En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de novembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des distributions GNU/Linux sérieuse, je demande la Fedora Linux 43.
  • Pour les personnes ne jurant que par OpenSolaris, je demande OpenIndiana 2025.10.
  • Dans le monde des distributions GNU/Linux un brin expérimentale, je demande l’AerynOS 2025.10.
  • Pour coller avec l’ambiance « sombre » d’Halloween, je demande le dernier jeu publié par Haplo, « P.T. » pour le Commodore 64.
  • Si le jeu de Puissance 4 est votre passion, alors SCONNEX (pour le PC, C64, Vic20, Commdore PET, ZX81 et ZX Spectrum) sera pour vous.
  • Si vous aimez les Rogue-like, alors ROGUEish pour le Commodore 64 sera pour vous. Et il y a même une démo avec deux niveaux pour essayer le jeu. Cool 🙂

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, une vidéo « La CLI, c’est la vie » consacrée à SSH.

Et une vidéo des « tutos à la con » consacré à Devuan et au Trinity Desktop Environment.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 402 : Netscape 5.0, la version morte-née du navigateur de Netscape.

Le 31 mars 1998, Netscape frappe un grand coup et publie sous licences libres le code source de son navigateur. C’était une préversion de Netscape Communicator 5 qui est ainsi rendu disponible. Le code source pouvait être compilé si on était assez patient et chanceux. En parallèle du NGLayout (Next Generation Layout devenu Gecko par la suite), le code continue d’être modifié. Et on obtient au bout de quelques semaines ce qui sera Netscape 5.0 beta 1.

Je comptais au début faire compiler le code source de cette version, mais devant les ennuis qui se profilaient, comme une version compilée du toolkit Motif (qui ne sera libéré qu’en 2012) pour une distribution GNU/Linux de 1998-1999, c’était une croisade sans grandes chances de réussite.

J’ai donc téléchargé sur « Old versions of Linux » la version complète de la Mandrake Linux 6.1 Gold qui sur son CD3 contenant des paquets RPMs prêts à l’emploi, dont une version de lesstif (qui implémentait pas trop mal Motif) et une version compilée de juin 1998 de Netscape 5.

En utilisant l’outil kpackage, j’ai installé les deux paquets nécessaires au fonctionnement de Netscape 5. Il a fallu cependant que j’enlève Netscape Communicator, sinon Netscape 5 ne se lance pas. Capricieux le bousin !

Vous avez vu, on était vraiment sur du code instable. Je dois dire que revoir le dragon cracheur de feu, ça m’a rappelé les préversions de Mozilla basée sur Gecko, projet qui prendra son envol en 1999 pour une première version stable en 2002… Et c’est à cause du côté usine à gaz de la suite Mozilla qu’un certain Phoenix verra le jour… Pour devenir au final Mozilla Firefox 🙂

Vieux geek, épisode 401 : ZZT, un rogue-like un peu spécial :)

Nous sommes en 1991, et un certain Tim Sweeney propose un des premiers jeux pour un tout jeune éditeur, Epic Megagames. C’est un rogue-like scénarisé, qui a une particularité : être en temps réel et non en tour par tour comme les autres rogue-like ayant jamais existé. Et comme tous les rogue-like, il est en mode textuel, et même semi-graphique.

Cependant, ce n’est pas comme les autres rogue-like un jeu où on combat des monstres pour ouvrir des portes et récolter des trésors. Il y a toujours les clés, mais multicolores, mais aussi des énigmes à résoudre, des objets à récolter pour pouvoir se défendre, bref du grand classique.

Le jeu aurait pu être oublié, mais il a un avantage de taille : il intègre un éditeur de monde qui permet de créer son propre monde avec le scénario qui va bien. Et comme pour Apogee Software, le jeu reprend le principe du partagiciel : le premier monde gratuit, les autres payants. Il a été transféré vers un modèle gratuiciel en 1997 ce qui fait qu’on peut télécharger en toute légalité la version complète.

Vous l’avez vu, le jeu ne paye pas de mine, mais il est néanmoins addictif pour pouvoir avancer toujours un peu plus dans un monde donné. Il faut juste faire abstraction de l’apparence générale. Des suites comme Super ZZT et un concours fut organisé auprès des joueurs pour donner Best of ZZT et ZZT’s Revenge.

Sur un site dédié du nom de « Museum of ZZT », on peut récupérer ZZT 3.2 ainsi que des mondes encore proposé en 2025… Autant dire que mis à part Doom, ZZT doit être un des jeux ayant eu la plus longue longévité de l’histoire du jeu vidéo.

Vieux geek, épisode 400 : Xandros Linux 4.x, l’ultime version de la descendante de la Corel Linux.

Voici donc le 400e billet de la série entamée août 2012, soit un peu plus de 13 ans. Une moyenne de 30 billets par an… Mais trêve de statistiques, revenons-en au sujet de l’article.

Dans un article de 2020, je parlais de la Corel Linux, une tentative de l’éditeur de proposer une distribution GNU/Linux avec le KDE de l’époque, vers 1999-2001.

Après l’arrêt du projet Corel Linux avec sa version 1.2, Xandros reprit le projet pour proposer sa distribution avec KDE mais aussi Cross Over Office – qui reprenait du code de Wine – pour offrir une couche de compatibilité avec des outils Microsoft comme Internet Explorer et MS-Office.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 400 : Xandros Linux 4.x, l’ultime version de la descendante de la Corel Linux. »

Vieux geek, épisode 399 : « Space Chase » ou comment un studio s’est fortement inspîré de Commander Keen…

…Et Duke Nukem premier du nom. Nous avons ici à faire à un jeu de plateforme pour un PC équipé au minimum d’un processeur 286, d’un disque dur et d’une carte son optionnelle pour avoir des musiques en fond. Il a été développé par un studio du nom de Safari Software et édité par Epic Megagames selon le principe du shareware : premier épisode gratuit, les deux restants payants.

Le scénario est aussi développé que celui de Doom. On joue le rôle de l’agent Jason Storm qui doit éliminer tous les créatures du Evil Guy. Et puis c’est tout, en gros.

Par contre, le jeu est d’une difficulté punitive. Une seule vie pour finir chaque niveau, quelques rares canettes de soda (comme dans Duke Nukem) permettant de récupérer de l’énergie perdure. Comme tout bon jeu de plateforme, les sauts se font souvent au pixel près (ou presque) ce qui donne rapidement des envies de quitter le jeu dans une crise de colère plus que compréhensible. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Comment conclure ? On peut dire que l’inspiration n’a pas suffi à en faire un jeu inoubliable, comme nombre de jeux shareware de l’époque. Si vous êtes masochistes et que les sauts au pixel près ne vous gène pas, vous pourrez toujours tester ce jeu. Bon courage 😀