’hui. Cependant, je vais relancer l’expérience avec une Debian Sid pure et dure avec Gnome installé. Une nouvelle expérience à mettre en place qui commence en ce 26 novembre pour un bilan final vers Noël 2024.

C’est donc chose faite et même si la documentation de Debian Unstable déclare, je cite :

[…]It is not a « rolling release », as no release-like quality assurance and integration testing is done on it.[…]

Qu’on peut traduire par :

[…]Ce n’est pas une « rolling release », car il n’y a aucune assurance qualité de niveau publication et les tests d’intégration ne sont pas fait dessus.[…]

On est maintenant au courant. Pour avoir la Debian unstable avec Gnome que j’ai mis dans une machine virtuelle, je suis parti d’une Debian 12.8 que j’ai migré sur testing, puis sur unstable. Bon, il reste des logiciels qui sont parfois cassés, mais pour les outils de haut niveau, je n’ai pas vraiment noté de régression remarquables.

Vous avez pu le voir, mis à part l’outil de gestion des dépôts qui pète un boulon et ne démarre pas, le reste répond au doigt et à l’œil. Je vais donc laisser cette machine virtuelle vieillir tranquillement, en faisant des mises à jour deux à trois fois par semaine. On verra quel bilan j’en tirerai pour Noël, et surtout pour savoir si elle sera moins explosée en vol que la Siduction.

Les distributions rolling release en dehors d’Archlinux, fin précoce de l’expérience.

Il y a une quinzaine de jours, je voulais voir si je pouvais faire survivre durant un mois une OpenSuSE Tumbleweed et une Siduction.

Outre le fait que je m’étais facilité le transit pour mettre à jour une Siduction dont la dernière image ISO remontait à environ 15 mois. Je cite l’article précédent :

Pour la Siduction, outre le fait que l’image ISO a déjà 15 mois, je suis passé par le troisième émulateur de terminal auquel on peut accéder à la fin du boot (tty3) pour entrer les commandes magiques en root, l’utilisateur par défaut n’étant pas autorisé : apt update puis apt full-upgrade. Autant dire qu’il y en avait un sacré paquet ! Seulement 2146 mises à jour… Ouille !

Aujourd’hui, je n’aurai pas dû faire un apt full-upgrade, étant donné que plus que la moitié de KDE6 était disponible. Je pensais que le port était complet et donc j’ai forcé la mise à jour. Résultat des courses ? Un SDDM explosé en vol… Ainsi que la Siduction qui m’a ennuyé par la suite avec des dépôts indisponibles. La Debian Sid avec Xfce installée sur mon eeePC encaisse des mises à jour toutes les deux à trois semaines sans exploser en vol comme la Siduction 🙁

Quant à la OpenSuSE, devoir me battre à chaque fois avec packagekitd pour faire les mises à jour à la main a eu raison de ma patience. Même en passant par Gnome Logiciels, c’était laxatif. Pour moi, la Tumbleweed est un peu excessive dans ses mises à jour. Même Archlinux va moins loin dans les mises à jour quotidienne.

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Les rollings en dehors de la famille Archlinux, ça donne quoi sur un mois ?

En septembre 2024, je concluais un mois de tests sur les principales distributions immuables.

Début novembre 2024, je me suis lancé dans un projet de suivi sur 6 mois de la Fedora Linux 41.

Je cherchais une nouvelle expérience, histoire d’utiliser un peu plus le potentiel de mon Ryzen7 5700G. L’idée de faire un test sur un mois de distributions rolling release en dehors de la famille Archlinux. Pratiquant au quotidien Archlinux avec Gnome sur mon PC fixe et Manjaro Gnome (canal unstable) sur mon PC portable, il ne me manquait que deux familles. La famille rpm et la famille deb.

Par famille d’Archlinux, j’inclue (liste non exhaustive) :

J’ai dû sûrement oublié une poignée de projets dont l’équipe se résume à une ou deux personnes au fond d’un garage, quelque part sur la planète.

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