Critiquer le gaspillage des ressources dans le logiciel libre, un crime de lèse-majesté ?

Dans un article au titre volontairement provocateur, j’ai osé exprimer un point de vue alternatif sur la santé du logiciel libre, à savoir que la démultiplication des distributions GNU/Linux, et que la politique du « fork comme on va pisser » est suicidaire à terme.

Cela m’a valu une volée de bois verts, dont les commentaires sont allés jusqu’à l’insulte et l’attaque ad-hominem. Je commence à avoir le cuir tanné, et l’habitude de l’abus du pseudonymat dans ce cas précis.

Donc, il faut fermer sa bouche, et laisser le logiciel libre être coulé par les égos de développeurs surdimensionnés qui croient que rien n’existait avant eux ? Que des pistes abandonnées l’ont été sans raison ? Que « tout va très bien, Madame la Marquise », même si c’est le contraire qui se produit en réalité ?

Je le répèterais encore, dussè-je me faire traîter de « nul » faisant preuve d’une « incompétence technique » ou autre noms d’oiseaux de ce style.

Je vais expliquer une nouvelle (et dernière ?) fois mon point de vue. Qui se résume ainsi :

  1. Oui, il y a trop de distributions non spécialisées qui existent et qui s’annihilent.
  2. Oui, cela est un gâchis de ressources que de produire une distribution GNU/Linux qui clamsera dans les 6 mois ou un an.
  3. Oui, on pourra dire que je me limite à la critique. Mais je sais très bien que je n’ai ni le temps, ni l’envie de pondre une distribution GNU/Linux.
  4. Le logiciel libre est en train de se vider des chargeurs d’AK-47 dans le pied en n’arrivant pas à réguler l’envie de forker comme on va pisser.
  5. Oui, le fork est dans l’ADN du logiciel libre, mais trop de fork tue le fork !

Maintenant, cela vous déplaît ? Vous m’en voyez désolé. Si vous considérez que tout va bien dans le logiciel libre actuel, tant mieux pour vous. C’est tout le contraire à mon humble avis.

Oui, je suis un pauvre casse-bonbon qui n’a jamais pondu de distribution, mais qui aide les utilisateurs, en leur faisant découvrir des distributions, en proposant des trucs et astuces. En apportant mes humbles connaissances sur des forums spécialisés comme ManjaroFr ou Terre-des-Tux ou encore en maintenant des logiciels sur AUR.

Je suis loin d’être l’incompétent technique que certaines personnes planquées derrière leur pseudonymat s’amuse à décrire ! Que les personnes en question montre leurs proses ou leurs créations.

Je terminerais avec la phrase de Pierre Auguste Caron dit Beaumarchais : « Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur »

21 réflexions sur « Critiquer le gaspillage des ressources dans le logiciel libre, un crime de lèse-majesté ? »

  1. Me dit pas que tu rédiges un article entier juste pour râler parce que je t’ai fait un commentaire sur le précédent qui t’as offensé ?

    Bon déjà j’ai envie de dire que tu m’accordes bien trop d’importance. C’est le premier point. D’autre part ça confirme ce que je me disais un peu c’est-à-dire que si t’en es à écrire une tartine pour réagir dans l’heure qui suit à un commentaire, ben c’est impressionnant quand même.

    Après les attaques ad homminem arrête, t’as dis toi même

    Mardi 14 janvier 2014 à 8 h 26 min :
    « Ce que je propose ? Que les développeurs travaillent ensemble.
    Mes compétences dans ce domaine ? Elles sont faibles »

    Fait pas ton bébé t’as quel age je te dis que si t’as pas de compétences particulière t’es pas hyper bien placé pour dire du mal comme ça du travail des autres, j’ai pas dis que t’étais un rebus de la société.

    L’abus de l’anonymat. Mais ouais tiens, qu’on enferme d’ailleurs tout ces anarchistes là. Quelle honte, franchement oser te faire une remarque sur ton propre blog, tin mais l’insulte.

    Moi aussi j’ai une citation : « Dis moi, est-ce que tu te contentes d’aboyer, ou est-ce que tu sais mordre le roquet ? »

    Mister Brown – Reservoir Dogs.

    1. Me dit pas que tu rédiges un article entier juste pour râler parce que je t’ai fait un commentaire sur le précédent qui t’as offensé ?

      Pas uniquement.

      Bon déjà j’ai envie de dire que tu m’accordes bien trop d’importance. C’est le premier point. D’autre part ça confirme ce que je me disais un peu c’est-à-dire que si t’en es à écrire une tartine pour réagir dans l’heure qui suit à un commentaire, ben c’est impressionnant quand même.

      Je suis ainsi.

      Après les attaques ad homminem arrête, t’as dis toi même

      Mardi 14 janvier 2014 à 8 h 26 min :
      « Ce que je propose ? Que les développeurs travaillent ensemble.
      Mes compétences dans ce domaine ? Elles sont faibles »

      Il y a une différence entre ça et dire que je suis nul.

      Fait pas ton bébé t’as quel age je te dis que si t’as pas de compétences particulière t’es pas hyper bien placé pour dire du mal comme ça du travail des autres, j’ai pas dis que t’étais un rebus de la société.

      Où ai-je dit du mal du travail des autres ? J’ai simplement dit que c’était du gâchis.

      L’abus de l’anonymat. Mais ouais tiens, qu’on enferme d’ailleurs tout ces anarchistes là. Quelle honte, franchement oser te faire une remarque sur ton propre blog, tin mais l’insulte.

      Du pseudonymat. Et tu en fais encore la preuve.

      Dire qu’une personne est nulle, c’est l’insulter.

      Moi aussi j’ai une citation : « Dis moi, est-ce que tu te contentes d’aboyer, ou est-ce que tu sais mordre le roquet ? »

      Mister Brown – Reservoir Dogs.

      Quelle culture cinématographique.

      Le logiciel libre a perdu à cause de ce gâchis la chance d’avoir un minimum de crédibilité à l’époque de MS-Windows Vista, et continue ainsi.

      Réponds si tu en as envie. Je validerais sans rien rajouter. Les commentaires seront clos sur cet article le 21 janvier.

      Je ne fais aucune censure, même quand je suis insulter par des personnes qui utilisent le pseudonymat comme bouclier.

  2. Je suis assez d’accord avec toi, seulement, j’essaierai d’être moins vindicatif et relativiser un chouille.
    Il est vrai que dans notre société, nous poussons nos égaux assez loin quitte à réinventer le fil à couper le beurre et surtout à en breveter l’idée. Vous savez, le « c’est moi qui l’ai fait ».
    C’est amusant mais pas forcément utile.
    Le plus important lors de l’élaboration d’un projet, c’est viser une utilité précise, transformer un axe vieillissant, élaborer une nouvelle techno.
    Ceci apporte dans notre réflexion plusieurs points.
    1. Se garder d’être le nombril de son développement. (Être ouvert à la réforme de son idée, de son code)
    2. Avoir une vue périphérique de son projet, pour le suivre, le faire évoluer, ne pas partir dans tous les sens. (ce qui rejoint en partie le point 1)
    3. Documenter au maximum (très important dans l’Open)
    4. Être courtois avec les uns et les autres: ceci met à rude épreuve notre MOI, mais ceci nous fait gagner un gain important dans la notoriété, la reconnaissance et l’autorité sur son travail et surtout rassure ceux qui nous suivent (en plus, cela nous apporte une expérience de vie positive)
    5. Promouvoir et prévoir. Si nous ne nous posons pas les questions – A qui je le distribue et pourquoi? Et Comment j’entretiens le projet et jusqu’à quand? – alors notre projet se résume souvent à un petit plaisir furtif qui n’aura pas la portée que nous pourrions lui donner.

    Bon, tout ça pour dire qu’il y a des milliards de projets et que seulement quelques uns intéressent à long terme la communauté. Ceci des fois par coup de pots, mais si nous regardons bien pratiquement quelques milliards de ces projets ne nous seront pas utiles.
    Soyons donc pragmatiques. Pour la création ou le choix d’un projet:
    Utilité – Visibilité – Maîtrise de soi.
    Bien à vous
    Olivier

    1. Je suis assez d’accord avec toi, seulement, j’essaierai d’être moins vindicatif et relativiser un chouille.
      Il est vrai que dans notre société, nous poussons nos égaux assez loin quitte à réinventer le fil à couper le beurre et surtout à en breveter l’idée. Vous savez, le « c’est moi qui l’ai fait ».

      Moins vindicatif ? Ou simplement plus direct ? 😀

      C’est amusant mais pas forcément utile.

      C’est quoi l’utilité ? 😀

      1. Se garder d’être le nombril de son développement. (Être ouvert à la réforme de son idée, de son code)
      2. Avoir une vue périphérique de son projet, pour le suivre, le faire évoluer, ne pas partir dans tous les sens. (ce qui rejoint en partie le point 1)
      3. Documenter au maximum (très important dans l’Open)
      4. Être courtois avec les uns et les autres: ceci met à rude épreuve notre MOI, mais ceci nous fait gagner un gain important dans la notoriété, la reconnaissance et l’autorité sur son travail et surtout rassure ceux qui nous suivent (en plus, cela nous apporte une expérience de vie positive)
      5. Promouvoir et prévoir. Si nous ne nous posons pas les questions – A qui je le distribue et pourquoi? Et Comment j’entretiens le projet et jusqu’à quand? – alors notre projet se résume souvent à un petit plaisir furtif qui n’aura pas la portée que nous pourrions lui donner.

      On pourrait rajouter un autre point : éviter de réinventer la roue 🙂

      Bon, tout ça pour dire qu’il y a des milliards de projets et que seulement quelques uns intéressent à long terme la communauté. Ceci des fois par coup de pots, mais si nous regardons bien pratiquement quelques milliards de ces projets ne nous seront pas utiles.
      Soyons donc pragmatiques. Pour la création ou le choix d’un projet:
      Utilité – Visibilité – Maîtrise de soi.
      Bien à vous

      Exactement. Savoir se maitriser et éviter le fork compulsif qui ne sert à rien mis à part bouffer de l’énergie pour rien.

  3. J’aime cette attitude qui consiste à dire que si l’on est pas un technicien, on a pas d’avis à avoir ni le droit à la critique. Et quelle grave erreur. Tous les projets basés sur l’innovation ouvertes (les logiciels libres en font en principe partis) qui réussissent prouvent que c’est la transversalité des compétences qui fait le succès.
    En d’autres mots tant que les techniciens resteront entre eux à prendre toutes les décisions sans écouter les gros nuls d’utilisateurs dont je fais parti et tant d’autres, leurs projets resteront voués à une confidentialité de techniciens. Mais cela les satisfait peut-être.
    Moi je croyais que le logiciel libre devait libéré les utilisateurs ? On m’aurait mentis 🙂 ?
    De toute façon le logiciel libre (le vrai) ne se développera vraiment que le jour où les utilisateurs se l’approprieront. Mais tant qu’on leur dit qu’ils n’ont pas droit de donner leur avis, c’est peine perdu.

    1. J’aime cette attitude qui consiste à dire que si l’on est pas un technicien, on a pas d’avis à avoir ni le droit à la critique. Et quelle grave erreur. Tous les projets basés sur l’innovation ouvertes (les logiciels libres en font en principe partis) qui réussissent prouvent que c’est la transversalité des compétences qui fait le succès.

      Comme de dire que les lecteurs n’ont rien à dire sur les bouquins qu’ils achètent.

      En d’autres mots tant que les techniciens resteront entre eux à prendre toutes les décisions sans écouter les gros nuls d’utilisateurs dont je fais parti et tant d’autres, leurs projets resteront voués à une confidentialité de techniciens. Mais cela les satisfait peut-être.

      Surement une forme de masturbation intellectuelle qui doit les satisfaire.

      De toute façon le logiciel libre (le vrai) ne se développera vraiment que le jour où les utilisateurs se l’approprieront. Mais tant qu’on leur dit qu’ils n’ont pas droit de donner leur avis, c’est peine perdu.

      Autant dire qu’on est pas sorti de l’auberge…

      1. La plupart des distributions sont multilingues grace à leurs logiciels déjà multilingues. Il y a bien quelques distributions « régionales » ou nationales, mais c’est une minorité (15 ou 20 à vue de souris).

  4. Je pense qu’il faudrait surtout que nous évitions les abus de langage.

    Appeler « nouvelle distribution » ou « fork » la personnalisation, dans des détails, d’une distribution existante est, pour moi, une imposture.

    Modifier un wallpaper ou remplacer une suite bureautique par une autre est, pour moi, une personnalisation.

    Alors qu’apporter une rupture dans le développement (de l’équipe ou de la base) d’une distribution existante est, pour moi, la définition d’un fork.

    On ne pourra jamais pas empêcher les « libristes » de personnaliser leur distribution et de vouloir en faire profiter les autres, pour des motifs, pour certains, tout à fait louables.

    Alors, appelons un chat un chat et une distribution/une distribution et un fork/un fork.

    Amicalement.

    1. Appeler « nouvelle distribution » ou « fork » la personnalisation, dans des détails, d’une distribution existante est, pour moi, une imposture.

      +1

      Modifier un wallpaper ou remplacer une suite bureautique par une autre est, pour moi, une personnalisation.

      +1

      Alors qu’apporter une rupture dans le développement (de l’équipe ou de la base) d’une distribution existante est, pour moi, la définition d’un fork.

      Comme Ubuntu pour Debian, Mint pour Ubuntu, Manjaro pour Archlinux, etc…

      On ne pourra jamais pas empêcher les « libristes » de personnaliser leur distribution et de vouloir en faire profiter les autres, pour des motifs, pour certains, tout à fait louables.

      Alors, appelons un chat un chat et une distribution/une distribution et un fork/un fork.

      Et des distributions qui n’apportent qu’un nouveau thème / jeu d’icone du gaspillage 😀

  5. Ce genre d’article explique pourquoi je ne vais plus suivre ce blog.
    Ça doit être la dixième fois que j’entends cette air offensé de « mon dieu, on ne pensent pas comme moi, alors que j’ai des arguments ! » Terrible.

    Oui t’as des arguments, non il n’y a aucune raison de le prendre personnellement, ça ne fait qu’alimenter de la bêtise et des attaques sans aucun sens. Aussi on a déjà lu ça. Encore et encore.
    /EOF

  6. Salux,

    Ouahh … eh bien, en voila donc des paroles … LoL

    J’avoue en être aussi las de voir cette prolifération de fork qui ne servent en fait qu’à dénigrer le monde du Libre .. cela ne m’étonne pas que les « autres » se foutent de nous …

    Et ils ont bien raison, car sortir une distro parce que on a juste changer le papier peint de la chambre, ça me gonfle.

    J’ai testé une distro récemment, qui en fait … avait juste ajouté les miroirs d’application non réglementé dans leurs charte.

    Cela m’a tué .. d’autant que c’était d’une instabilité à mourir.

    Si on veut faire son environnement, j’estime que les distro originaux ont de superbe wiki et de la documentation à profusion.

    Si avec cela, on n’y arrive pas, … ben rester sur Windows ou Mac, car vous aurez beau essayer, cela ne passera pas 🙂

    Et pour le reste … si lire Fred vous fait chier …. aller donc aux toilettes ….

    @Pluche
    Gerinald

  7. Tiens, Scoffoni Philippe qui exporte son bla bla habituel et stérile ici.
    Bah, fallait s’y attendre, critiquez de manière inutile le Libre, il viendra hostire de faire avancer les choses 🙂
    Faudrait peut-être comprender une fois pour toute que généraliser à partir de quelques détails est idiot. Bref jeter le bébé et l’eau du bain est bien le summum de l’intelligence. Dénigrer les forks parce qu’il y a dans le lot des pseudos forks inutiles participe da la même prouesse, tout comme dire que les développeurs dans leur ensemble n’écoutent pas les utilisateurs est là aussi le summum de la bêtise.
    Mais, bien sûr, dénigrer les dénigreurs avec leurs propres procédés est en soi évidement stérile. Donc ce sera le seul commentaire sur le sujet 🙂

    1. Faudrait peut-être comprender une fois pour toute que généraliser à partir de quelques détails est idiot.

      Il est vrai que dans mes articles, je balance aux toilettes les principes même du fork…

      Dénigrer les forks parce qu’il y a dans le lot des pseudos forks inutiles participe da la même prouesse, tout comme dire que les développeurs dans leur ensemble n’écoutent pas les utilisateurs est là aussi le summum de la bêtise.

      Et nier qu’il existe une politique du fork compulsif qui fait plus de mal que de bien, c’est interdit ? 😀

      Mais, bien sûr, dénigrer les dénigreurs avec leurs propres procédés est en soi évidement stérile. Donc ce sera le seul commentaire sur le sujet 🙂

      Simplement il faut savoir si le logiciel libre doit rester un domaine de développeurs ou un domaine de coopération entre les développeurs et les utilisateurs.

  8. « Simplement il faut savoir si le logiciel libre doit rester un domaine de développeurs ou un domaine de coopération entre les développeurs et les utilisateurs. »

    Et d’après toi ? peux-tu raisonnablement prétendre que tous les développements se font en étant sourd aux demandes des utilisateurs ? sérieusement ? Non, faut arrêter avec cette stupidité. Dire qu’une interface ne nous convient pas ne signifie pas que les développeurs l’ont faite contre les utilisateurs. Il ne faut pas généraliser ses propres besoins à l’ensemble du monde.

    Pour la énième fois si vous voulez de la centralisation, un décideur mondial et prétendument bien inspiré et bien allez sur Apple.

    1. Et d’après toi ? peux-tu raisonnablement prétendre que tous les développements se font en étant sourd aux demandes des utilisateurs ? sérieusement ? Non, faut arrêter avec cette stupidité.

      Jamais dit que c’était le cas. Simplement qu’il faut savoir équilibrer les deux plateaux de la balance !

      Dire qu’une interface ne nous convient pas ne signifie pas que les développeurs l’ont faite contre les utilisateurs. Il ne faut pas généraliser ses propres besoins à l’ensemble du monde.

      Jamais dit cela non plus !

      Pour la énième fois si vous voulez de la centralisation, un décideur mondial et prétendument bien inspiré et bien allez sur Apple.

      Il faut juste que le monde du logiciel libre se responsabilise un peu. On ne pourra pas avoir éternellement 15 environnements de bureau. Déjà que deux fusionnent car leur fondement et leur but est proche, oui, je parle de RazorQt et Lxdm.

      Ce qui prouve que la coopération peut exister, et cela fait plaisir !

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