La solitude du « grammar nazi » en herbe…

Je suis loin d’être le « grammar nazi compulsif » que j’ai croqué dans une chronique de mon projet en cours de rédaction (du moins au 26 février 2016) « Allez sans rancune ! ».

Mais par moment, ça me chatouille vraiment le clavier de corriger les textes que je vois sur les forums ou sur mes fils de discussions, que ce soit sur mon compte google+ ou sur mon compte de la framasphère*.

J’ai parfois les yeux qui saignent à force de lire les erreurs de français écrit parmi les plus basiques. Avant que certaines personnes ayant des problèmes pour uriner à la température du corps humain viennent me chercher des poux dans la tête avec une réforme de l’orthographe, réforme non obligatoire mais conseillée dans son application qui date de 1990, après les réformes de 1878 (qui touchait l’application du tréma entre autres) ou celle de 1835 qui donne au français son apparence moderne, comme le pluriel des mots en « -nt » qui deviennent alors « -nts » au lieu de « ns ». Ce qui était plus logique.

Avant qu’on me sorte que seuls les enfants et les jeunes écrivent comme des gorets, j’ai envie de demander aux personnes qui ont connu l’épreuve du certificat d’études comme seul examen vraiment important (en gros, les sexagénaires, septuagénaires, octogénaires, nonagénaires voire centenaires) s’il n’y avait pas à l’époque où ils étaient en classe des élèves qui écrivaient de manière phonétique, laissant la sémantique de côté. Il serait étrange que la réponse soit négative.

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« Hanté » d’Errantia : un album concept intéressant.

Tous les genres musicaux ont leurs albums concepts. Parmi les plus connus ? « Sergent’s Pepper Lonely Hearts Club Band » des Beatles (1967), l’opéra-rock « Tommy » des Who (1969), « L’homme à tête de chou » de Serge Gainsbourg (1976), ou encore « Dark Side of The Moon » des Pink Floyd. Dans la sphere en croissance constante du metal, je citerais « Ghosts I-IV » de Nine Inch Nails (2008).

Errantia est un groupe de metal mélodique français qui a développé un concept intéressant : le métal « hanté ».

Leur premier album, intitulé « Hanté » est sorti début novembre 2015. Il reprend plusieurs tendance du metal à savoir le mélodique, le progressif, le symphonique et le gothique pour en faire sa propre variante.

L’album est assez court, ne faisant que 37 minutes environ, et 6 pistes. Soit des pistes tout de même assez longues, dans les 6 minutes de moyenne.

Après une courte piste d’introduction qui fait penser à une comptine un peu sombre, on attaque le coeur de l’album. La deuxième piste, « Sin Dias » nous offre une mise en oreille classique pour le metal. La voix de la chanteuse donne un côté fantomatique à l’album.

Sur tout l’album, les chants sont soit dans la langue de Cervantes, soit dans la langue de Molière. Ça fait un peu bizarre au début, surtout quand on a l’habitude de la langue de Shakespeare, mais c’est vraiment efficace. On s’imagine en train de se promener dans une maison abandonnée, en espérant ne pas faire de mauvaises rencontres 🙂

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Mate-Desktop 1.13.0 : un aperçu rapide ? :)

Alors que Mate-Desktop continue son bonhomme de chemin, j’ai appris l’existence des premières versions de développement 1.13.x des différents outils de l’environnement, en suivant le compte du projet sur le réseau à l’oiseau bleu.

J’ai donc voulu voir à quoi ressemblait cette première version de développement qui donnera Mate 1.14.x dans le courant de l’année 2016. J’ai donc farfouillé sur le wiki, et en utilisant les paquets de sources disponibles ainsi que les recettes officielles pour Archlinux – adaptées pour la nouvelle génération – j’ai lancé la compilation de Mate Desktop 1.13.0. Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire compiler la version expérimentale, celle basée sur GTK3. Je l’utilise déjà avec Mate Desktop 1.12.x sur mon ordinateur portable et mon eeePC… Donc 🙂

Pour me simplifier la tâche, j’ai cloné une machine virtuelle Archlinux basique (avec un Xorg préinstallé) dont je me sers pour mettre à jour mon tutoriel d’installation mensuel.

Après avoir récupéré chacun des paquets de la liste ci-après avec l’outil yaourt, j’ai modifié le PKGBUILD et mis à jour les sommes de vérifications pour compiler les logiciels. J’étais ainsi certain d’avoir toutes les dépendances. En gros, la commande suivante avant de lancer la compilation des éléments constitutifs de Mate :

makepkg -g >> PKGBUILD ; makepkg -s ; sudo pacman -U nom-du-paquet

À chaque fois que cela a été possible, j’ai utilisé le paquet en « -gtk3 ». La liste est quand même assez longue…

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 6 : 0.A.D.

Pour ce sixième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de 0.A.D. C’est un projet titanesque de gestion stratégique en temps réel qui se passe sous l’antiquité. Un peu à l’image des Civilization (qui était en tour par tour et sur lequel j’ai passé des dizaines d’heures sur mon Amiga 1200), on doit faire vivre sa propre civilisation entre -500 et 500 de notre ère.

Conçu à l’origine comme une extension d’Age Of Empires II, le projet né en 2000 deviendra un projet indépendant en 2003. Entre 2003 et 2009, le projet reste classiquement en développement non ouvert pour être publié comme gratuiciel (freeware dans la langue de Winston Churchill).

En 2009, l’équipe décide d’ouvrir le code source. Depuis, 3 versions pré-alpha et 19 alphas (donc instable et partiellement incomplètes) se sont succédées. Sur certains plans, une telle durée de développement pourrait faire penser à un titre célèbre pour avoir été synonyme de vaporware, Duke Nukem 4 Ever qui a été annoncé en 1997 et publié en 2011. Sauf qu’on peut jouer avec 0AD.

Le jeu se veut de grande qualité graphique et sonore, et il montre qu’on peut produire des jeux libres avec une charte graphique qui ne pique pas les yeux. C’est un jeu assez gourmand en place, il demande en effet un peu plus de 1500 Mo de d’espace disque.

0ad-install

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Antergos, la distribution GNU/Linux pour vous écoeurer d’Archlinux ?

Je sais que je vais m’attirer des commentaires abrasifs, mais j’arrive à me poser la question au final. Car cette distribution qui tient plus de l’installateur que de la distribution à part entière possède – selon mon très humble avis de vieux linuxien (1997) et vieil utilisateur d’Archlinux (fin 2008, début 2009) – tout pour servir de répulsif à une personne voulant voir à quoi ressemble une Archlinux.

Je n’ai plus parlé dans l’ancienne CinnArch depuis une petite éternité, et j’ai eu droit à une remontée de bretelles de la part d’une personne via courrier électronique qui me reprochait mon côté binaire, mon égo surdimensionné et mon côté un peu trop brut de décoffrage concernant mon expression écrite.

Dans mon dernier article sur l’Antergos daté de fin décembre 2014, je disais entre autres :

[…]
Une autre horreur : la version proposé de LightDM. On se croirait dans un film de la série des « Mission Impossible ». C’est lourdingue au possible. Les personnes qui considèrent que GDM est lourd, je leur conseille de tester cette version revampée de LightDM qui est pourtant connu pour être assez rapide, sans tomber dans le superfétatoire.
[…]
Maintenant c’est à vous de voir. Mais je ne serai pas étonné outre mesure si courant 2015, on apprend que le projet Antergos a rejoint le cimetière de distributions GNU/Linux, bien chargé en 23 années d’existence.

Apparemment, Charles Darwin a dû se tromper sur une partie de sa théorie sur la sélection naturelle. Étant curieux, j’ai voulu voir si l’ancienne CinnArch a su corriger certains problèmes comme la lenteur d’installation, Gnome installé à moitié, et voir si le thème Numix n’est pas uniquement peu esthétique et n’est pas générateur d’artefacts disgracieux.

Pour ce faire, j’ai récupéré via Bittorrent la dernière image ISO en date, en prenant la version minimale. Quand j’écris l’article, le 21 février 2016, l’ISO s’appelle « antergos-minimal-2016.02.21-x86_64″… On peut en déduire que c’est de l’ultra-récent.

antergos

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