Vieux Geek, épisode 289 : « One Must Fall: 2097 », le jeu de baston de 1994 sur PC.

On associe souvent les jeux de bastons à l’univers des consoles et des bornes d’arcade. Il y a des licences célèbres dans ce domaine : Street Fighter, Mortal Kombat, Battle Arena Toshiden, Karateka (sur Apple II) ou encore Yie Ar Kung Fu.

Envisager un jeu de baston rapide et nerveux sur PC, spécialement au début des années 1990, ce n’était pas très réaliste.

Cependant, en 1994, Diversions Entertainment propose une titre de baston qui sera publié par Epic MegaGames, « One Must Fall: 2097 ». On est dans de la baston entre robots – ça change un peu des humains qui se tapent dessus.

Il y a un scénario qui est proposé pour expliquer le pourquoi du comment, mais comme pour les FPS, le scénario dans un jeu de baston, c’est un peu inutile.

Ce jeu est très complet : outre le choix important de concurrents que l’on peut incarner (une dizaine) avec autant de robots différents, la possibilité de faire des matchs simples, en 3, 4, 5 ou 7 rounds, il y a aussi un mode tournoi, plus stratégique qui permet de rallonger la durée de vie du titre.

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Vieux Geek, épisode 270 : Marathon, le Doom d’Apple.

Quand Doom est sorti en 1993, il a mis une claque au jeu en vue subjective. Déjà que son père spirituel, Wolfenstein 3D avait fait son effet, on est dans une claque monstrueuse.

Dans le monde Apple, à l’époque sous le système 7.1.1, le choc est grand. Le jeu d’id Software ne sera jamais porté dans le monde de la pomme.

Mais cela n’empêche pas un studio de développement, Bungie Software qui développera plus tard la saga Halo, de proposer un FPS, « Marathon », qui sort fin 1994.

Uniquement sorti sur Apple à l’époque, on y joue le rôle d’un officier de sécurité à bord du vaisseau colonial « Marathon ». Celui-ci est attaqué par une race extra-terrestre, les Pfhor. Contrairement à Doom qui est plus nerveux et qui se résume à finir chaque niveau puis épisode en un seul morceau, Marathon propose une expérience plus interactive avec des ordinateurs de bords qui servent d’informateurs.

Il y a deux suites qui sortent, « Marathon 2 : Durandal » et « Marathon : Infinity » respectivement en 1995 et 1996. Seul « Marathon 2 : Durandal » sort sur PC.

En 2000, juste avant que Bungie ne soit racheté par Microsoft, le code source de « Marathon 2 » est libéré. C’est ainsi que nait le projet du nom d’Aleph One qui permet de jouer la trilogie officielle de Bungie sur d’autres plateformes que le Mac.

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Vieux Geek, épisode 249 : Doom 1.25, une version spéciale Sybex.

En 1994, Doom premier du nom était à peine sorti que l’équipe d’id Software travaillait d’arrache-pied pour créer Doom 2. Cependant, certains éditeurs avaient bien compris que ce titre avait révolutionné le monde du jeu vidéo et Sybex demanda à Jonathan Mendoza de prendre contact avec l’équipe d’id Software pour écrire un livre consacré à Doom premier du nom, listant tous les secrets disponibles et en mettant au point des stratégies de survie pour chaque niveau.

Le livre est sorti en mars 1994 sous le nom de « The Official DOOM Survivor’s Strategies & Secrets » traduit en français par « Doom Stratégies et secrets ». Il était fourni avec deux disquettes, celle de la version 1.25 du titre phare d’id Software.

J’ai possédé à cette époque ce livre que j’ai depuis longtemps perdu et qui est désormais limite introuvable, spécialement sur eBay où il est effroyablement cher. Non, je ne dépenserai pas une petite fortune pour ce bouquin. Être nostalgique ne veut pas dire être un portemonnaie ambulant !

J’ai pu dénicher un pdf de la version anglaise et j’ai apprécié un passage du livre qui parlait de la violence dans les jeux vidéos. La tuerie de Columbine par Eric Harris et Dylan Klebold, deux fans de Doom, n’aura lieu qu’en 1999. Je ne résiste pas au plaisir de vous copier la version originale puis sa traduction par la suite.

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Culture et confinement, épisode 4.

Je dois dire que je profite de ce deuxième confinement pour me faire quelques plaisirs culturels, comme découvrir des films vieux de plus de 25 ans dont ma connaissance se limitait à une affiche et parfois une bande annonce.

Le premier film dont j’ai envie de parler, c’est « The Shawshank Redemption », connu en France sous le nom « Les évadés ». L’histoire se déroule sur une vingtaine d’années et raconte les mésaventures de Andrew Dufresnes, joué par Tim Robbins, accusé à tort du meurtre de sa femme et de son amant et de ses compagnons de mésaventures dont un magistral Morgan Freeman dans le role de Red, le « brocanteur » de la prison qui arrive à tout faire passer, même les objets les plus incongrus.

Je dois dire que c’est un film qui passe sans qu’on s’en rende compte. Il dure plus de 2 heures et il m’a littéralement collé à l’écran. C’est un film très dur, surtout quand on voit des gardiens tabasser à mort des détenus – mais qui vous prend aussi aux tripes. Un peu comme « La ligne verte ».

Dans la série « grands classiques que j’ai enfin vu », parlons d’un des films les plus connus de l’année 1957, « 12 Angry Men » ou « 12 hommes en colère » de Sidney Lumet. Dans ce drame, on vit les débats houleux d’un jury qui doit décider d’envoyer sur la chaise électrique un jeune homme de 18 ans. Henry Fonda, le juré n°8 est le seul à ne pas croire en la culpabilité de l’accusé.

Dans cette tragédie qui unient les trois unités (temps, lieu et action), on voit le combat mené par Henry Fonda. On ignore jusqu’à la fin quelle sera la décision du jury. Le film n’a pas trop mal vieilli, surtout quand on se souvient que le film a été tourné au milieu des années 1950.

C’est tout pour cet article. En espérant vous avoir donné envie de voir ou revoir deux classiques du cinéma américain, loin des « blockbusters » actuels au scénario qui tiennent sur un ticket de métro 🙂