J’ai découvert très jeune le duo folk. C’était via une compilation de leur cinq albums studio sorti à la fin des années 1980, début des années 1990. Ce fut mon cadeau d’anniversaire. Même si j’ai eu du mal avec les deux premiers albums du duo, mon coup de coeur primaire a été avec les créations du duo a été l’album « Bookends », l’avant-dernier album studio officiel sorti en 1968.
Il contient un de mes titres préférés, « Old Friends ».
Octobre 1981. Sur France Régions 3 à 19h55, passe une série franco-japonaise par tranche de 5 minutes chaque soir, en entier le samedi : « Ulysse 31 ». Le scénario de base est simple. Les auteurs – Jean Chalopin et Nina Wolmark – ont repris l’histoire d’Ulysse et l’ont transposé en série de science fiction. Au lieu de se situer en Mer Méditerranée, Ulysse – Odysseus en grec ancien – est envoyé dans le mystérieux univers de l’Olympe après avoir terrassé le Cyclope et s’être mis à dos Poséidon qui a demandé l’intervention de Zeus.
Tout comme dans l’histoire originale d’Homère. Outre le fait que les principales étapes soient respectées comme avec Calypso, Circée, le duo de Charybde et Scylla, un passage chez Éole ou encore les sirènes, il existe des épisodes comme « Les révoltés de Lemnos » ou « Le fauteuil de l’oubli » qui sont des créations pures et dures. Il y a aussi d’autres histoires tirées de la mythologie grecque : Sisyphe, sans oublier la présence d’épisodes avec des dieux Atlas ou encore Chronos. L’histoire se terminait au bout de vingt-six épisodes avec l’arrivée au Royaume d’Hadès.
Quand j’étais tout petit, dans les années 1980, Genesis avait déjà amorcé son tournant pop-rock. Ce n’est que dans les années 1990, avec une émission musicale de M6 qui m’a beaucoup aidé à mon éducation culturelle que j’ai pu découvrir ce qui allait mettre des années à germer dans mon esprit : l’amour du rock progressif des années 1970.
C’est vers 1991 ou 1992, que dans un numéro de « Culture Rock » consacrée à l’année 1973 que j’ai vu apparaître une séquence de l’introduction du titre « Dancing with the Moonlit Knight » interpreté par Peter Gabriel.
Ma première et seule réaction à l’époque fut de me dire : « C’est quoi ça ? »
Mais la graine était plantée, il fallait lui laisser le temps de germer. Cela a pris une bonne douzaine d’années, durant lesquelles j’ai écouté la bonne sousoupe commerciale des maisons de disques, avec des exceptions notables comme quelques albums des Who (« Tommy » et « Who’s Next ») ou encore des Beatles.
Branchée musique que je qualifiais de bizarre voire d’atypique à l’époque, elle me preta un enregistrement du duo formé par Brendan Perry et Lisa Gerrard. Si ma mémoire est bonne, c’était « Into The Labyrinth », sorti 15 ans plus tôt, en 1993. J’avoue qu’à la première lecture, je me suis dit : « C’est quoi ça ? »… Il est vrai qu’être acceuilli par Yulunga, ça calme.
J’ai ensuite rapidement craqué pour le reste de la discographie du groupe, le grand nain ternet m’ayant permis de découvrir le reste des albums avec facilité, même si les deux extrémités de la discographie à l’époque – courant 2009 – était pour l’un new / cold wave avec l’album « The Fatal Impact » et orienté world music avec « Spiritchaser », deux albums que j’ai eu du mal à écouter, mais qui sont parmi mes préférés du groupe.
J’ai eu l’honneur de lire une version quasi-définitive du texte. C’est donc pour me rafraichir la mémoire en relisant le texte et pour soutenir l’auteur que j’ai acheté le dernier tome de la trilogie dès sa sortie. Au moins, vous êtes au courant de ce fait, rarement précisé sur les blogs qui parlent de livres ou de musique.