« Never Two Without Three » : découvrez le « Horstcore ».

Il m’arrive d’être contacté, soit via courrier électronique, soit par un message via le réseau à l’oiseau bleu, par des artistes et groupes.

Cette fois, c’est un courrier électronique que j’ai reçu de la part du groupe Horst. Situé à Paris, il pratique un genre musical à part entière, baptisé Horstcore. C’est un mélange de post-rock et d’un genre qu’on appelle le math rock. Non, ce n’est pas un genre musical inventé par les mangeurs d’équations et de théorèmes au noms (a)variés.

C’est – merci Wikipedia – un mouvement né au milieu des années 1980, qui se composent de riffs et de mélodies le tout mâtiné d’une compléxité rythmique. En gros, des compositions tout sauf simplistes 🙂

Horst m’a donc contacté pour me parler de la disponibilité de leur troisième opus auto-produit, en téléchargement à prix libre et médiator sur la guitare (oui, faut bien adapter les expressions, non ?) sous licence Creative Commons CC-BY-NC-SA.

L’album dure un peu moins de 39 minutes. Avec 5 pistes entre presque 6 minutes et une qui approche les 11, c’est normal, non ? 🙂

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Vieux geek, épisode 64 : Chex Quest, le FPS aseptisé.

S’il y a un titre mythique du jeu vidéo qui a marqué la première moitié des années 1990, c’est bien Doom. Premier FPS en pseudo-3D avancé, il a été surtout connu en 1994 pour engendrer des casse-têtes chez les responsables informatiques qui en virait le moindre exemplaire trouvé sur un ordinateur de travail.

En 1996, alors que Quake commençait sa longue histoire, une marque de céréales – qui voulait se relancer – décida de proposer un FPS à destination des enfants. Mais au lieu de combattre des zombies dans des niveaux infernaux, Chex Quest était plus aseptisé. Au lieu du doom guy, on devient le Chex Warrior qui doit intervenir pour libérer la planète Bezoik des Flemoids, des espèces de monstres verdâtres. On est équipé d’une arme, le « zorcher » qui renvoient les envahisseurs chez eux.

Utilisant le moteur du jeu Doom, il fut proposé avec les boites de céréales de la marque en question, mais aussi avec des CD promotionnels d’AOL.

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Le « build once, run everywhere », un fantasme dans le monde du logiciel libre ?

Dans ce billet coup de gueule – oui, j’ai sorti l’orangina rouge à l’orange sanguine, je voudrai vous parler d’un truc qui me lasse au dernier point : les paquets universels ou cruci-distributions.

Comme Java qui promettait au début du « write once, run everywhere » – écrire une seule fois, lançable partout – le monde du logiciel libre voit arriver deux technologies concurrentes, Snappy poussée par Canonical et FlatPak poussé par RedHat.

Technologies incompatibles entre elles, elles entrent en concurrence avec une troisième technologie, AppImage qui veut elle aussi accomplir le fantasme de l’informatique : compiler une seule fois le code source d’un logiciel, et le lancer tel quel sur toutes les distributions existantes. En gros, reprendre le principe des fichiers images DMG d’Apple. En rajoutant la marotte actuelle en terme de sécurité, le bac à sable.

Dans un article du mois de juin 2016, Canonical faisait entendre que son projet Snappy fonctionnerait indépendamment des distributions cibles.

Un annonce a été récemment faite sur l’arrivée du daemon snapd qui permet d’avoir le support des « paquets » Snaps sur Archlinux. Il y a même une page de wiki pour le logiciel en question.

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Slackware Linux 14.2… Le retour de la vénérable distribution ancestrale.

Ah, la Slackware Linux. Elle a pour moi un goût particulier, celui de la madeleine de Proust. C’est la première distribution GNU/Linux sur laquelle j’ai mis la souris en 1996.

En mars 2016, je faisais un peu mumuse avec la Slackware 14.2rc1. Comme la Slackware 14.2 est enfin sortie, j’ai voulu la tester. Cette fois, et contrairement à l’article précédent, je vais utiliser Xfce. J’aurais très bien utiliser Mate Desktop (en me basant sur le port officiel de l’environnement pour la Slackware Linux), mais j’ai voulu rester aussi proche de l’original que possible.

Après avoir récupéré l’ISO de la version 14.2 en 64 bits, j’ai lancé mon ami VirtualBox avec les réglages habituels : 2 go de mémoire dédiée, 128G de disque, et 2 CPU virtuels.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 8 : GNU/Hurd.

Je sais, j’ai mis énormément de temps à sortir ce nouvel épisode de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », mais l’attente en valait la peine. Le huitième épisode est donc consacré à GNU/Hurd, qui est sûrement le projet le plus fou et le plus moqué du logiciel libre.

Noyau du projet GNU, il est plus vieux que Linux lui même… Dans la célèbre « dispute » entre Linus Torvalds et Andrew Tannenbaum, concernant le choix d’un noyau monolithique au lieu d’un micro-noyau (comme celui prévu pour GNU) en janvier 1992, Linus Torvalds déclara :

« […]If the GNU kernel had been ready last spring, I’d not have bothered to even start my project: the fact is that it wasn’t and still isn’t. Linux wins heavily on points of being available now.[…] »

Ce qui donne traduit ?

« […]Si le noyau de GNU avait été prêt au printemps dernier, je n’aurais pas pris la peine de même commencer mon projet: le fait est qu’il n’a pas été et est toujours pas. Linux gagne en grande partie sur le fait d’être disponible dès maintenant.[…] »

Le printemps dernier étant bien entendu celui de l’année 1991. Bref, 25 ans sont passés, et si on va sur le site officiel de GNU/Hurd, on s’aperçoit que les options sont limités. La seule distribution fonctionnelle ? Une image disque avec une Debian GNU/Hurd.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la dernière version (mars 2016), et j’ai donc suivi les instructions disponibles aussi sur la page du projet chez Debian pour tester l’ensemble. Le noyau GNU/Hurd ne semblant être fonctionnel qu’en 32 bits pour le moment.

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