Bienvenue sur le blog d’un sombre c****d incompétent ou sur celui d’un amateur du logiciel libre ?

Décidément, je paye cash le fait d’avoir fait un article sur l’OpenSuSE. Outre le fait que les commentaires ont parfois volé bien bas, comme je l’ai précisé dans un billet récent, je viens d’être traité à demi-mots comme un sombre c****d incompétent par une personne qui se présente comme un ingénieur en informatique dans un domaine pointu. Tant mieux pour la personne en question.

Je vous renvoie au commentaire en question.

J’ai franchement apprécié d’être traité ainsi. J’ai été attaqué sur le fait d’utiliser une machine virtuelle, n’ayant pas les moyens ni la place d’avoir une machine consacrée à des tests en dur qui serait par définition aussi biaisés que des tests en virtuels. Je vous renvoie à cet article d’avril 2015 sur l’impossible exhaustivité des tests. Ainsi que sur le survol des distributions qui me sont souvent reprochés.

Je tiens à citer deux passages du commentaire en question :

A titre personnel, j’ai été utilisateur pendant des années de ArchLinux et quand on vous entend, pour le coup en vrai VRP, proférer que cette distribution serait quasiment la seule qui soit digne d’intérêt, il y a de quoi glousser, quand on voit le peu de fiabilité qu’elle représente, surtout en matière de mise à jour, où elle représente un vrai risque !

Il est vrai que je suis payé par l’équipe d’Archlinux pour faire une promotion sans faille de la distribution. Que je n’ai jamais eu la dent dure contre elle par le passé, en dehors de mes billets techniques et pratiques sur la dite distribution qui requiert un minimum de patience, de connaissances et surtout de capacités de lecture.

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« 36-15 my life » : Être écrivain amateur, ce n’est pas une sinécure.

Comme vous le savez si vous me suivez plus ou moins sur cet humble blog, j’ai l’audace de me considérer comme un écrivain amateur, et je tiens à cet adjectif qualificatif. Je suis loin de l’image du professionnel qui peut passer la journée derrière son clavier à pisser du texte au kilomètre. Je passe souvent des périodes de grands creux, qui peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Ce qui explique parfois la profusion d’articles sur le blog 🙂

Pour tout dire, en dehors de mes écrits en libre accès et les deux premiers tiers de ma saga de science fiction dystopique auto-édité, j’ai au moins deux projets sur le feu. Les deux sont encore en brouillon, et arrivent à la terrible soixantième page.

C’est pour moi, quand j’ai la paix mentale et sociale, le résultat d’environ trois semaines de travail, tard le soir, soit sur mon ordinateur portable, soit sur mon eeePC. J’applique quelques principes tirés du NaNoWriMo, en le rendant plus vivable pour un écrivain amateur : 1000 mots par jour, 6 jours par semaine.

Essayez de faire cela sur une semaine, et vous verrez que cela n’est pas si évident qu’on pourrait le penser au premier abord. Outre le fait que cela demande une forte consommation de produits contenant de la caféine, il faut aussi pouvoir se poser, se mettre dans une ambiance de travail propice. Pour moi, c’est avec de la musique, parfois dans le plus simple appareil pour être à l’aise, avec du chocolat en quantité industrielle à portée de main.

La soixantième page est celle où on commence à se dire : où j’en suis ? Ai-je respecté les idées de départs pour mes personnages ? Est-ce que je prends du plaisir à rédiger l’histoire ? Dois-je la poubelliser sans autre forme de procès ? Ai-je besoin de rédiger un texte plus court pour me ressourcer ?

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