C’est un ovni… Non, c’est KROG ! :)

Un coup de coeur musical que je dois à l’ami Toine du site @diffuser.net. Comme chaque semaine, il nous propose son coup de coeur hebdomadaire. Même si je tombe rarement en accord avec lui, pour une fois, je suis d’accord avec son choix.

Prenez de l’électro-pop, rajouté une dose de sonorités médiévale (au sens noble du terme), mélangez bien le tout, et vous obtiendrez KROG.

D’origine suédoise, ce groupe prend des mélodies typiques de l’électro-pop, mais les marient à merveilles avec des sonorités médiévales, à l’image de ce qu’à fait Ritchie Blackmore en mariant le rock et les musiques médiévales dans son dernier groupe avec sa quatrième épouse, Candice Night.

Les mélodies sont somptueuses, éthérées, planantes, reposantes. C’est un très bon EP, qui est disponible en numérique ou dans un modèle avec une clé USB et son bracelet. Et n’oubliez pas que 25 SEK ça fait environ 3 €.

Maintenant à vous de voir, mais j’ai adoré !

« When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers : un bon aperçu de l’album Radioland ?

The Dark Flowers est un groupe anglais, ou plutôt un supergroupe à l’image de « This Mortal Coil », composé de Jim Kerr, Peter Murphy, Paul Statham, Dot Alison, Shelly Poole, Helicopter Girl, Catherine Ad et Kate Havnevik.

Leur premier EP de 4 titres est sorti en juillet 2012. C’est un album qui propose un mélange de musique acoustique, de la pop, avec une petite dose de musique country.

Le premier titre de l’EP, éponyme prend toutes les influences listées au dessus, et donne un titre assez rythmé, assez entraînant, et permet d’accrocher l’oreille de l’auditeur avec un grand plaisir. La voix de Shelly Poole donne un côté aérien au titre.

Le deuxième titre, «  »Night Is A New Day » est plus branché synthétiseur comme ce qu’on pouvait entendre dans les années 1980. La voix de Jim Kerr donne un côté velouté à l’ensemble du titre.

La troisième piste « No Trains Stop Here » est vraiment largement plus acoustique, et est enchanté par la voix de Catherine AD. Et me fait un peu penser à la version de « Song of the siren » sur l’album « It’ll end in tears » des This Mortal Coil.

La dernière piste finit de convaincre les oreilles. Inutile de préciser que j’ai acheté un des derniers exemplaires disponibles. Il en reste moins de 40 au moment où j’écris cet article, le 25 mai 2013.

A noter que de cet EP sont tirés 3 des 12 titres du premier album, intitulé « Radioland » qui est disponible entre autres sur Amazon. Seul « Night is a new day » n’est pas dessus. Et il n’est pas impossible que j’achète l’album du groupe.

Sully and The Benevolent Folk : « The Odd Sea », un album concept intéressant.

C’est en suivant le fil twitter d’Amanda Palmer que j’ai pris connaissance d’un travail assez atypique.

 

Celui de Sully, qui acheta un ukulele pour apprendre à en jouer. Ecrivant un titre par jour pour pour maitriser l’instrument, il a été rejoint par la suite par 25 autres musiciens de différents univers pour donner de la substance aux titres créés. Il en est resté un album de 15 pistes, « The Odd Sea« .

Mis il ne faut pas croire que c’est du simple ukulele. Il y a par exemple des mélanges intéressants.

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L’industrie des copieurs de galettes plastifiées nous prend-t-elle pour des con(ne)s ?

Parfois les actualités se bousculent. Plusieurs actualités m’ont inspiré cet article. La première, c’est la sortie du Rapport Lescure qui est une volonté de taxer encore plus en donnant toujours moins de droits aux utilisateurs.

L’April ou encore la Quadrature du Net ont mis en avant les points faibles du rapport : l’April en parlant de la présence des DRMs, menottes numériques qui tue l’offre légale outre le prix et les limitations d’utilisations qui sont au mieux risibles, et la Quadrature du Net qui montre le rapport que le rapport a été plus ou moins téléguidé par l’industrie culturelle.

Dans un long article intéressant, maître Cyrille sur son arbre perché (désolé !), nous parle d’un frein à l’offre légale, le prix. En prenant toujours le même exemple :

[…]
Comme je l’ai déjà évoqué il y a plusieurs années, on ne peut pas continuer de cette façon, des gens qui sont prêts à payer 600 ou 700 € pour un smartphone d’un côté mais qui refusent de payer quelques euros pour une œuvre culturelle. Comme je l’ai déjà écrit, on ne peut pas avoir 95% de pirates, le système ne peut pas fonctionner, c’est trop. Comme je l’ai enfin écrit on aura beau m’expliquer que le piratage n’a aucune incidence sur les ventes de produits culturels, je n’y crois pas.[…]

En effet, en prenant un cas que je connais, ça m’a permis de m’acheter une partie non négligeable de ma collection de galettes plastifiée qui avoisine les 550 références. Et pour les smartphones à 600 ou 700 €, combien les achètent nus ? Simple question, hein 🙂

Le noeud du problème, c’est le prix. Oui, les biens culturels sont trop chers. Il n’est pas rare de voir des CD à 16 € pour un simple. Si on sort en gros 20% de TVA et 3 à 4% de marge du distributeur, le CD coute à produire… environ 11 ou 12 €. Et sur les 11 ou 12 €, combien toucheront les artistes qu’ils soient ultra connus ou débutant ? 2 ou 3 € dans le meilleur des cas ?

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~ de iamthemorning : une énigme musicale si agréable à déchiffrer !

J’ai déjà abordé cet album sans vraiment en parler plus longuement. Après avoir pu acheté sur leurs conseils éclairés l’album « Suites » de Kubikmaggi, j’ai eu envie de parler de cet album que j’ai découvert il y a plusieurs mois.

Iamthemorning, c’est un duo originaire de Saint Petersbourg.

Leur musique est un mélange de piano, de cordes, de mélodies post-rock, d’une douceur incomparable. Sans oublier un soupçon de tendance « progressive » qui se justifie par la recherche au niveau de la composition de certains morceaux.

L’album est composée de plusieurs parties, chacune séparée par un morceau ~ qui sert d’interlude et d’une pause qui articule les différentes pistes. Il y a en tout et pour tout sept interludes.

A noter que c’est un album publié sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND.

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C’est mercredi, c’est musique.

Oui, je sais, je comptais ne rien publier aujourd’hui, mais j’ai changé d’avis.

  • Si vous aimez le bon gros rock qui ne se prend pas la tête, Ilan Rubin propose un nouvel album de son groupe « The New Regime », « Exhibit A ». Uniquement disponible en numérique, apparemment. Dommage, j’aurais bien voulu la galette qui va avec 😉
  • Nikos alias Zero Project propose une nouvelle version d’une ancienne piste, « Woman » en version acoustique. Merci à Agnès de Destination Passions pour l’info.
  • J’ai reçu il y a une quinzaine de jours un courrier d’un groupe espagnol « They » pour me vanter leur musique. Vous prenez des habits à la Blues Brother pour le chanteur et le guitariste, des titres en anglais classique pour du rock classique. Pas de quoi fouetter à mort un âne avec des figues molles, mais ça pourrait vous plaire, donc je fais toujours passer.
  • Si vous aimez le Folk rock progressif avec des clins d’oeil, à Jethro Tull, Eyevory et l’album « Euphobia » vous plairont sûrement. Merci à Greg pour l’info !

Je sais c’est court, mais mon actualité musicale est limitée en ce moment, donc…

Kubikmaggi : Si vous aimez le jazz teinté de progressif…

…foncez ! Alors que je jettais un oeil sur mes artistes préférés sur Bandcamp, et que j’ai vu que le duo « iamthemorning » proposait à nouveau un digipack de son premier album (dont j’ai parlé en vitesse en juillet 2012, en suivant les recommandations je suis tombé sur l’EP du groupe russe « Kubikmaggi« , appelé « Suites« .

Pour définir le style de ce groupe de jazz russe, c’est simple : vous prenez du jazz classique, avec des influences rock, progressive, une voix féminine, celle de Kseny Fedorova, et vous obtenez un album de seulement 5 pistes… Mais dont la plupart des pistes dépassent allègrement les 11 minutes !

Ce sont des compositions très enlevées, où le jazz se dispute la première avec des tendances plus éclectique. Le jeu des cordes, du piano ou encore des percussions donnent des pistes où l’oreille de l’auditeur est toujours surprise.

Adorant les mélanges un peu bizarre, dès la deuxième piste où la voix de la chanteuse carresse les instruments, j’ai craqué. Bien que ne connaissant que trois mots – environ – de la langue de Tolstoï, j’ai été charmé par ce russe chanté.

Inutile de préciser que j’ai commandé un album en version digipack auprès du groupe. Et même si le délai annoncé est de 21 jours pour la livraison, j’espère le recevoir bien avant !

Le plus simple : écoutez et faites-vous votre propre opinion ! 🙂

Losing Faith, le titre d’Hungry Lucy qui me fait pleurer à chaque fois.

En dehors du rageux « The Show Must Go On » de Queen, il y a un titre du duo Hungry Lucy qui m’arrache des larmes à chaque fois. C’est la troisième piste du EP « Before We Stand We Crawl« . C’est la piste « Losing Faith ». C’est le genre de piste que je peux me passer 4 ou 5 fois en boucle, sans m’en lasser.

Bonne soirée ! 😀

Griseus d’Aquilus : du métal symphonique de haut vol ?

Je m’intéresse depuis quelques temps au métal symphonique, comme le prouve les billets sur Eidon et Seven Nails.

Fouillant Bandcamp, je suis tombé sur le premier album d’Aquilus, un groupe australien. C’est un groupe qui mélange le métal symphonique, avec des influences folk, du progressif et des influences néo-classique.

Un mélange détonnant. Mais un mélange qui vous emporte facilement. Dès la première piste, Nihil (qui dure 14 minutes !), on est saisi par le mélange des genres qui ne laisse pas indifférent. Soit on adore, soit on déteste.

Et les 14 minutes de la première piste sont bien remplis. On passe de rythme typiquement métal et lourd à des envolées lyriques.

Et si vous pensez que 14 minutes, c’est long, alors, trompez-vous ! L’ultime piste dure 17 minutes 30 ! La piste la plus courte, seulement 5 minutes 35. Mais on ne peut pas parler d’un album en se basant sur la longueur de ses pistes. Chacune d’entre elles développe son univers qui lui est propre.

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Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !