2014, année de l’explosion de la bulle 2.0 ?

J’ai revu récemment l’excellent documentaire sur la bulle internet des années 2000-2001, produit par 13ième Rue en 2007, « Quand l’internet fait des bulles« . La deuxième partie du documentaire monte la folie de ce qu’on appellait jadis la « nouvelle économie« .

Une citation célèbre de Rockfeller résumait bien la situation, quand tout le monde voulait s’enrichir via la nouvelle économie : « J’ai vendu toutes mes actions en 1929 quand mon chauffeur m’a demandé ce qu’il fallait acheter » (John Davidson Rockfeller).

Et la deuxième partie :

Si je parle de cet excellent documentaire, c’est que l’aventure Snapchat (l’application d’échange de photos à durée de vie éphémère, 10 secondes maximum) est l’exemple parfait d’une bulle 2.0 qui risque de péter à la gueule de l’économie d’ici quelques mois. On retrouve les mêmes ingrédients : chiffre d’affaire minuscule par rapport à la valorisation estimée, rejet des offres d’achat, course aux fonds.

En effet, un article de ZDNet sur le refus de l’offre de Facebook de 1 puis 3 milliards est assez croustillant dans les détails.

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L’arrivée de Free Mobile dans la 4G : une arme à double tranchant ?

L’annonce faite par Free Mobile aujourd’hui vient de dynamiter l’offre 4G des trois grands.

Outre le fait que le prix ne change pas, 20 Go sont proposés sous réserve d’appareil compatible et d’avoir activé l’option adéquate dans le compte client. Ce qui est somme toute logique, car comment un téléphone uniquement compatible 3G / 3G+ deviendrait d’un coup de baguette magique compatible 4G ?

Voici ce qu’on peut lire sur le site de Free Mobile :

Ce service 4G est disponible sous couverture réseau mobile 4G de Free aux conditions suivantes :

disposer d’un téléphone mobile compatible 4G
avoir activé le service 4G dans l’espace abonné

Ce volume de 20Go de données est dès lors valable sous couverture réseau mobile 4G de Free mais également sous couverture 3G en France métropolitaine.

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Vouloir des distributions GNU/Linux 64 bits uniquement en 64 bits, un combat d’arrière-garde ?

Depuis que j’utilise des distributions GNU/linux 64 bits en dur sur mes machines (quand j’en ai la possibilité), c’est à dire depuis environ 7 ans, bientôt 8. Le premier article où je parlais vers une migration vers une distribution GNU/Linux 64 bits, c’était à l’époque de la Ubuntu Edgy Eft… Alias 6.10 🙂

Au début, il fallait jouer avec des enrobeurs comme nspluginwrapper pour des greffons non libres comme Adobe Flash pour être tranquille. Il y a deux ans, à quelques semaines près, je rédigeais un billet un brin optimiste.

Cependant, les distributions qui se disent 64 bits en oubliant de préciser que pour certains logiciels, dans 99,9% des cas non libres, elles doivent rajouter une couche 32 bits plus ou moins épaisse.

Il est vrai qu’au fil des années et des billets, j’ai écrit des billets trempés dans l’acide sulfurique, comme à l’époque où je disais que la distribution au caméléon était la première distributions 48 bits !

Les logiciels non-libres qui justifie l’emploi d’une couche plus ou moins épaisse de bibliothèques 32 bits ? On peut les résumer principalement à deux grands noms : Skype et Steam.

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Non, mon blog n’est pas à vendre : le retour.

J’ai eu envie de pousser cette gueulante suite à la réception d’une offre d’affiliation. Je l’ai capturé en anonymisant les détails qui permettrait de remonter sur l’offre en question.

On me propose simplement de transformer mon blog de manière ou plus dissimulé en vitrine commerciale. En clair, acheter partiellement mon contenu via un retour sur les ventes potentiellement effectuées.

Inutile de préciser que cette offre va partir chez /dev/null avec un plaisir non dissimulée, car non, pour la énième fois, mon blog n’est pas à vendre. Cyrille Borne dans un article du 17 novembre 2013 l’a bien expliqué :

En 2013 lancer un blog pour être célèbre, pour gagner de l’argent, j’entends un blog traditionnel qui n’est ni basé sur le porno ni sur le Warez n’est pas simple, en fait même lancer un blog en 2008 c’était déjà trop tard, c’est triste.

Il cite aussi un excellent billet de Xavier alias Maniatux, qui reprend ma pensée en tout point, surtout avec une conclusion bien cinglante qui fait remonter la polémique arrivée au moment de l’affaire du free adgate. Sans oublier un excellent article de PC Inpact à l’époque.

Il faut être bien clair : on ne fait pas un blog pour devenir célèbre ou gagner de l’argent, sinon c’est l’échec assuré. Ceux qui essayent de vivre de leur blog tournent au blog-poubelle, avec des articles sponsorisés, de la publicité partout et la perte de leur authenticité.[…]En conclusion ne bloguez que si vous aimez ça et êtes motivés. Ne prostituez pas votre blog pour faire plus d’audience.

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Les tailles annoncées par les installateurs : du grand n’importe quoi au détriment des distributions GNU/Linux ?

Certaines distributions, dans un but bien compréhensible de transparence et d’information de l’utilisateur, annonce dès l’installation quelle est la taille requise pour mettre en place l’ensemble de leurs outils sur le disque dur.

Cela semble être une quasi-exclusivité des distributions basées sur Ubuntu, sauf oubli complètement involontaire de ma part. Seul OpenMandriva est le premier contre-exemple me venant à l’esprit. Mais il doit y en avoir d’autres, non ?

C’est en testant – par curiosité – la version RC de la Linux Mint 16 en saveur Mate que je suis tombé sur une incohérence. En effet, l’installateur m’annonçait que 8,1 Go était requis pour avoir de meilleurs résultats. Hors, après installation et mises à jour, seulement la moitié était prise, captures d’écran à l’appui.

Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,92.

Je me suis alors demandé : et les autres principales distributions ? J’ai voulu voir si on avait toujours une telle différence entre la taille requise et la taille réellement prise au final. Dans ce but, j’ai rajouté à ma liste, en restant dans les grands noms dont la célébrité est parfois faite à leurs corps défendants :

  1. Linux Mint 16 Rc saveur Cinnamon
  2. Ubuntu 13.10
  3. ElementaryOS 0.2
  4. PearOS 8
  5. OpenMandriva Lx 2013.0rc2

Je suis resté dans des distributions grand public. De mémoire, les distributions basées sur Fedora ou sur Archlinux n’annonce aucun pré-requis au niveau de la place nécessaire. En ce qui concerne OpenSuSE, je l’ai trop peu fréquenté récemment pour me prononcer. J’aurais bien rajouté la Mageia 3, mais elle ne donne aucune information sur la taille recommandée.

Pour chacune des distributions listée, c’est simple : elle est installée, mise à jour, et les caches vidés.

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