Une révolte est née parmi les auto-entrepreneurs et les entrepreneurs tout court. Ils se plaignent qu’on les prennent pour des pigeons, qu’ils doivent s’acquitter dans le projet de la loi de finances 2013 d’une taxe de 60,5%.
Oui, mais sur quoi précisément ?
Cet article, au titre qui sent bon le vitriol, de contrepoints.org éclaire les 60,5% en question, je cite le morceau en question sur la taxe.
Je ne connais pas un seul fondateur de startup qui acceptera l’idée que, en créant une entreprise dans laquelle il va investir toutes ses économies et des années d’efforts, souvent sans se payer, il donnera à l’État 60,5% de son gain quand il vendra sa boite s’il réussit. Il faut savoir que 9 startups sur 10 échouent, et dans ce cas personne ne rembourse le fondateur.
Vous avez bien lu, 60,5% en cas de revente de l’entreprise. Jusqu’à preuve du contraire, si on monte une boite, ce n’est pas pour la revendre quelques années plus tard. Sinon, quid d’entreprise comme FaceBook, Google, ou encore Iliad, même si Iliad est née avant la folie des startup qui a connu son heure d’infamie avec l’explosion de la Bulle 1.0.
Et il est connue que toute personne qui se mets à son compte fonde une start-up, même le plombier qui se met à son compte en parallèle d’une activité salariée 🙂
Le mois de septembre est commencée depuis une grosse semaine, j’ai eu donc envie de voir où en était le bilan au trois quarts de la durée écoulée, depuis le billet de fin décembre 2011.
Concernant ubuntu 12.04.x LTS, j’écrivais :
C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?
Pour le moment, Canonical a gagné son pari, au point que des ports d’Unity sont en cours pour Fedora ou encore Archlinux.
Cinnamon ? Il continue son bonhomme de chemin, avec le fork de Nautilus, Némo. La version 1.5.7 est actuellement la dernière version de développement disponible, avec une version stable 1.6.0 dans les semaines qui viennent.
Et elle pourra verser un gros chèque de remerciement à Microsoft qui n’arrive pas à se dépétrer du futur fiasco MS-Windows 8, dont l’interface a été étrillé par PC Inpact.
En tout cas, je souhaite bien du courage aux personnes qui devront former les utilisateurs à l’interface de MS-Windows 8.
Coté navigateurs, selon Statcounter, la messe est dite pour Internet Explorer : Il n’a plus que 32,85% des parts de marché.
Deuxième ? Google Chrome : 33,59%
Troisième ? Mozilla Firefox : 22,85% !
Autant dire que la partie est bien perdue pour le panda roux, malgré son cycle de publication calqué sur celui de Google Chrome. 5 points perdus en un an, au profit presque exclusif de Google Chrome.
Enfin, le morceau de choix, la descente aux enfers de Facebook : vendue 38$, l’action se négocie à seulement… 18,98$… Soit 50% perdu en l’espace de 4 mois et demi, l’action étant coté depuis le 17 mai… Ca fait mal ?
Donc, Free Mobile qui en janvier dernier ne proposait que 2 offres. Pour mémoire, cette vidéo aux alentours de la 4ième minute montre la simplicité des offres de l’opérateur Univers Malpropre Mobile SFR. Il est vrai qu’au nom du confort de l’utilisateur, rien ne vaut une démultiplication des offres. Histoire de s’y perdre complètement à la fin, et de mieux siphonner les finances du gentil client.
Je suis chez Free Mobile depuis janvier dernier. Cela fait donc 6 mois. Pour 15,99€ mensuel, je consomme en moyenne 1 h 30 à 2 heures de voix, 100 à 150 Mo de data et une centaine de SMS. J’avais eu un consommation équivalente auparavant chez BTP Bouygues Télécom. La note ? Pas loin de 70€…
Donc, dans le pire des cas, j’ai déjà économisé 54*6 = 324 €. Si on sort les 99€ que m’a couté mon téléphone nu, donc non subventionné, je suis bénéficiaire au maximum de 225€… Et je suis libre de partir quand j’en ai envie, si j’en ai envie, avec une carence de 10 jours.
C’est donc sur l’arnaque du téléphone subventionné dont on ignore le coût réel que Free Mobile a décidé de contre-attaquer, et SFR (qui lui a mis pas mal de bâton dans les roues) se prend une plainte en pleine face. Juste retour du bâton ?
Je cite :
Une grande partie des opérateurs mobiles, dont les trois historiques France Télécom, Bouygues Telecom et SFR, subventionnent l’achat par leurs clients de téléphones portables en échange de la souscription d’un engagement de longue durée de 12 mois, ou le plus souvent de 24 mois.
« C’est une façon de faire du crédit à la consommation déguisé (…) sans se soumettre aux contraintes légales », déclare Xavier Niel dans l’entretien à Capital, dont des extraits sont mis en ligne sur le site internet de la publication.
« Cela revient à pratiquer des taux d’usure de 300 ou 400% que le consommateur ne voit pas », ajoute-t-il.
Une question simple vient à l’esprit : dans le cadre d’un bon vieux contrat qui permet de rendre captif un client sur un ou deux ans, combien coûte le téléphone au final ? Et combien coûte le forfait ?
J’ignore quel sera le résultat de la plainte. Mais si cela pouvait permettre de montrer l’arnaque que sont les mobiles subventionnés, ce ne serait pas un mal au final. Free n’est pas le chevalier blanc, mais au moins, chaque fois qu’il a fait des offres, le client a été gagnant au final. Souvenez-vous des offres à 45 € par mois pour de l’adsl nu en 2002…
C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?
Sans trop m’avancer, je pense que Linux Mint et son projet Cinnamon vont connaître un regain de popularité.
Je continue d’affirmer cela. Même si le classement de Distrowatch ne veut pas dire grand chose dans l’absolu, Linux Mint continue de monopoliser la première place du top 5 au niveau de nombre de pages vues que ce soit sur une semaine :