Ça a donné quoi le rétroludique en 2023 ?

Courant décembre 2022, j’avais fait un bilan de mon année rétroludique. En me basant sur l’actualité quoditienne d’IndieRetroNews, voici donc mon bilan personnel du rétroludique en 2023. Les journées ne faisant que 24 heures et les semaines que 7 jours, je n’ai pas pu tout tester, surtout pour les scènes rétroludiques que je suis principalement, à savoir celle du Commodore 64 et celle de l’Amstrad CPC.

Janvier : Haplo qui a sorti le duo « Tenebra » et « Tenebra 2 » propose un jeu d’exploration et d’énigmes du nom de « Caim » pour le Commodore 64. Aussi excellent que dur par moment. C’est aussi le mois de sortie de « Toki » pour Amstrad CPC par GGP.

Février : C’est le mois de sortie de la version MS-DOS du jeu « Attack of the PETSCII Robots » de David Murray. Le minimum ? Un PC équipé d’un 8088 à 4,77Mhz et 640 Ko de mémoire vive.

Mars : C’est le mois de sortie d’un jeu d’exploration de donjon écrit en Commodore Basic, « Evil Dungeon ».

Avril : Sarah Jane Avory montre son talent avec « Zeta Wing 2 », un shoot’em’up pour Commodore 64 qui n’a pas grand chose à envier aux classiques sur Commodore Amiga.

Mai : Prenez une dose de réflexion, une dose de plateformes et un temps limité. Ça donne « Deathflood Dungeon of Doom » sur Commodore 64. Je ne suis pas allé très loin dans celui-ci… Il y a aussi eu « Cursed Tomb », jeu de récolte de trésor avec un temps limité. Encore sur Commodore 64 🙂

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Le « Guide de survie des aventures sur Internet v3 », un bon petit livre pratique.

Pour des raisons que j’ignore, depuis des années je reçois plusieurs fois par semaine des communiqués de presse. C’est souvent pour parler de monsieur ou madame Trucmuche, de l’entreprise Machin, leader français / européen / mondial (entourez la bonne option) dans le domaine technique Chouette. Dans 99% des cas, les courriers en question n’intéressent qu’une minorité d’initiés.

Je reçois aussi des courriers pour parler du dernier livre technique de Bidule sur une technologie rébarbative et qui pue l’informatique en costard-cravate.

Cependant, il y a des exceptions, et le « Guide de survie des aventures sur Internet v3 » publié et vendu par Ritimo sur leur site pour un faible prix fait partie de ces exceptions.

La couverture a été faite par Péhä qui m’avait fait l’illustration des 10 ans du blog (en septembre 2015) ou encore celle du billet de mes 42 ans en février 2016.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci !

Sur ce, bonne fin de semaine !

Puisque la période est propice aux bilans, autant faire celui de 2023.

Qui dit décembre dit bilan. Quel bilan puis-je tirer de l’année presque complètement écoulée ? Au moment où je rédige ce billet, le 10 décembre 2023, la fin de l’année est dans trois semaines pile.

C’est aussi la période d’achat des cadeaux de Noël, et je dois dire que cette année, j’ai pas mal donné. C’est aussi la période des dons annuels : j’ai donné à Framasoft et Mozilla Thunderbird.

Même si ce n’est que 10€ à chaque fois, au moins cela permet de conserver la conscience tranquille.

Sur le plan du blog ? En dehors de ce billet, j’ai rédigé 129 billets en l’espace d’une année. Ce qui fait une moyenne de 10,75 billets par mois. Ce qui est très bien quand on pense à l’âge avancé du blog. Oui, il va tranquillement sur ses 19 ans qu’il fêtera en septembre 2024.

Encore une année passée sous Archlinux pour mon ordinateur fixe, pour Manjaro sur mon ordinateur portable (à l’origine une Tux’n’Vape) que j’ai gnomisé. Et aucune envie de changer pour le moment, même si j’ai abordé une voix de sortie potentielle au cas où Archlinux s’effondrait sur elle-même.

Côté (rétro)ludique, cette année j’ai terminé entre autres « Briley Witch Chronicles 2 » de Sarah Jane Avory, ou encore « L’ile Tristam » de Hugo Labrande et l’excellent « SuperFlu Riteurnz » de Gee et l’improbable « Tower And Dragon » de Jason Cook.

Je pense que j’ai dû en oublier un ou deux au passage. Mais je suis rester sur les principaux coups de coeur que j’ai eu en cette année 2023. En espérant que cela continue en 2024.

Sur le plan écriture, j’ai terminé le premier jet de mon dernier roman après une huitaine de mois à travailler dessus plus ou moins aléatoirement. Publication prévue ? Février 2024 si tout va bien.

Je pense que j’ai fait le tour pour mon bilan de l’année 2023. J’ai sûrement dû oublier quelques trucs ici ou là, mais je suis resté aussi exhaustif que possible.

Sur ce, bonne fin de journée 🙂

« Briley Witch Chronicles 2 », 13 heures de jeu et puis c’est tout !

J’ai fini en ce deuxième dimanche de décembre le second volet des aventures de Briley. J’en avais parlé dans un précédent article sorti le 2 décembre 2023.

Après une longue session de plusieurs heures le 2 décembre 2023, comme je l’avais précisé dans le précédent article, j’ai réussi à poursuivre mon bonhomme de chemin dans le jeu, bien qu’ayant appelé à l’aide plusieurs fois sur la page officielle du jeu.

Le jeu est plus dur que le premier opus, avec des sections qui sont parfois tendues du slip. Surtout dans des combats où on peut se prendre un « game over » en pleine tronche si on a mal géré les potions de soin.

Je dois dire que j’ai été un peu surprise quand je suis arrivé à la fin du jeu. Alors que 19 heures avaient été annoncées à l’origine par l’autrice du jeu, j’ai mis un peu plus de 13 heures pour arriver à la fin qui me dit que les aventures continueront dans « Briley Witch Chronicles 3 ». Donc rendez-vous en 2025 pour la suite des aventures de la sorcière de Maepole.

Côté statistiques de fin, je n’ai pas un très bon score dans la quête des renards éparpillés dans le jeu. Mais cela aurait pu être pire !

Pour conclure, je dirai simplement que si vous avez aimé le premier opus, le second sera pour vous même s’il est un peu plus difficile. Je déconseillerai fortement de commencer par « Briley Witch Chronicles 2 », étant donné qu’il y a pas mal de référence au premier jeu. Après, c’est vous qui voyez 🙂

Mate Desktop, il en est où deux ans après la sortie de sa version 1.26 ?

En août 2021, Mate Desktop 1.26 pointait le bout de son museau. Depuis, une révision mineure, la 1.26.1 est sortie. Cependant, côté version majeure, rien n’a bougé.

Mate Desktop 1.28 se fait franchement attendre. En allant sur le dépôt du code source de la version de développement 1.27, j’ai pu constater que certains paquets de code source n’ont pas été mis à jour depuis… novembre 2022. Soit une année complète ! Du moins, c’est le cas au 6 décembre 2023, moment où je rédige le présent article. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Dans les paquets accusant un an de retard côté rafraichissement, en ce 6 décembre 2023, on peut citer Atril (le visionneur de documents), Engrampa (l’archiveur/désarchiveur), les outils de Mate ou encore Pluma (le bloc notes).

J’aurai très bien pu recompiler Mate Desktop 1.27.x comme jadis je l’avais fait pour Mate Desktop 1.25, mais j’ai senti que la vieillesse de certains paquets de code source serait source d’ennuis.

Il est à noter qu’Archlinux a déjà importé certains paquets de Mate Desktop 1.27, à savoir :

Ce ne sont pas des logiciels critiques, mais leur présence pour tous les utilisateurs de Mate Desktop sur Archlinux tend à montrer que les mainteneurs d’Archlinux en ont eu un peu assez et ont récupéré les dits paquets pour s’adapter à des composants logiciels récents.

Pourquoi un tel retard ? Sauf erreur de ma part – et vous me corrigerez en commentaires – c’est la même équipe qui gère à la fois Mate Desktop et Ubuntu Mate. Ce qui fait sûrement une charge de travail non négligeable.

J’espère simplement que l’équipe de Mate Desktop va pouvoir rattraper son retard et proposer une version 1.28 pour l’année 2024… Et qui sait, avec un début de support de Wayland comme le laisse penser ce dépôt github ?

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

    • L’hiver, période de migration, n’est-ce pas ? C’est le cas pour Archlinux qui a abandonné son ancien outil de suivi de bugs pour utiliser celui de gitlab. Voici les notes de publication en anglais.
    • La DGLFI de la semaine : La Starbuntu basée sur Ubuntu, avec Openbox et le gestionnaire de fichiers ROX Filer. Encore une distribution dont les spécificités se résumerait à une dizaine de pages d’un document en pdf.
    • Toujours dans le domaine des distributions proposant un environnement basé sur Openbox, je demande la Mabox Linux 23.12.
    • Prenez une dose de rogue-like, des instructions qui passent par un jeu de cartes, mélangez-le tout. Vous aurez RogueBot pour le Commodore 64.
    • Pour les fans de jeux d’aventures textuels n’ayant pas peur de l’anglais, je demande « The Ghosts of Blackwood Manor » de Stefan Vogt, disponible sur une vingtaine d’ordinateurs différents.

     

  • Côté culture ?

    Vous avez souffert mille morts en cours de français à cause de l’orthographe. Cette conférence TEDx vous mettra du baume au cœur.

    Sur ce, bonne fin de semaine !

Rapporter des bugs, c’est bien…

…Ne pas se précipiter pour le faire, c’est encore mieux. Cela fait 17 ans que je suis en mono-démarrage linuxien, à l’époque avec la Ubuntu 6.06 LTS après une semaine sous OpenSuSE 10.1 à l’époque. J’ai donc eu l’occasion au fil de ces années de rapporter des bugs.

Le problème avec les outils de suivi des bugs, en anglais bugtracker, c’est qu’ils sont remplis de rapports de bugs en double, triple, quadruple voire quintuple exemplaire. En effet, dans la précipitation, on oublie de vérifier si le bug a été rapporté… Outre le fait que cela encombre et pollue le bugtracker, ça complique la vie des développeurs qui essaye de trier les bugs pour corriger ce qui a été rapporté.

J’ai appris avec le temps qu’il fallait faire attention et ne pas agir précipitamment. J’ai eu un bug étrange avec mercurial et le code source de développement de Mozilla Firefox et de Mozilla Thunderbird.

En effet, quand je tapais la commande hg --verbose pull -u pour récupérer les nouveautés s’il y en a de disponible, j’avais droit à ce long message d’erreurs avec mercurial 6.6.

$ hg –verbose pull -u
Traceback (most recent call last):
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/dispatch.py », line 466, in _callcatch
return scmutil.callcatch(ui, func)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/scmutil.py », line 152, in callcatch
return func()
^^^^^^
[environ 60 lignes d’erreurs plus loin]

File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/extensions.py », line 613, in wrap
return wrapper(origfn, *args, **kwargs)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/hgext/fsmonitor/__init__.py », line 747, in wrapdirstate
if hasattr(self, b’_fsmonitorstate’):
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
TypeError: attribute name must be string, not ‘bytes’

J’avais d’abord pensé à un bug du côté de Mozilla, mais sur le bugzilla, rien de bien probant en utilisant la recherche par mots clés.

J’ai ensuite pensé à un bug du côté de mercurial 6.6. En utilisant l’outil AUR downgrade, j’ai rétrogradé la version de mercurial à la 6.5.2. Et d’un seul coup, tout a fonctionné comme prévu.

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« Briley Witch Chronicles 2 », la suite des aventures de Briley

En décembre 2021, je découvrais l’excellent « Briley Witch Chronicles », un jeu à la Zelda pour le Commodore 64. On suivait les aventures de Briley Forester transporté dans un village connu sous le nom de Maepole.

J’avais deux mois plus tard enregistré la vidéo du jeu d’une durée d’une dizaine d’heures découpée en partie d’une heure.

Après presque de 2 ans d’attente, la suite des aventures de Briley est disponible sur la page itch.io de Sarah Jane Avory.

Je n’ai pas vraiment réfléchi et j’ai acheté un exemplaire numérique de la cartouche contenant le jeu. Jeu qui tient sur une cartouche de 820 Ko, avec une bonne dizaine de lieux à explorer, de nombreuses quêtes principales et annexes, et je ne sais combien de cinématique créées avec le moteur du jeu pour le suivi de l’histoire.

On reprend les aventures de Briley à la fin du premier jeu. On démarre le nouveau jeu avec plus de 55 000 points d’expérience, 160 points de vie, et surtout avec tous les grimoires récoltés dans le premier jeu.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois de décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour les amateurs et amatrices de dark wave, Aurielle Zeitler alias « Ghost Marrow » vient de sortir son deuxième LP, « earth + death ».

Sur ce, bon week-end !