Mon pari fou de fin 2010 : installer une LFS 6.7 dans une machine virtuelle kvm ;) – Partie 3…

Dans le précédent article de la série, j’étais resté bloqué car gcc était absent des programmes fournis sur le CD live utilisé.

J’ai donc récupéré le SystemRescueCD, et j’ai relancé l’installation dans la machine virtuelle dont j’avais conservé l’image disque, en recréant après le lancement les partitions par soucis de partir sur une base propre.

kvm64 -hda disk.img -cdrom systemrescuecd-x86-1.6.4.iso -boot d &

Tout s’est bien déroulé, sauf que cette fois, je suis bloqué et je n’arrive pas à trouver la solution. En effet, lors de la deuxième compilation des binutils, ceux-ci m’envoient paître, à cause de makeinfo manquant. Hors, ayant suivi au pied de la lettre les instructions, la première compilations des binutils – et de gcc et de la glibc – s’étaient très bien passé.

erreur de compilation des binutils

Ce qui est dommage. A croire que je ne dois pas avoir un bon « feeling » avec les distributions sources 🙁

Et j’ai la conscience tranquille, car au moins, j’ai essayé !

Mon pari fou de fin 2010 : installer une LFS 6.7 dans une machine virtuelle kvm ;) – Partie 2…

Dans le précédent article, j’avais récupéré les paquets sources.

Après avoir créé l’utilisateur lfs, j’ai demandé que les options de compilations soient :

export MAKEFLAGS='-s -j4'

  • -s = silencieux, c’est à dire uniquement le nom du fichier compilé
  • -j4 = 4 opérations en parallèle

Je suis ensuite allé dans $LFS/sources pour commencer la compilation des paquets.

Pour chaque paquet : tar xvfj (pour les tar.bz2), tar xfvz (pour les tar.gz). Et comme indiqué au point 5.3, j’ai enlevé le répertoire de compilation à chaque fois. Mais je ne suis pas allé très loin… J’avais oublié de vérifier la présence de gcc sur le système live…

Donc, je recommencerais plus tard. Si vous avez un liveCD avec gcc intégré à me proposer, je suis preneur !

Mon pari fou de fin 2010 : installer une LFS 6.7 dans une machine virtuelle kvm ;) – Partie 1…

J’aime par moment me lancer dans des paris un peu fou. Celui-ci ? Installer une distribution Linux From Scratch 6.7 dans une machine virtuelle KVM.

Si je parviens à finir la première étape – à savoir un système qui démarre – je passerais à la deuxième étape : installer Xorg 🙂

Mais commençons par créer un disque virtuel d’une taille de 32 GiO.


[fred@fredo-arch download]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32768 bs=1M
32768+0 enregistrements lus
32768+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 411,05 s, 83,6 MB/s

Pour avoir un LiveCD léger et fonctionnel, j’ai utilisé un LiveCD Gentoo datant du 9 décembre… Pour la première partie, j’ai fait chargé le noyau gentoo-nofb.


[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom lfslivecd-x86_64-6.3-r2145-min.iso -boot d &

20 h 20 : le live a démarré. Début de la première partie de l’installation 😉

Je lance le partitionnement : cfdisk /dev/sda

Pour aller au plus simple, j’ai pris deux partitions : / de 30 Go, en ext3, 2 GiO pour swap.

Je sais, j’aurais pu créer des partitions pour /boot et /home, mais j’ai eu la flemme… Et comme c’est une de mes premières tentatives avec une LFS, j’ai eu envie de me simplifier la tache au maximum… Même si c’est très mal de ne pas avoir de /boot et /home séparé. Le ferais plus, promis, juré, craché ! 😉

Pour le formatage :


mke2fs -jv /dev/sda1
mkswap /dev/sda2
swapon /dev/sda2

Pour récupérer les paquets, j’ai utilisé la liste pour wget, en la copiant dans $LFS/sources, puis avec un petit :


wget -i wget-list

Récupération des paquets pour installer une LFS 6.7

Début à 20 h 33, fini vers 20 h 50.

Ce sera tout pour ce soir, je continuerais le lendemain avec la compilation des outils. J’ai pu vérifier que le montage de la partition avec les codes sources se fait bien. Donc, la suite au petit matin, histoire d’être complètement attentif 😉

Trinity : Un projet qui arrive un peu tard ? Ou pour les nostalgiques ?

Trinity, c’est un projet qui veut continuer de faire vivre la branche 3.5 de KDE, malgré l’abandon de la branche par KDE. C’est ainsi que régulièrement, des versions nouvelles viennent s’ajouter. Au moment de cette article, c’est la version 3.5.12 de Trinity qui est disponible.

Cependant, le projet ne propose que des versions pour Debian, Ubuntu et Slackware. J’ai donc récupéré l’image ISO 64 bits qui propose à la fois la base de Kubuntu 10.10 et Trinity 3.5.12.

[fred@fredo-arch download]$ wget -c http://ppa2.quickbuild.pearsoncomputing.net/redirect.php?file=cdimages/kubuntu/maverick/kubuntu-10.10-trinity-desktop-amd64.iso
–2010-12-15 17:54:33– http://ppa2.quickbuild.pearsoncomputing.net/redirect.php?file=cdimages/kubuntu/maverick/kubuntu-10.10-trinity-desktop-amd64.iso
Résolution de ppa2.quickbuild.pearsoncomputing.net… 74.84.118.181
Connexion vers ppa2.quickbuild.pearsoncomputing.net|74.84.118.181|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…301 Moved Permanently
Emplacement: http://mirror.its.uidaho.edu/pub/trinity/cdimages/kubuntu/maverick/kubuntu-10.10-trinity-desktop-amd64.iso [suivant]
–2010-12-15 17:54:34– http://mirror.its.uidaho.edu/pub/trinity/cdimages/kubuntu/maverick/kubuntu-10.10-trinity-desktop-amd64.iso
Résolution de mirror.its.uidaho.edu… 129.101.198.59
Connexion vers mirror.its.uidaho.edu|129.101.198.59|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 726247424 (693M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «kubuntu-10.10-trinity-desktop-amd64.iso»

100%[======================================>] 726 247 424 679K/s ds 18m 38s

2010-12-15 18:13:14 (634 KB/s) – «kubuntu-10.10-trinity-desktop-amd64.iso» sauvegardé [726247424/726247424]

J’ai ensuite créé l’environnement de test habituel.

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En vrac rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre matinal.

C’est tout pour aujourd’hui. Petit en vrac’, mais costaud au final 😉

Zorin OS 4 rc : une dérivée d’Ubuntu pour séduire les utilisateurs de MS Windows.

ZorinOS, c’est une distribution dérivée d’Ubuntu, dont la version RC de sa 4ième mouture vient de sortir.

Utilisant Gnome, celui a été remodelé pour ressembler au maximum à l’interface d’un MS Windows 7. Mais avant de rejeter sans autre forme de procès cette ubuntu remodelée, voyons ce qu’elle a dans le ventre. J’ai récupéré l’image ISO 32 bits, la version finale promettant aussi une version 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/zorin/4/betas/zorin-os-4-core-32-rc.iso
–2010-12-10 18:48:46– ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/zorin/4/betas/zorin-os-4-core-32-rc.iso
=> «zorin-os-4-core-32-rc.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.43, 192.87.102.42, 2001:610:1:80aa:192:87:102:43, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.43|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/os/Linux/distr/zorin/4/betas … complété.
==> SIZE zorin-os-4-core-32-rc.iso … 1257279488
==> PASV … complété. ==> RETR zorin-os-4-core-32-rc.iso … complété.
Longueur: 1257279488 (1,2G) (non certifiée)

100%[====================================>] 1 257 279 488 2,11M/s ds 10m 54s

2010-12-10 18:59:40 (1,83 MB/s) – «zorin-os-4-core-32-rc.iso» sauvegardé [1257279488]

Ensuite, et pour changer des images disques qui sont un peu lentes à l’utilisation, j’ai fait créer une image disque vide (du moins remplie de zéro avec la commande dd).


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32768 bs=1M32768+0 enregistrements lus
32768+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 278,143 s, 124 MB/s

Et pour finir, j’ai lancer la machine virtuelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom zorin-os-4-core-32-rc.iso -boot cd &

De prime abord, le menu de démarrage fait penser à ceux qu’on peut trouver avec une Fedora par exemple.

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Jolicloud 1.1 : l’informatique nuageuse en action ou quand la route de l’Enfer est pavé de bonnes intentions…

Après la grande mode du web 2.0, le « cloud computing » (en gros, tout sur l’internet, rien en local) risque de devenir la nouvelle mode. Avant la sortie prévue du Google ChromeOS d’ici quelques semaines, j’ai voulu voir à quoi ressemblait JoliCloud dont la version 1.1 est sortie récemment.

Comme d’habitude, j’ai utilisé l’environnement de test classique : 32 GiO de disque virtuel, 1,5 GiO de mémoire vive :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G Formatting ‘disk.img’, fmt=raw size=34359738368 [fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Jolicloud-1.1.iso -boot cd &

Au démarrage, on peut soit démarrer en liveCD classique, soit directement installer l’OS. pour commencer j’ai choisi la version live.

A noter que le fond d’écran de démarrage est soigné.

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Installons LibreOffice 3.3.0rc1 sur Archlinux.

Avec la sortie de la version rc1 de LibreOffice, j’ai fait mon prétentieux – (enfin, si on en croit Cyrille Borne) – archlinuxien et j’ai installé LibreOffice chez moi. Pour le moment, le dépot testing d’archlinux doit être activé.

Première étape : on enlève OpenOffice.org avec un petit :


yaourt -Rcs openoffice-fr

J’ai aussi supprimé mon profil précédent d’OpenOffice.org en virant le dossier .openoffice.org dans .config

Deuxième étape : on installe LibreOffice avec un petit :


yaourt -S libreoffice-fr

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Quand maître Cyrille décide de tailler une croupière aux distributions rolling release…

Dans son article du samedi 4 décembre, notre bon maître hulk Cyrille Borne, après avoir rebondi sur mon article parlant du dépot rolling release d’OpenSuSE, et après avoir fusillé les dépots backports, a décidé de descendre en flamme les rolling releases.

Je crois qu’on fait une confusion entre la mise à jour de chaque paquet et la mise à jour des applications majeures,

Le terme d’application majeure est relative à l’utilisateur. Pour certains, une mise à jour de leur shell sera une application majeure. Pour d’autre, ce sera le compilateur, voire même le lecteur de musique…

je pense que le grand public veut les grandes applications sans réellement se poser de questions sur le reste.

Soit. Le grand public, ce qui est inexistant pour linux ? 😉

Le même Frédéric s’est retrouvé planté plusieurs fois sur Arch (les prétentieux) ou Frugalware (copains !!!)

Il est vrai que les utilisateurs d’ArchLinux se prennent pour le centre du monde linuxien… A moins que ce ne soit les utilisateurs d’une distribution qui signifie en zoulou : « je ne sais pas configurer Debian » ? 😉

Cependant, mis à part ma crise concernant Python 3, je n’ai jamais été planté très longtemps. Et ce sont de nos échecs que l’on progresse le plus, pas de nos réussites.

parce qu’on a fait monter dans des versions supérieures des paquets qui n’étaient peut être pas réellement nécessaires pour monsieur tout le monde.

Parfois même un correctif de bug peut avoir des conséquences inattendues. Je me souviens d’un bug qui tuait X.org à l’époque de la ubuntu 6.06… Après la sortie de la version finale, soit dit en passant.

Quand on voit parfois le manque de réactivité au niveau d’Ubuntu pour corriger un bug majeur alors que le planning de sortie de tous les 6 mois est déjà considéré comme serré, on peut facilement imaginer ce qui peut se produire quand on va accélérer la cadence, je peux déjà vous donner le prochain nom de la distribution phare « The Millenium Vista Edition ».

Le problème d’ubuntu, c’est une trop grande modification des logiciels d’origine. Il suffit de comparer un gnome installé sur une archlinux ou une debian et la version pour ubuntu… Des distributions qui restent plus proche du code source d’origine seront plus réactives, et s’adapteront mieux au rolling.

Alors que Linux évolue encore et encore pour preuve l’abandon de X par Fedora et Ubuntu, la production d’instabilité du moment n’est pas nécessairement rassurante.

Xorg est encore loin d’être moribond… Attendons déjà une version stable de Wayland et on verra !

Allez, c’est pour quand ton prochain round de « après avoir cassé mandriva, je casse du rolling release » ? 😉

Un aperçu de la distribution GNU / linux OpenSuSE 11.4 M4 – 64 bits.

La sortie récente de la OpenSuSE 11.4 Milestone 4 m’a donné envie d’y faire un tour, histoire de voir la distribution en action.

Après avoir récupéré l’image iso, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle : disque virtuel de 32 GiO, 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom openSUSE-GNOME-LiveCD-Build0908-x86_64.iso -boot cd &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 -enable-kvm -localtime -soundhw all -k fr -m 1500 -net user -net nic,model=rtl8139

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