Quelques conseils pratiques pour trouver des bons ouvrages dans le vaste monde ultra-concurrenciel de l’auto-édition.

Quand on a acheté une tablette dédiée ou non à la lecture, tout dépendant de votre définition du confort visuel, on a envie de la remplir à moindre frais. On peut se tourner vers l’auto-édition et son offre plus que pléthorique. Car les prix de l’édition classique, ça fait hurler le portefeuille de douleur.

Que ce soit sur le magasin Kindle d’Amazon ou encore celui de la Kobo, on est rapidement noyé par l’offre disponible.

Environ 300 000 nouveautés sur le dernier trimestre chez Amazon… Je n’ai trouvé aucune statistique précise dans ce domaine pour la kobo, je suis preneur si vous en avez 🙂

300000Comment tomber sur des livres intéressants dans cette foule sans cesse grandissante et où tous les coups sont permis pour se débarrasser de la concurrence ?

Voici quelques critères que j’applique pour limiter la casse. Liste parfois subjective, mais qui permet de faire du tri.

Continuer la lecture de « Quelques conseils pratiques pour trouver des bons ouvrages dans le vaste monde ultra-concurrenciel de l’auto-édition. »

« Le Dragon blanc – Les Enfants de Prométhée, Tome 1 » de Sophie Renaudin : de la fantasy pour se réconcilier avec la fantasy ?

S’il y a un genre que j’ai du mal à aborder, c’est bien la fantasy, et ses clichés : dragon, sorcier, chevalier et autre batailles rangées. Cependant, quand je suis tombé – via twitter ? – sur le premier tome de la mini-saga de fantasy de Sophie Renaudin, je me suis dit en lisant le quatrième de couverture, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’extrait ? Ça n’engageait à rien !

Puis celui-ci m’ayant interpellé, j’ai décidé d’acheter le livre. On se retrouve dans le classique continent monté de toutes pièces. Mais au lieu d’avoir une ambiance médiévale, l’auteure nous propose un monde assez moderne : des planeurs, des métros, des dirigeables.

Continuer la lecture de « « Le Dragon blanc – Les Enfants de Prométhée, Tome 1 » de Sophie Renaudin : de la fantasy pour se réconcilier avec la fantasy ? »

Dans le monde du logiciel libre, l’utilisateur final devient-il un béta-testeur ?

Derrière cette question, c’est un constat que je tire de la baisse de qualité des distributions GNU/Linux proposées depuis quelques mois, voire un an ou deux.

Il y a toujours des distributions mal finies, comme jadis la Micro-R OS. Mais j’ai comme l’impression que cela a tendance à se généraliser.

En tant que testeur de distributions, je tombe de plus en plus facilement et malheureusement sur des images ISO proposées à la « va comme je te pousse », sans un minimum de vérification au préalable.

Pour mémoire, au 24 mai 2016, si on prend Distrowatch, il y a eu plus de 810 distributions indexées en 13 ans, et 278 encore vivantes. Sans oublier 179 sur liste d’attente… Besoin de rajouter une ISO à cette trop longue liste, en faisant « mumuse » avec des outils à la RemasterSYS ?

Le dernier exemple en date, c’est celui de la Nelum-Dev1 dont j’ai appris l’existence en fouillant sur la liste d’attente de Distrowatch.

Au début, je ne voulais pas faire d’article sur cette distribution dérivée de la Devuan qui est encore en béta au moment où je rédige ce billet, mais une remarque sur laquelle je reviendrai en fin de billet m’a poussé à le faire.

J’avais téléchargé l’ISO, datée du 20 mai 2016, et comme d’habitude en utilisant un environnement reproductible à volonté, à savoir une machine virtuelle VirtualBox, j’ai constaté que l’installateur se plantait comme un MS-Windows Millenium sous amphétamine.

Cf la vidéo ci-après.

Continuer la lecture de « Dans le monde du logiciel libre, l’utilisateur final devient-il un béta-testeur ? »

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 22 : Ah, les « Looney Tunes »…

Je tiens à dédier ce billet à Didier alias Iceman, qui dans un commentaire m’a fait me souvenir de mes dessins animés préférés quand j’étais tout petit… Les « Looney Tunes ». Dans un commentaire dans un autre billet, il disait :

[…]J’ai quand même trouvé un type à plus de 4000 critiques sur sens critique et le pire c’est qu’il arrive à donner l’impression d’avoir lu ou vu le truc. Quand on creuse par contre…[…]

Je ne sais pas pourquoi j’ai tout de suite vu ce pauvre Vil Coyote en train de tomber pour la 4500ième fois de sa falaise.

Continuer la lecture de « Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 22 : Ah, les « Looney Tunes »… »

L’auto-édition rend fou, mais j’me soigne :)

Derrière ce titre qui est un hommage à un livre sorti par le journaliste Bruno Masure en 1987, j’ai eu envie de rédiger un article plein d’humour sur le monde merveilleux et aussi sans pitié de l’auto-édition. Du moins dans sa version proposée sur le magasin d’Amazon.

Cette réflexion est partie d’une semaine plus que tendue du caleçon que j’ai pu passer sur le réseau social à l’oiseau bleu. Tout a commencé avec un coup de gueule un brin excessif, poussé le 16 mai 2016.

J’avoue qu’avec le recul, j’aurais rédigé le billet différemment, en étant un peu moins acide. Ensuite, il y a eu la volonté d’Agnès du blog Destinations Passions de sortir une liste d’auteur(e)s qui semblent utiliser les failles d’Amazon pour détourner le système proposé.

Certaines des personnes listées pourraient jouer « oui, je suis martyrisée » en oubliant que le martyr est historiquement soit la décapitation, soit la crucifixion, soit finir grillé comme une saucisse sur un barbecue.

Petite parenthèse en passante, je vous renvoie à cet excellent article sur le « bon » prix d’un bouquin numérique.

Mais continuons sur les dégats que peut provoquer la fréquentation du monde de l’autoédition à la sauce Kindle.

Continuer la lecture de « L’auto-édition rend fou, mais j’me soigne 🙂 »