Bilan GhostBSD : Au final ça donne quoi ?

Le mois s’est donc déroulé. Dans les modifications effectuées, j’ai rajouté Vice – ainsi que les paquets alsa-utils et alsa-plugins pour avoir la sortie son. Ainsi que Dosbox-X et Fuse-emulator (pour le ZX Spectrum).

Sur le plan des mises à jour, c’est le néant ou presque, ayant dû avoir peut-être dans les 15 à 20 mises à jour en l’espace d’un mois. Ce qui est ennuyeux, c’est le manque de mise à jour, surtout quand des failles de sécurité sont dévoilées.

J’ai comme l’impression – trompeuse j’espère – que le projet ne suit pas vraiment sa base en terme de mises à jour de paquets. Pour les mises à jour système, je ne peux pas dire. Je suis souvent passé par l’outil update-station, n’ayant pas envie de potentiellement casser l’installation avec l’utilisation d’un freebsd-update.

Je n’ai pas hésité à faire un pkg update -f suivi d’un pkg upgrade, mais la plupart du temps en vain. Mis à part une grosse mise à jour le 3 juin 2025 avec entre autres Mozilla Firefox, je me suis brossé pour les mises à jour !

C’est dommage car le projet semblait prometteur au premier abord. Avec la reconstitution que j’ai effectué en partant d’un FreeBSD classique, j’ai une moyenne de 2 ou 3 mises à jour par semaine, parfois plus, surtout avec des outils comme Mozilla Firefox.

Pourrais-je conseiller GhostBSD ? Pas vraiment. Son manque de mise à jour, surtout au niveau des paquets installés joue contre le projet. Je n’ai pas eu l’occasion de tester la montée en niveau avec FreeBSD 14.3 qui sortira – est sorti, le tout dépendant du jour où vous lirez cet article – le 10 juin 2025…

Ou peut-être un peu avant, ce qui voudra dire que l’équipe de développement n’aura pas encore pris en compte la montée en version de FreeBSD.

C’est donc un bilan en demi-teinte. Je m’attendais à mieux, je dois le dire, donc je suis un peu déçu !

Quel bilan je tire de mes presques 16 années sous Archlinux ?

En ce mois de mai, j’aurai dû fêter mes 16 ans sous Archlinux comme OS principal. En effet, j’avais franchi définitivement le pas en mai 2009. Depuis ma migration sous MS-Windows 11 fin mars 2025, j’ai eu l’occasion de réfléchir à mon utilisation d’Archlinux sur les derniers mois, voire les dernières années.

Je me suis aperçu que j’étais dans une espèce de routine quotidienne. Faire un petit yay pour être à jour au niveau de la logithèque et de l’OS. Je restais aussi pour une raison plus pratique : la maintenance de plusieurs dizaines de paquets sur AUR.

C’était une des raisons qui me faisaient rester sur Archlinux, même si je m’étais un brin encroûté au fil des années. Au début, j’étais content, car j’avais trouvé une réponse à mon besoin de fraicheur au niveau des logiciels. J’ai eu ma période de casse-couilles archlinuxien avant de me dire que je n’étais pas non plus un membre de l’élite linuxienne.

Avec des projets comme EndeavourOS ou dans une moindre mesure Manjaro, le côté élitiste se fissurait petit à petit. Jusqu’à ce que je m’aperçoive que cet élitisme était plus que surfait… Et qu’il servait à faire reluire l’égo de certaines personnes.

Ce que j’ai retiré de ma longue période archlinuxienne, c’est un amour poussé pour la ligne de commande, même si je suis loin d’être un expert dans ce domaine. J’ai aussi retiré une compréhension plus poussé d’une distribution GNU/Linux sans avoir à passer par l’étape Linux From Scratch.

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Fedora 41 sur 6 mois, bilan final.

Dernier article consacré à la Fedora 41, et sa maintenance dans une machine virtuelle durant la durée de vie principale de cette version. Je dois dire que je suis étonné de la solidité de l’ensemble. Vu ce que je lui ai mis dans la gu… tronche, le résultat est quand même agréablement surprenant.

Je ne m’attendais pas à une telle solidité, surtout après la migration de Qemu vers HyperV suite à ma migration sous Windows 11, comme je l’ai précisé dans le cinquième point d’étape.

J’ai quand même voulu savoir combien de centaines de paquets il faudrait que je récupère pour faire la mise à jour avec la commande sudo dnf system-upgrade download --releasever=42 Plus de 2800 paquets au total. Y a pas à dire, ça calme 🙂

Et l’étape  pour lancer la mise à jour en redémarrant…

Cependant, je ne l’ai pas effectué, ayant déjà fait un test de ce style à l’époque du quatrième bilan d’étape en mars 2025. Billet auquel je vous renvoie.

Mon seul regret, c’est l’absence de montée en version de Gnome durant la vie de la Fedora 41.

Cela conclue toutes les expériences que j’ai mené depuis octobre 2024. Ferais-je d’autres expérience de ce type ? Je ne le pense pas, mais cela a été intéressant de faire tenir sur la durée une telle machine virtuelle.

Ma première semaine sous MS-Windows 11, quel bilan ?

Il y a une semaine, avec l’aide de Baba, je migrais mon PC – via un nouveau nvme – vers MS-Windows 11. Je dois dire que la semaine s’est très bien passée, cela a été surtout une semaine d’adaptation, de configuration, et d’ajouts de programmes divers et variés comme mes émulateurs, des outils pour gérer ma musique et surtout tout ce qui est bureautique libre. Côté virtualisation, j’ai abandonné l’idée d’utiliser VMWare au profit de VirtualBox, plus léger et mieux adapté à mes besoins.

Pour retrouver le mélange thème sombre (du système) avec la page blanche dans LibreOffice, je suis passé par un thème thiers, dénommé « Light Application Color ».

J’arrive à m’habituer à l’ergonomie générale de MS-Windows 11, surtout après des années de Gnome 3.38 à Gnome 48. J’ai encore le réflexe d’appuyer sur le bouton Windows comme je le faisais sous Gnome, et ça m’ouvre le menu démarrer que je trouve pas si mal que cela, même mieux que celui que j’ai connu jadis sous MS-Windows XP.

J’ai aussi constaté une prise en charge assez puissante des différents formats d’archivage et de compressions de fichiers, ce qui fait que j’ai encore pu sauvegarder des dossiers au format tar.xz sous MS-Windows. Plus j’avance dans la connaissance de MS-Windows 11, plus je suis étonné du progrès engendrés sur les 15 à 20 dernières années.

Les points laxatifs ? L’absence de son dans les machines virtuelles Linux lancée via Hyper-V. Il faut passer par un module sonore via le xrdp. Pas franchement des plus pratiques. Je n’ai pas encore installé VMWare Workstation, mais il y a des chances que je le fasse.

L’autre point laxatif ? Le tiling dans MS-Windows 11. Il suffit que je déplace une fenêtre un peu trop haut et boum, le tiling se met en action. J’en ai parlé dans l’épisode 41 de ma série de vidéos « Clash of Fredo ».

Archlinux ne manque pas autant que je le pensais. Il faut dire que j’ai une Archlinux installée dans une instance WSL2. Et j’ai toujours mon portable sous Archlinux installée en dur. Peut-être que j’arrivais un peu à saturation avec Archlinux et le bug ouvert sur le bugzilla de kernel.org ont été des facteurs qui m’ont motivé – en partie – pour migrer à la fin du mois de mars 2025.

Il y a aussi le fait que je ne fais plus recompiler Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird, me contenant des mises à jour officielles. Ce qui me fait gagner près d’une heure par jour. Autant je trouvais l’intérêt de compiler sous Linux, autant sous MS-Windows, je n’en vois plus trop l’intérêt.

Pour conclure, j’ai le meilleur des deux mondes à mes yeux : la logithèque libre et Archlinux dans une instance WSL2, avec la logithèque de MS-Windows. Je dois dire que j’ai du retard à rattraper en terme de ludique moderne. J’ai tout juste installé Doom (celui de 2016) et j’ai tellement perdu la main que je me fais maltraiter, même en niveau bleusaille ! Ouille 😀

Un mois de Void Linux en machine virtuelle, le bilan.

Il y a un mois – à deux jours près, on va pas chipoter pour si peu – je lançais cette expérience, après avoir migré mon eeePC d’une Debian GNU/Linux unstable 32 bits vers une Void Linux 32 bits pour continuer le support technique de mon ordinosaure moderne.

Je dois dire que depuis son installation, et l’installation des paquets pour faire compiler Dosbox-X et Vice en version de développement pour les deux, j’ai été de bonnes surprises en bonnes surprises. La première bonne surprise a été la simplicité avec laquelle on peut enlever les noyaux obsolètes de son installation.

Il suffit d’entrer les commandes suivantes :


vkpurge list
sudo vkpurge rm

La première commande liste les noyaux obsolètes, la deuxième permet de les enlever. Si on utilise la valeur all, tous les noyaux listés comme obsolètes sont enlevés. Il suffit d’ajouter après le rm les références en question. La deuxième bonne surprise, c’est la facilité avec laquelle on peut enlever les paquets orphelins.

Il s’agit de la commande sudo xbps-remove -o. Par contre il faut bien vérifier si des paquets importants ne sont pas listés… Sinon, tout part en cacahuètes, donc commande à utiliser avec précaution.

Comme toute commande touchant aux paquets logiciels, soit dit en passant. L’ensemble est resté réactif, agréable à l’utilisation – runit est d’une vélocité redoutable – et je dois dire que j’ai pris du plaisir intellectuel à faire cette expérience.

J’ai du installe le paquet lightdm-gtk-greeter-settings pour avoir un avatar sur la page de connexion lightdm. Cela m’a pris deux minutes, montre en main.

Deux points noirs cependant : la vieillesse de l’image ISO d’installation (sortie en mars 2024) et le fait que Gnome soit encore en version 46, mais ça doit dépendre du temps libre de la ou des personnes qui s’occupe du port en question.

Comme disait Hannibal dans « L’Agence Tous Risques » : J’adore quand un plan se déroule sans accroc, ce qui a été le cas ici. Autant dire que tant que le 32 bits sera supporté par Void Linux, mon eeePC continuera d’être utilisable pour ce que j’attends de lui. Après, ce sera une pièce de musée ayant bien vécue 🙂