J’ai décidé cette semaine de faire passer mon ordinateur portable Acer 5520 (gonflé à 3 Go de mémoire vive et au disque dur remplacé) sous la dernière née de la communauté Fedora, la Fedora Linux 16 à la place de mon Archlinux testing.
Après avoir créé – tant bien que mal – une clé USB avec l’image ISO de la Fedora Linux 16 live 64 bits (merci au paquet AUR liveusb-creator-git), j’ai démarré la machine. Cependant – et cela doit être du à la présence d’un vieux circuit nVidia (le nVidia GeForce 7000M), j’ai du rajouté l’option nouveau.modeset=0 aux options de démarrage sinon j’avais un affichage inutilisable.
Et l’ensemble s’est installé, même si un ou deux paquets ont du être recompilé.
J’ai volontairement gardé les paquets proposés par le dépot, et je dois dire qu’il manquent encore des éléments importants : pas de navigateur internet (Epiphany), ni le client courrier + agenda (Evolution).
Autant dire que si on ne rajoute pas de navigateur, l’ensemble est moins utilisable. Et je me demande si ce « fork » est bien utile. Gnome 2.32 est l’ultime rejeton de la branche Gnome 2, dont la première version est vieille de près de 10 ans.
Ne vaudrait-il mieux pas abandonner un acharnement thérapeutique et concentrer les efforts sur l’amélioration des interfaces existantes ? Enfin, moi, je dis celà, mais je dis rien au fond 🙂
Pour des raisons d’exhaustivité logicielle, j’avais modifié le /etc/apt/sources.list en lui rajoutant le dépot debian-multimedia.
La preuve en vidéo… J’ai mis quelques annotations sur celle-ci. 🙂
Wheezy ne sortira pas avant une bonne dizaine de mois, voire même un an, le gel des versions étant prévue pour le mois de juin 2012, cela laisse quand même encore pas mal de temps pour avancer d’une voire deux versions Gnome et son Shell, un Gnome 3.2 voire 3.4 dans Debian GNU/Linux, cela aurait quand même de la gueule 😉
Bref, mis à part le projet Mate qui me semble pas être très viable sur le long terme, les adorateurs de Gnome 2 n’auront beaucoup de choix : xfce, lxde ou un bon vieux window manager qui fleure bon les années 1990.
J’ai récupéré l’image ISO en utilisant wget, histoire d’utiliser moins de mémoire qu’avec mon navigateur internet 😉
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
–2011-11-10 19:15:59– http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
Résolution de ftp.heanet.ie… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion vers ftp.heanet.ie|2001:770:18:aa40::c101:c140|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1063479296 (1014M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso»
J’ai ensuite utilisé VirtualBox pour tester l’image ISO. Et dès le chargement, c’est la claque. Gnome-Shell a été personnalisé ce qu’il faut pour que les « adorateurs » de Gnome 2 retrouvent leurs petits. Un petit paquet d’extensions ont été rajoutées pour offrir une interface à la Gnome 2.
Même si le menu est resté en bas à gauche (pour rappeler la Linux Mint 11 et les versions précédentes), il est facile de modifier l’apparence, en activant ou désactivant les extensions, connu sous le nom de MGSE : Mint Gnome Shell Extensions.
Dans la vidéo ci-dessous, la Linux Mint fraichement installée est mis à jour. Ensuite, j’ai fait un peu mumuse pour montrer qu’on pouvait retrouver un environnement Gnome-Shell « classique » en quelques clics de souris.
Le seul point noir : L’abondance de logiciels quand on ouvre le menu Applications… Cette version de Linux Mint risque de faire beaucoup à mon très humble avis. Et réussira à faire quelque chose d’herculéen : faire apprécier Gnome 3 et son Shell aux détracteurs de cette interface.
Mon petit pronostic, faut bien se jeter à l’eau… Linux Mint sera ce qu’Ubuntu a été à Debian : une simplification et une démocratisation plus importante auprès du grand public.
M’étant déjà cassé les dents – et étant d’un naturel obstiné dans ce cas – j’ai voulu voir si le problème n’était pas lié à un bug plutôt vicieux de VirtualBox.
J’ai donc utilisé Qemu-kvm cette fois. Pourquoi Qemu-kvm ? Tout simplement car Unity2D fonctionne très bien dans Qemu-kvm 🙂
Etant donné que le dépot que j’ai utilisé dans les articles précédents n’existe qu’en 32 bits, et que faire compiler 83 paquets ne m’enchante pas outre mesure, j’ai pris une installation d’Ubuntu 11.10 dans une machine virtuelle qemu-kvm (pour montrer que Unity fonctionne en 2D dans cet environnement qui ne supporte pas – encore ? – l’accélération 3D), et j’ai mis en parallèle une installation d’ArchLinux avec Xorg, les paquets Gstreamer, gnome (au cas où des dépendances ne seraient pas toutes installées avec le dépot de CityBusz), et puis le dépot ayatana de CityBusz.
Les deux dépots pour Archlinux étant franchement proche, celui de ChenXiaoLong utilisant le travail effectué par CityBusz :
Special thanks to thn81, L42y, City-Busz, and all of the other AUR maintainers that helped make it possible to run Unity under Arch Linux!
Ci dessous, une vidéo qui montre une ubuntu 11.10 fraichement installée et mise à jour. Ce qui prouve que Unity-2D fonctionne dans Qemu-kvm.
Pour la dite vidéo, j’ai utilisé une machine virtuelle classique, en utilisant cependant un image disque fixe au lieu d’une image agrandie dynamiquement, ne serait que pour éviter quelques ralentissements ennuyeux.
Après avoir récupéré en utilisant le torrent fourni l’image ISO du liveDVD en 64 bits, j’ai lancé une machine virtuelle qemu avec l’équipement habituel : 32 Go de disque, 2 Go de mémoire vive.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fuduntu-14.12-x86_64-LiveDVD.iso -boot order=cd &
Un petit en vrac’, car l’envie m’en démangeait les mains 😉
Mozilla Firefox 8 et Fedora Linux 16, dans la journée du 8 novembre… Que demander de plus pour les webzines pour faire du remplissage ? 🙂
Google Plus, le réseau qui est déjà mort sans le savoir – dixit Cyrille Borne – vient d’ouvrir les pages, reprenant le principe déjà existant sur FesseBouc. Les pages consacrées au logiciel libre sont arrivées. Pour le moment (et du moins ce que j’ai cerclé : Frugalware, Fedora-Fr, Linux, Archlinux, Ubuntu et ubuntu-fr. Liste qui se complètera par la suite 😉
J’ai donc repris une machine virtuelle neuve, puis j’ai tout installé en suivant les instructions, et pour éviter de faire des fausses manipulations avec le fichier .xinitrc, j’ai utilisé GDM. Ce dernier propose des sessions Unity, Unity-2D et Gnome.
J’ai donc fait une vidéo, montrant que je charge bien les modules virtualbox, puis que j’essaye de lancer une de deux versions d’Unity. Même si la version 2D est sur le point de réussir à se lancer 😉
Pour voir si c’était un bug de VirtualBox, j’ai créé en parallèle une machine virtuelle avec Ubuntu 11.10 en liveCD… Et avec succès.
Donc, deux hypothèses peuvent se présenter :
Un bug vraiment vicieux de VirtualBox quand on émule une Archlinux
Le dépot Ayatana n’est pas lançable aujourd’hui, car c’est un logiciel très complexe à mettre en place qu’ailleurs que sur Ubuntu.
A moins qu’il existe d’autres hypothèses à envisager ?
On voit sur la deuxième capture d’écran de l’article en question, une espèce de mosaïque proposant les principaux environnement de bureaux empaquetés : Gnome 2, KDE, Lxde, Xfce, Fluxbox et je suppose que le dernier, c’est OpenBox.
Bref, en cliquant dessus, on a un aperçu et on peut choisir en fonction de ce qui plait le plus. Mais ce choix est dépendant d’un fait indéniable, lié à la prise d’embompoint des différents environnements utilisateurs : dépasser la sacro-sainte taille du CD. En effet, nombre de distributions proposent désormais des DVDs d’installation ou des LiveDVDs proposant l’installation par la suite.
Pour prendre un exemple concret (qui est vrai pour d’autres distributions), voici ce qu’on peut voir quand on installe une Fedora Linux 15 depuis son DVD d’installation. C’est aussi le cas pour OpenSuSE, ou pour un projet plus « intimiste », comme la Hybride dont nous parle Claude Picot sur son blog.
Après avoir installé une ArchLinux 32 bits avec les greffons gstreamer, Xorg (et les additions invitées de Virtualbox). De plus, pour des raisons d’homogénéité avec mon installation en dur, j’ai du activer le dépot [testing] dans la machine virtuelle. Enfin, j’ai rajouté le dépot d’Ayatana pour ArchLinux, en insérant à la fin du fichier /etc/rc.conf :
[ayatana]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://repo.ayatana.info/
L’installation d’Ayatana et Unity, et les personnalisations graphiques se faisant avec la commande suivante :
pacman -S ubuntu-desktop-meta ubuntu-artwork-meta
Et j’ai inséré les daemons networkmanager, cups, avahi-daemon, avahi-dnsconfd.
Par sécurité, je lancerais gdm à la main. Quoique pour commencer, rien ne vaut l’utilisation du bon vieux fichier .xinitrc, en rajoutant (commençons prudemment) à la fin de celui-ci, avec la session unity2D.
exec ck-launch-session unity-2d.session
Résultat ?
Rien, Xorg se lance puis se plante lamentablement… Idem si on prend unity.session (alias Unity en 3D).
Et Gnome-Shell, car il est possible que ce soit un bug de VirtualBox ? Non, malgré quelques manipulations un peu ennuyeuse, Gnome-Shell se lance, même s’il faut lui forcer la main.
Ayatanta pour Archlinux ? Des progrès à faire, à moins qu’avec ma malchance habituelle, je sois tombé sur une version du dépot pas vraiment utilisable 😉
Je réessayerais dans une quinzaine de jours, pour voir si la situation a évolué dans le sens d’un lancement réussi d’Unity sur ArchLinux.