Six semaines avec un clavier mécanique G-Lab Rubidium, premier bilan.

Je suis un gros utilisateur de claviers. Depuis que j’ai l’âge de 15 ans, en une année qui vit la chute du mur de Berlin, j’ai utilisé une multitude de claviers d’ordinateurs et de machine à écrire. Si, si, j’en ai utilisé.

Il y a donc six semaines, je passais à l’achat d’un clavier mécanique G-Lab Rubidium. Je me suis dit qu’un premier bilan après une utilisation quoditienne serait le bienvenue.

Comme je l’avais dit dans l’article :

[…]
J’étais donc à la recherche d’un clavier qui me permettrait d’éviter d’ici quelques années le passage sur la table d’opération pour déboucher mes canaux carpiens. Lorsque j’ai demandé conseil, on m’a dit d’essayer des claviers orientés gamer. Je n’y croyais pas trop, mais j’ai pu goûter chez un ami à ce genre de clavier… Et ce fut le coup de foudre.
[…]

Les premiers jours ont été un peu difficiles, le temps que mes mains s’habituent à cette nouvelle frappe. Mais je dois dire que depuis, ce n’est que du plaisir. Grand fan de la disposition Azerty – je sais que les bépoistes vont m’attaquer – ce clavier me procure un très grand confort de frappe, même si je tape le plus souvent en utilisant quatre à six de mes doigts.

J’ai vraiment retrouvé les sensations de frappe de mes vieux ordinateurs, que ce soit l’Amstrad CPC 6128 ou encore mon Amiga 1200. J’ai vraiment l’impression d’avoir une trentaine d’années de moins quand je je me mets à taper de longs textes sur le clavier. Le gros point noir est de devoir utiliser MS-Windows si on veut changer l’éclairage des touches. Mais bon, une petite machine virtuelle avec un MS-Windows 10, ce n’est pas mortel.

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Petit message en passant…

Il arrive des moments de changement. En cette fin du mois d’avril 2021, le blog vient de migrer sur un hébergement tiers, quittant l’espace sur les pages personnelles de free qu’il occupait depuis septembre 2005. Et oui, plus de 15 ans !

Si vous avez laissé un commentaire sur un de mes billets entre 11 h 30 et 16 h 30 en ce 25 avril 2021, il aura été perdu par la migration. En effet, l’export de la base de données ne contiendra pas le commentaire que vous auriez pu poster, désolé.

Désormais, le site va être accessible en https via un déplacement automatisé. Son adresse officielle sera maintenant : https://blog.fredericbezies-ep.fr/

Il peut arriver que des anciens liens soient cassés, je tiens à m’en excuser.

Sans entrer dans des détails rébarbatifs – dont un long transfert de fichiers et un encodage de base de données un peu cavalier – la migration ne s’est pas trop mal passée.

Vieux Geek, épisode 267 : 2001, année de l’éclatement de la bulle internet.

L’année 2001 a été marquée par les attentats du 11 septembre, mais aussi pour les technophiles et les boursiers par l’explosion d’une bulle spéculative qui avait gonflé depuis 1995, la bulle internet.

On parlait de la « nouvelle économie » qui devait révolutionner le monde et envoyer les tenants de l’ancienne économie, celle qui n’était pas basée sur les technologies de la communication et de l’information, au musée de l’histoire.

C’était l’époque où des sommes folles étaient cramées en quelques mois par des modèles économiques qui n’étaient pas viables. L’exemple parfait était le magasin de mode en ligne boo.com qui avait cramé quelques 188 millions de dollars pour mettre piteusement la clé sous la porte. De cette époque, il ne reste que des monstres comme eBay ou Yahoo par exemple.

C’était l’époque de Caramail racheté par Spray, un portail suédois pour plusieurs dizaines de millions de francs à l’époque alors que l’entreprise était tout juste à l’équilibre financier, comme le dit si bien Orianne Garcia dans le documentaire « Quand l’internet fait des bulles. », documentaire de 2007.

Ou comment Amazon était si sur-estimé que les économistes de l’époque ne savaient plus comment faire pour évaluer sa valeur apparente…

Je me souviens aussi d’un reportage – diffusé dans Capital à l’époque – où lors d’un des rassemblements entre investisseurs et entrepreneurs en besoin de fonds – manipulait des millions et n’avait pas le moindre petit billet en poche. C’était la grande épopée des « first tuesdays ».

Une époque de folie que j’avais vécu avec beaucoup de précaution… Une bonne idée au final. Il faut dire qu’à l’époque, je n’avais qu’une connexion par modem 33,6kbps… Je n’ai eu une connexion constante en ADSL en 2002.

Les robots embêtants arrivent sur Apple II…

J’ai déjà parlé plus d’une fois de ces robots embêtants, pesky en anglais, jeu de mot facile donc… En effet, le jeu « Attack of the PETSCII Robots » est disponible sur Apple II/II+/IIc/IIe/IIgs tant que votre Apple est équipé au minimum de 64 Ko de mémoire vive.

Sur le site de David Murray, le jeu est en précommande. Les envois ne commenceront / ont commencé (tout dépend de quand vous lirez cet article) courant mai 2021.

Dans une vidéo du 17 avril 2021, David Murray parlait du port en cours.

Cependant, j’étais déjà au courant de ce port, étant donné que je suis un des bêta-testeurs du jeu. J’avais déjà bêta-testé des préversions du jeu pour Commodore PET avec l’audio activé.

David Murray m’a donc contacté fin mars – début avril pour des bêtas tests. J’ai ainsi pu tester et torturer les versions beta 7.0, 7.1 et 7.3.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 39 : La Princesse insensible.

Nous sommes en 1983. Sur ce qui s’appellait encore Antenne 2, une courte série d’animation de 13 épisodes de 4 minutes est diffusée – si mes souvenirs sont bons – dans le cadre de l’émission Récré A2.

C’est une série qui mélange l’animation classique et le papier découpé. L’histoire est simple :

« La fille du roi est indifférente à tout. Le roi promet de donner sa main au prince qui saura l’émerveiller. Treize prétendants défilent devant la princesse, installée dans un théâtre, et tentent de l’étonner par toutes sortes de tours. »

Une série assez spéciale qui m’est surtout resté en mémoire pour l’introduction chantée par une fillette de 8 ou 9 ans – qui doit donc avoir maintenant une bonne quarantaine bien tassée – avec une voix qui irrite vraiment les oreilles.

Durant les 13 épisodes, on voit en ombre chinoise le chambellan du roi qui annonce quel prince va tenter sa chance pour faire enfin réagir cette princesse que rien ne déride.

Voici donc le premier épisode. Et oui, la mini-chansonnette de début tape rapidement sur les nerfs.

Le réalisateur de la série, Michel Ocelot, est aussi la voix du narrateur. Une série que j’avais oubliée jusqu’à récemment par une association d’idées.

Si vous ne connaissez pas cette série qui fait quand même son âge, n’hésitez pas à la découvrir, en passant en accélérer l’insupportable générique.