Vendredi musical, deuxième : « The Dark Symphony » du groupe Le Reverie.

J’avoue que j’ai un péché mignon : le metal symphonique avec une chanteuse derrière le micro. Cela peut donner le meilleur comme avec Selene ou Seven Nails, comme le pire. Et pour le pire, je ne donnerais pas de noms 🙂

Fouillant sur Bandcamp pour assouvir ma soif de metal symphonique avec une chanteuse derrière le micro, je suis tombé sur le groupe californien « Le Reverie » et sur leur premier album, publié en octobre 2012.

Après une intro classique à base de cords, vous pouvez vous préparez à une cinquantaine de minutes d’un metal symphonique tout ce qu’il y a de plus « classique », avec une entrée en force dès la piste éponyme.

La voix de la chanteuse Allie Jorgen est porté par les mélodies à la fois puissantes et entrainantes.

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Vendredi musical, première : « Creatures » de Terraformer.

Pour commencer ce vendredi musical, je voudrais vous parler d’un album du groupe belge « Terraformer ». Cet album du nom de « Creatures », le deuxième de leur discographie.

Il est sorti en avril 2014, et s’adresse aux fans de post-rock instrumentale, aux tendances progressives, car il faut savoir que la plus courte des pistes, « Louve » ne fait que 1 minutes 25, les autres pistes montent allègrement dans les 6 à 7 minutes.

Pour décrire leur style ? Comment dire sans tomber dans les références élitistes ? C’est difficile. Pour les personnes qui connaissent un peu le post-rock, je pense que c’est une version plus metallesque de ce que propose les japonais de Mono.

Ou vous prenez les mélodies de l’époque bénie de King Crimson, vous lui rajoutez une dose de metal, et vous aurez un premier aperçu de ce que propose Terraformer dans cet album.

Si vous aimez les bons vieux disques vyniles qui craquent, il faut savoir que le groupe propose l’album sur son site officiel.

Le plus simple ? Ecoutez donc l’album. Si vous aimez les mélodies enlevées, les guitares électriques, et qu’un album de 43 minutes de bon gros son qui décrassent les cages à miel vous branche, foncez 🙂

Cerise sur le gateau ? L’album est publié sous licence Creative Commons BY-NC-ND.

Bonne écoute.

« Revers de fortunes » d’Antoni Lenormand… L’argent et le bonheur, est-ce compatible ?

J’avoue que je n’accroche pas facilement aux thrillers et aux policiers. Il y a trop de productions dans le domaine, ce qui le noie sous les pires nullités jamais proposées. Cependant, un article d’Agnès sur son blog parlant rapidement du livre a évéillé ma curiosité.

Cependant, le sujet du roman, un type un peu perdu, qui d’un seul coup décroche d’une manière peu conventielle le gros lot de la loterie nationale, et qui voit les revers s’accumuler est intéressante.

Surtout quand la faucheuse abat son instrument de travail à intervalles réguliers.

Un roman que j’ai dévoré en l’espace de quatre jours, ce qui est un exploit pour moi qui ne suit pas un fan du genre.

La fin est très surprenante, largement moins convenue qu’on pourrait le penser…

Un roman qui n’oublie pas les pointes d’humour noir, le cynisme, et les réflexions du personnage principal qui mériterait quelques baffes de temps à autres…

Ah, les effets de mode… :)

Tout est cyclique, spécialement les modes. J’en veux pour preuve deux domaines qui m’intéressent à savoir celui des romans et des distributions GNU/Linux.

Quelques exemples ?

La saga de l’Héritage de Christopher Paolini. J’ai décroché à la moitié du troisième volume, « Brisingr », tellement l’ennui était palpable. Par la suite, combien de saga avec des dragons ont envahi les étalages ?

Mais n’oublions pas les histoires de vampyres après le succès de la saga Twilight ou encore la série de plus en plus barbante et prévisible des romans policiers de Camilla Läckberg qui sont de moins en moins intéressant depuis le tome 5, « L’enfant allemand ».

Je ne parlerais pas de la mode des polars et autres thrillers qui envahissent les étagères virtuelles ou réelles jusqu’à la nausée.

Combien de livres de saga qui sont des photocopies peu inventives finissent au pilon ?

Je dois dire qu’en dehors de quelques livres, comme « Un Genou à terre« , ou encore « Trois balles dans le buffet« , l’ennui est intégral quand je veux lire un roman policier ou un thriller. Même si je suis tombé sur une exception récemment dont je vous parlerai dans quelques jours, le temps de le finir.

Autant dire que quand j’ai auto-édité mon premier roman, en utilisant un thème de science fiction dystopique, je suis allé à contre courant de la mode actuelle… Ce qui est une très mauvaise idée sur certains plans 🙂

Mais assez parlé de littérature, parlons un peu d’informatique libre.

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« I Will Always Be There » d’Alnea : un Mono européen ?

Mono, c’est un groupe japonais de post-rock instrumental. Connu pour ses orchestrations instrumentales (et monumentales), c’est le groupe qui m’a introduit au courant post-rock instrumental.

Fouillant sur Bandcamp dans la catégorie « post rock », je suis tombé sur le premier album d’Alnea, un EP d’une trentaine de minutes. Il s’appelle « I Will Always Be There « . L’album est sorti le 30 juin 2014.

Les pistes sont assez longues, la plus petite ne faisant qu’un peu moins de 6 minutes. C’est la piste d’introduction qui vous accroche l’oreille par sa douceur.

Le deuxième titre, « Your Eyes Are The Lights Of Our Souls Reflected In The Sea Of Our Eternal Love » est une piste entièrement instrumentale dont le style fait penser à Mono dans son style. Sauf que le titre est largement moins saturé que les compositions du groupe nippon.

La troisième piste, « Late Reflection Of A Broken Heart (259 Days Far) » reprend le même type de mélodie mais rajoute la jolie voix de Merrigan en duo avec un des guitariste du groupe, Umberto Angelone.

L’ultime piste « I Will Always Be There (The Lighthouse Symphony Pt 1) » conclue l’album en beauté.

En lisant le titre, j’espère que j’aurais l’occasion d’entendre la suite de la piste, même si celle-ci fait déjà 11 minutes.

Inutile de le préciser, c’est un énorme coup de coeur, celui qui dit : tu vas acheter l’album, après avoir écouté les deux premières pistes !

A vous de voir, maintenant !

Dear Pariah lance une campagne de financement participatif.

Sur ce blog, je parle souvent d’artistes indépendants. Outre le fait que je ne supporte plus la bouillie pour chat en voie de décomposition avancée qui monopolisent les ondes radios et la télévision, ça ma fait toujours plaisir d’aider à financer des albums d’artistes indépendants.

C’est le cas pour la production du deuxième EP de « Dear Pariah », un duo de folk britannique sur PledgeMusic.

Si vous aimez les mélodies minimalistes, les voix éthérées qui font un peu penser à la grande époque des Cocteau Twins, le groupe vous propose de financer l’album à partir de 5£.

Il reste 26 jours (au moment où je rédige l’article) pour que le financement atteigne les 100%, donc c’est faisable.

Et voici le clip d’un titre du premier EP éponyme et achetable sur le page bandcamp du groupe.

A vous de voir, et si vous accrochez de d’ajouter votre petite pierre.

Pour finir, n’oubliez pas que la Quadrature du Net fait appel aux dons pour se financer et lutter pour la liberté sur la toile.

Note : commentaire sclos pour des propos complètement déplacés et complètement hors-sujet.

Vendredi musical : « Collaborations No.1 » de Lucy Claire.

Le 16 juin 2014, Lucy Claire a sorti son deuxième album, « Collaborations No.1 », après son très réussi et désormais indisponible en version physique album « Suite« .

Comme son nom l’indique, c’est un album collaboratif où sont proposées diverses versions de deux créations, « Stille » et « Somnus ». Ce qui est agréable avec cet album, c’est que ce n’est pas uniquement du piano et des cordes classiques, mais que les collaborations apportent d’autres influences.

Entre les voix hypnotiques de la première piste, les cordes planantes de la deuxième piste, le côté répétitif et saccadé presque techno de la troisième piste, le côté éthéré de la quatrième piste, les grandes nappes de musique synthétique de la cinquième piste, l’auditeur n’a que l’embarras du choix.

C’est un très bon album, même s’il est assez court. Si vous cherchez quelque chose de nouveau, en clair, pas la bouillie pour chat en voie de décomposition avancée qui monopolise les ondes estivales, essayez donc cet album de Lucy Claire. Et inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un exemplaire physique. J’attends juste de l’avoir dans ma boîte aux lettres désormais.

Les 3 premiers albums de Led Zeppelin remastérisés, deux tiers de foutage de gueule ?

Le 3 juin dernier, les trois premiers album de Led Zeppelin en version deluxe remastérisés sont sortis. Dans un article des Inrocks daté de mars 2014, on peut avoir la liste des bonus. L’expression de foutage de gueule pour les albums Led Zeppelin II et III peut s’appliquer.

Quel intérêt d’avoir des « roughs mix » en clair des maquettes retravaillées par la suite pour donner les versions finales comme pour le CD bonus de « Led Zeppelin II » ?

Les bonus du troisième album ne sont pas mieux lotis. Mis à part deux inédits et un blues, on voit que c’est le remplissage qui a été la règle.

Le seul album vraiment intéressant au niveau du CD bonus, c’est le premier, avec un concert du groupe à l’Olympia en 1969 où certains titres du premier albums sont repris et améliorés en live.

En clair, si vous n’avez pas les trois premiers albums du groupe anglais, vous pouvez acheter ceux-ci, même si les CDs bonus resteront dans le coffret.

L’offre est à mon avis, un foutage de gueule bien costaud et fait uniquement pour prolonger les droits d’auteurs. Comme avait dit Frank Zappa sur le titre d’un des ses albums qui pastichait « Sgt Peppers » des Beatles : « We’re Only in It for the Money », ce qu’on peut traduire par un : « Nous sommes seulement là pour l’argent ». C’est bien le cas de cette réédition.

En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

Un petit en vrac’ de milieu de semaine.

Bonne journée !

Opération transparence !

Avec un titre digne d’un mauvais film d’espionnage, j’ai décidé de faire un petit listing des coûts engendrés par la catégorie musique de mon blog. Je vais prendre la période janvier à juillet 2014 comme exemple, en sachant que la moyenne est à peu près la même depuis environ deux ans, même si j’ai levé un peu le pied.

Comme je l’ai précisé dans un précédent article, chaque fois que je parle d’un album, c’est que je l’ai acheté, ou encore et je le précise en toutes lettres, je l’ai reçu en cadeau de la part du groupe ou de l’artiste, comme pour l’EP d’In Limbo.

Juillet 2014 : Transition et Cyborgs de Kassiel : 2×5€

Juin 2014 :

Mai 2014 :

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