L’outil run0 de systemd, un pataquès à venir pour pas grand-chose au final ?

À chaque nouvelle version majeure ou presque de systemd, sa polémique. Cette fois-ci, avec l’arrivée de Systemd 256, un clone de sudo a été développé sous le nom de run0. C’est une volonté d’écrire une alternative à sudo en se basant sur systemd-run. Ma source ? Cet article de programmez.com.

Mis à part le doas d’OpenBSD – qui est disponible aussi sur Archlinux via AUR entre autre ou encore sur la Debian 12 – qui n’a pas eu droit à des grands cris d’orfraie à sa sortie, il n’y a pas grand-chose côté outils permettant une élévation temporaire des privilèges.

En passant, bien que certains outils de Systemd existe comme le ntpd connu sous le nom de systemd-timesyncd ou encore l’outil de connexion réseau systemd-networkd n’a pas éradiqué Network Manager, on peut aisément penser que run0 ne tuera pas sudo.

D’ailleurs, si on entre run0 tout seul, c’est comme si on utilise la commande su. On est connecté au compte root. Si on entre une commande après le run0, l’outil se comporte comme sudo.

Mais le mieux est de montrer quelques fonctionnalités basique de run0, le tout dans une machine virtuelle avec une Archlinux proposant KDE. J’ai dû utiliser les dépôts de test – car au 7 juin 2024, moment où je rédige l’article – pour avoir accès une version quasi-finale de systemd 256, sa quatrième release candidate.

Vous avez pu le voir, il n’y a rien de maléfique dans cet outil. Comme pour systemd-timesyncd ou systemd-networkd, il n’y a aucune obligation à l’utiliser. Je vais rester fidèle à ce bon vieux sudo. Sûrement de vieilles habitudes que j’ai du mal à me séparer.

« The Key » en version française. L’attente en valait la peine.

Le jeu d’aventure point’n’click à la troisième personne pour Amstrad CPC est enfin sorti en version française. Il faut dire que la traduction, c’est quelque chose de long, rébarbatif et franchement casse-pieds surtout quand on doit jongler avec une quantité de mémoire vive restreinte.

J’ai enfin pu jouer à la VF, et mis à part deux bugs de traduction sur lesquels je reviendrai, le jeu reste jouable. C’est le principal. Les bugs de traductions ? Dans un couloir, il y a un buste que l’on peut examiner. Au lieu de « examiner buste » on a « examiner casser ».

Le deuxième ? Dans la salle de bain, au lieu de « examiner vidange », on a « examiner vidanger ».

Et c’est tout. Du moins, ce que j’ai pu voir en allant directement à la solution la connaissant ayant déjà fait un longplay de la version anglaise.

Donc voici la solution complète de la version française. Bon visionnage. Bien entendu, si vous voulez finir le jeu par vous-même, ne regardez pas la vidéo 🙂

À ce que j’ai pu lire sur twitter, pardon sur X, la deuxième partie de l’histoire est en cours de création, en espérant que les traductions en anglais et en français soient rapidement disponibles 🙂

La scène rétroludique du Commodore Vic20 est parfois impressionnante.

Dans un article de juillet 2023, je faisais par de mon étonnement face aux titres sortis sur ordinosaures, principalement orienté vers le Commodore 64 qui est devenu un coup de coeur sur le tard, n’ayant pas eu accès à un vrai Commodore 64 durant sa période d’exploitation commerciale.

Le Commodore Vic20 est une plateforme qui me parle un peu moins. Cela n’empêche pas la sortie de titres que l’on pensait théoriquement impossible sur le Commodore Vic20… Ok, il est souvent recommandé d’avoir une extension mémoire de 32 Ko pour les titres dont je vais parler dans cet article.

C’est en découvrant le shoot’em’up « Future Fighter » pour le Commodore Vic20 en configuration par défaut avec sa petite nouveauté de faire perdre des points quand les ennemis atteignent le bas de l’écran, que j’ai pris connaissance des créations de Mika « Misfit » Keränen.

Elles sont assez nombreuses et on doit frôler la bonne vingtaine. Dans le lot, il y a deux titres qui poussent les limites du Commodore Vic20, c’est par ordre chronologique « Pentagorat » (2016) et « Cheese and Onion » (2017) et dont la dernière révision date de 2021.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Puisque j’ai parlé de systemd-boot, autant republier cette vidéo qui montre l’ajout ou la suppression dans Systemd-boot. Plutôt simple à vrai dire, loin des complexités grubesques 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

Plafond de verre du linux bureautique ? Comment le franchir ?

Depuis quelques mois, la part de marché du linux bureautique a atteint son sommet vers les 4%, bien qu’étant descendu à 3,77% pour avril 2024. capture d’écran à l’appui.

Durant longtemps, ce plafond était dans les 2%. Et il n’est pas besoin de faire une dissertation en vidéo de plusieurs dizaines de minutes pour deviner pourquoi le plafond était aussi bas. C’est un mélange de :

  1. une production de distributions redondantes à destination bureautique se mangeant mutuellement les parts de marchés. Mais rien ne prouve que les créateurs derrière de tels projets seraient capables d’apporter quelque chose en terme d’amélioration de l’applicatif existant.
  2. L’applicatif bureautique qui même s’il monte en qualité sera toujours techniquement inférieur sur certains plans aux applicatifs bureautiques non libres.
  3. Les communautés qui parfois se volent dans les plumes.
  4. Une déduplication des efforts qui fait qu’on se retrouve avec des logiciels qui manquent de finitions sur le plan ergonomique. Même si le moteur est au top, l’interface est aux fraises, ce qui est franchement con.

J’ai dû sûrement oublier des facteurs, mais pour moi, ce sont les principaux. Même si les DGLFI recommencent à se multiplier récemment, elles ont trop peu de force de frappe pour influer réellement sur la lente montée en puissance du linux bureautique.

Il y a trop de distributions GNU/Linux à destination bureautique. Je l’ai déjà dit et je continuerai à le dire. Sans une rationalisation de ce genre de produits, le logiciel libre bureautique restera un marché de niche plus que nichesque.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier vendredi du mois de mai 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième samedi du mois de mai 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Pour finir, le premier tiers du jeu (le plus facile ?) « Shift » en utilisant son port pour Atari 8 bits. Faut bien varier les plaisirs. Bien entendu les codes des niveaux sont uniques pour chaque port.

Sur ce, bon week-end

Mate-Desktop 1.28, une version « Voldemort » ?

Par Voldemort, j’entends celle dont il faut taire le nom comme dans la saga écrite par JK Rowling.

Officiellement, la dernière version, c’est la 1.26 sortie il y a bientôt 3 ans – j’écris ce billet le 22 mai 2024 – et qui équipe la version Ubuntu Mate 24.04.x LTS.

Or, si on va sur le dépôt du code source, il existe un répertoire 1.28 complet. Donc, pour des raisons que seule l’équipe de Mate connaît, cette version plus récente est absente. J’ai donc voulu faire un tour rapide des principales distributions GNU/Linux utilisées au niveau mondial pour savoir quelle version de Mate est utilisée.

  • Archlinux ? La 1.28.2.
  • Fedora Linux ? Pareil.
  • OpenSuSE tumbleweed ? Je n’ai pas trouvé d’images proposant directement Mate-Desktop, l’image d’installation en ligne ne me proposant pas une option avec Mate-Desktop.

Mais mes connaissances sur le monde OpenSuSien sont faibles. N’hésitez pas à me proposer en commentaire un lien vers une image ISO de Tumbleweed proposant Mate Desktop. Je ne l’ai pas trouvée en fouillant sur le site dédié à Tumbleweed. À moins que cela ne m’aie crevé les yeux ?!

J’ai même poussé le vice à installer en virtuel une Debian GNU/Linux testing, celle qui donnera la Debian GNU/linux 13 alias Trixie aux alentours de la mi-2025. Mais pour le moment, elle propose Mate-Desktop 1.26.x.

J’ai par acquis de conscience et exhaustivité rajouté la Mageia Cauldron où se prépare tranquillement la Mageia 10 qui sortira quand elle sera prête. Et oui, on y trouve Mate-Desktop 1.28.

J’aurai pu rajouter Manjaro Linux, mais comme le projet a abandonné sa saveur Mate-Desktop à cause du manque de main d’oeuvre, officialisé avec le paquets de mises à jour du 13 mai 2024.

Comme d’habitude, j’apporte mes preuves. Voici donc une vidéo avec les distributions listées dans l’article.

Vous avez pu le voir, nombre de distributions se moquent un peu de l’équipe de Mate-Desktop en proposant une version qui n’est pas encore – le sera-t-elle un jour ? – officialisée.

Ce sont les joies du logiciel libre. Après tout, que ce soit la 1.26.x ou la 1.28.x, on ne voit pas vraiment les différences. Tant que ça fonctionne… 😀

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième mercredi de mai 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir cet article, la solution complète du très bon jeu d’aventure-horreur « Broken Mirror » pour le Commodore 64.

Et une vidéo en collaboration avec BabaOrhum concernant Tiny11. Oui, je sais, la première partie souffre d’un écho que je n’ai pas réussi à réduire. C’est de ma faute 🙁

Sur ce, bonne fin de semaine !

VMware Workstation Pro est désormais gratuit pour un usage personnel. Quelles conséquences…

… Pour VirtualBox et Qemu (enrobé ou pas dans Virt Machine Manager) ? Je dois dire que j’ai été surpris d’apprendre que la version Workstation Pro de VMware était désormais gratuite pour une utilisation personnelle.

L’installer sur Archlinux ou Manjaro est très simple. Prévoyez un bon Go sur sur votre partition /, car le logiciel est plutôt gourmand…

$ pacman -Qi vmware-workstation | grep Taille
Taille installée : 882,85 MiB

  1. Vérifier qu’on a bien le paquet headers correspondant au noyau Linux utilisé. Par exemple linux-headers pour le noyau classique, linux-lts-headers pour le noyau LTS et ainsi de suite.
  2. Installer les paquets AUR vmware-keymaps et vmware-workstation.
  3. Redémarrer ou activer les modules noyau : sudo modprobe -a vmw_vmci vmmon
  4. Lancer (puis activer si vous utilisez régulièrement WMware Workstation) les services vmware-networks (réseau) et vmware-usbarbitrator (support usb)

Normalement vous serez capable de lancer VMware Workstation sans problèmes. Cependant dans mes rapides essais, j’ai pu constaté qu’il m’était impossible d’activer l’UEFI avec une machine virtuelle basée sur le modèle Ubuntu. Ou encore qu’Archlinux est absente de la longue liste des distributions GNU/Linux supportées.

Or que ce soit avec VirtualBox ou VirtMachineManager, avoir un modèle Archlinux ne pose aucun problème. Cherchez l’erreur.

Autant dire que je ne vais pas conserver longtemps le logiciel installé sur mon système, mes besoins étant largement comblés par Virt Machine Manager.

Je pense que le logiciel qui devra faire gaffe dans cette histoire, selon moi, c’est bien VirtualBox… Que j’ai désinstallé au bout de 8 mois sans la moindre utilisation !

Peut-être que je suis trop formaté à l’interface de Virt Machine Manager ? 🙂