« Master Piece », ou comment prouver que les casse-têtes les plus simples sont les meilleurs.

Comme j’avais pu le dire en décembre 2024, itch.io est devenu pour moi une source rétro-ludique de haut vol. Je parlais de cet article de casse-tête comme « Stream » pour la Playdate.

Récemment, et toujours sur itch.io, je suis tombé sur un casse-tête aux principes simples : « Master Piece ».

Dans une grille de 4×4, on a plusieurs pièces de jeu d’échec. Il faut réduire l’ensemble à une pièce avec une pièce tout en conservant les mouvements des pièces avec une condition : à chaque mouvement, une pièce doit être capturée.

Ce jeu sorti pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC est particulièrement satisfaisant sur le plan intellectuel, surtout quand on finit par trouver la solution après de nombreuses tentatives. Chaque niveau a un code précis, ce qui évite de repartir de zéro à chaque fois. J’en suis actuellement au niveau 8, capture d’écran de RetroVirtualMachine à l’appui.

J’ai aussi fait une capture vidéo en utilisant la version ZX Spectrum avec ZesaruX.

Voila, maintenant à vous de résoudre les grilles qui sont rapidement difficile à résoudre. Par chance, il n’y a aucune limite de temps ou de nouveaux essais… Et ça vaut mieux 🙂

Bonne découverte et bon courage !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les personnes qui ne jurent que par la compilation, la nouvelle version du manuel « Linux From Scratch », la 12.3 vient de sortir. Bonne lecture 🙂
  • Haplo vient d’annoncer la sortie de « Tenebra 2 » pour la console Playdate, vous savez la console portable avec un écran dégradé de gris et blanc.
  • Toujours pour la Playdate, le casse-tête « Stream » est de retour avec 400 nouveaux niveaux à compléter !
  • Le jeu d’aventure « Castle Quest » jadis sorti pour le Commodore Vic20, le C64, le C128 et l’Amiga vient de voir arriver une version pour Apple II.
  • Un petit casse-tête simple à comprendre mais difficile à maitriser vient de sortir pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC. Son nom ? « Master Piece ». Il faut vider l’écran en se basant sur les mouvements du jeu d’échec, en sachant qu’une pièce doit être prise à chaque mouvement. Bon courage !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, une vidéo « C’est trolldi, c’est permis » qui se pose une question inutile donc indispensable. Bon visionnage 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

Fedora 41 sur 6 mois, quatrième point d’étape.

Nous voici donc au quatrième point d’étape, publié dans la journée du 1er mars. Après un troisième billet un peu agité, que donne celui-ci ?

La grosse nouveauté logicielle, c’est l’ajout de LibreOffice que je n’avais pas encore effectué. J’ai été agréablement surpris par le fait que la traduction française a été installé avec le reste du logiciel, contrairement à ce que j’avais pu observer auparavant. Une autre grosse arrivée, c’est le noyau linux en version 6.13. Donc autant dire que ça a été assez calme.

La seule grosse activité sur la machine virtuelle a été de faire passer en avance un de ses clones vers la future – du moins au 1er mars 2025 – Fedora 42 dans le cadre d’une vidéo « C’est Trolldi, c’est permis ».

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début avril 2025 qui sera le dernier de la série.

Evil Dungeon III pour le Commodore 64, le troisième volet des aventures d’Alrik.

Fin décembre 2023, je parlais des deux premiers volumes des aventures d’Alrik. Après une aventure dans un souterrain remplis de pièges (Evil Dungeon), puis dans une forteresse emprisonné par des orcs (Evil Dungeon II).

Dans le deuxième jeu, il y avait deux fins, une bonne et une mauvaise. La mauvaise ne vous faisait pas secourir une jeune sorcière du nom de Valeria. Oups, je spoile un peu cet épisode de la trilogie.

Dans « Evil Dungeon III », Alrik et Valeria partent en direction de l’académie des arts magiques. Sauf que cette fois, Alrik n’interviendra pas… Ce sera à Valeria de libérer l’académie qui a subi un sort de la part d’un nécromancien.

Comme pour les deux premiers volumes, on a un mélange de Basic (pour le cœur du jeu) et d’assembleur pour des bruitages (Evil Dungeon) et de la musique (Evil Dungeon II). Et comme pour les deux premiers épisodes, on a le choix en la version en allemand ou en anglais.

Sur la page itch.io du projet – le jeu est à 4,99$ (quelle fortune !) – vous pouvez récupérer le jeu sous forme d’une archive zip avec une image de disquette avec un manuel en pdf. Pour les collectionneurs – je plaide coupable – une version physique (disquette dans un emballage en plastique dur) peut être achetée sur le site du développeur.

Mais trève de bavardage, voici donc les 20 premières minutes du jeu en action… Avec une partie qui – en dehors de l’intro – dure une bonne dizaine de minutes. Le jeu commence vers 9 minutes 50 de vidéos, après le chargement du jeu et la présentation de l’histoire.

Même si les graphismes sont minimalistes, la musique et l’ambiance rattrape le tout. Du beau boulot comme pour les deux premiers épisodes. La difficulté est au rendez-vous, le scénario est vraiment bon, bref, que du bonheur.

Allez, je vais y retourner en espérant que les dieux me soient plus favorables 🙂

Un mois d’Artix Linux en machine virtuelle, quel bilan ?

Il y a un mois, je lançais l’expérience de faire fonctionner durant un mois une Artix Linux Cinnamon dans une machine virtuelle. Je rajoutais par la suite – sans le préciser dans l’article d’origine – une Artix Gnome installée en suivant la méthode exposée dans cette vidéo :

L’expérience s’est plutôt bien passée, bien que j’ai encore un peu chargée la mule en lui rajoutant AppleWin depuis le paquet que je maintiens sur AUR. J’ai dû aussi migrer manuellement le paquet SDL2 vers sdl2-compat pour éviter une recompilation un peu casse-bonbon.

Dans le billet où je faisais une étape à mi-chemin, je parlais des deux bugs que je rencontrais avec Cinnamon, dont celui du son dont le volume est à zéro à la connexion. Bug que je n’ai pas pu reproduire avec une Archlinux Cinnamon. Bizarre !

Autre point bizarre, c’est la présence de paquets absents qui me sont proposés à la suppression. Cependant, vu leurs noms, je n’y ai pas touché. Sans oublier un paquet apparemment abandonné (??) par Artix Linux, à moins que ce soit un bug de la distribution ?

Pour Artix Linux Gnome j’avais rajouté deux extensions au Gnome Shell pour avoir à peu de chose près la même expérience utilisateur générale. Comme précisé dans cet article du 29 janvier 2025 où vous trouverez tous les détails croustillants. Avec une petite capture d’écran de yay en action.

En tout cas, j’ai remarqué qu’en dehors de Xfce, LXQt et KDE, le support ne semble pas être des plus avancé. Je peux me tromper, bien entendu, mais ça donne pas envie de tester un environnement de bureau parfaitement fonctionnel sur d’autres bases.

Tout comme le support des systèmes d’init en dehors d’OpenRC. Runit est cassé pour le support de NetworkManager, et je n’ai pas eu l’envie de tester les autres systèmes d’init comme S6 ou Dinit. Pas envie de me retrouver le bec dans l’eau.

Au final, c’est un bilan mitigé. Artix est la digne descendante d’Archlinux OpenRC, mais elle m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche. Tout le contraire de ce que j’avais ressenti avec la Void Linux, même si je n’ai pas réussi à installer Cinnamon avec Void Linux. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas !