Il arrive qu’Archlinux chie dans la colle : la preuve avec l’arrivée d’une version pourrie de Samba sur les dépôts stables.

Je m’étais promis de ne plus parler des distributions GNU/Linux, mais cette fois, je suis obligé de pousser une gueulante sur une manipulation malheureuse d’Archlinux.

Depuis le mois de novembre 2019, il y a un bug qui traîne sur l’outil de suivi d’Archlinux liée à l’arrivée de Python 3.8 : il devient impossible d’accéder aux partages Samba.

J’avais été obligé à l’époque d’utiliser l’outil downgrade et de bloquer la liste des paquets suivants :

  1. samba
  2. libwbclient
  3. smbclient
  4. ldb

Le blocage passant par la modification de la ligne IgnorePkg dans le fichier /etc/pacman.conf :

IgnorePkg = samba libwbclient smbclient ldb

J’ai constaté en ce matin du 29 mars que l’équipe d’Archlinux avait envoyé une version cassée de Samba – et de ses dépendances – sur le dépôt extra. Une sacrée erreur.

Voici ce qui arrive avec la version cassée de Samba quand on veut accéder à un partage samba, le tout dans une machine virtuelle avec EndeavourOS à l’intérieur.

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Après le culte des icones Faenza, des icones Numix, voici celui de la transparence…

Le monde du logiciel libre est traversé depuis des années par les modes graphiques toujours plus ignobles… Mais les coups et les douleurs… Les goûts et les couleurs…

Il y a quelques années, tout le monde jurait uniquement par les icones Faenza ou apparentées, avec son inoubliable corbeille qui faisait immanquablement penser à une cuvette de… chiottes.

La mode des icones flat est arrivée par la suite, et nous avons eu droit durant des semaines à l’ignominie qu’a été Numix. Pour le souvenir, cela donnait ceci :

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En vrac’ en direct du confinement, épisode 1

Un petit en vrac’ pour un confinement qui est bien parti pour durer au moins 6 semaines.

Côté informatique et internet ?

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui. Bon courage !

Osons poser une question existentielle… Le monde linuxien de 2020 est-il revenu à l’époque du « tRoU dU cULz hiDEoUt » ?

C’est une question qui m’est venu après que j’ai enregistré le 11ème épisode des tutos à la con de Tonton Fred que j’ai abordé dans un article du 8 mars 2020.

Dans l’article qui utilisent les vidéos en question pour illustrer le comportement caricatural d’une partie minoritaire mais bruyante du monde du libre : le duo constitué par les libristes puristes – ceux qui ont le visage de Richard Matthew Stallman tatoué sur la fesse gauche et le GNU de la Free Software Foundation sur la fesse droite – et par les puristes des systèmes d’initialisation.

Sur ce point précis, je vous conseille de jeter un oeil sur les propos tenus sur le site « systemd-free linux community« … On a parfois l’impression d’être dans une assemblée religieuse avec des anathèmes lancés à longueur d’articles. Par exemple, sur cet article du 28 février 2020 à cause de l’utilisation d’elogind (toujours développé) contrairement à ConsoleKit2 (au point mort depuis 2017).

Quand je lis de tels articles, sans vouloir remettre une pièce dans la machine concernant les systèmes d’init et la guerre liée à ceux ci, je me dis que le monde linuxien est loin d’avoir le cul sorti des ronces.

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Vieux Geek, épisode 181 : la Corel Linux, témoin de la bulle internet.

Nous sommes en 1999. En pleine période de la bulle internet qui éclatera début 2001, tout ce qui est de près ou de loin lié à Linux vaut de l’or. Corel ne voulant pas laisser échapper sa part du gâteau se lance dans l’aventure et propose sa distribution, la Corel Linux, basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque, avec un KDE 1.x retouché.

Cette distribution commerciale verra 3 versions sortir en l’espace de quelques mois, la 1.0, la 1.1 puis la 1.2 alias Seconde Edition. Grâce à archive.org, j’ai pu remettre la main sur l’image ISO de la Corel Linux 1.2 et sur Wordperfect Office 2000 pour Linux qui était plus ou moins prévu pour fonctionner avec Corel Linux.

Pour virtualiser la distribution, que ce soit dans Qemu ou VirtualBox, c’est la mouise. Je me suis donc replié sur PCem qui m’a sorti de l’ornière.

L’installation est assez professionnelle pour l’époque, même si l’utilisateur créé n’a pas de mots de passe par défaut. Le processus a pris pas loin de 45 minutes. Vous pouvez voir sur les captures d’écran ci-dessous que l’on était loin de l’installateur en mode texte.

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C’est pas totalement fonctionnel, mais on s’en fout, c’est libre :)

Le monde du logiciel libre est rempli d’idéologues qui ne jurent que par les saints canons de la FSF, ou encore d’autres qui ne jurent que par un rejet à la limite du haineux d’un système d’initialisation dont il est préférable de taire le nom.

Il y a un proverbe qui dit : « qui aime bien châtie bien ». J’avoue que l’envie de me moquer royalement de ce genre de personnes dont la connexion à la réalité est proche de l’ångström – une unité jadis utilisée dans la physique nucléaire qui mesure environ un dixième de nanomètre (en clair à 10 exposant -10 mètre) – est très forte et j’ai donc profité de ce premier week-end du mois de mars pour m’amuser un peu.

Le tout via deux vidéos pour rester digeste.

Et la deuxième :

J’ai été à la fois amusé et déçu. Amusé car c’est assez fonctionnel, mais déçu car on se retrouve avec un navigateur internet qui nous fait un énorme caca nerveux au démarrage si on ose utiliser une traduction…

Mais après tout, on s’en fout, c’est libre, et c’est le principal, non ? 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Commençons bien le mois de mars 2020 avec un billet en vrac’

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Le talon d’Achille des distributions GNU/Linux fixed release, les montées en version ?

Je n’ai pas envie dans cet article de relancer le débat sans fin des distributions fixed contre rolling. Chaque camp sortira ses arguments avec plus ou moins de mauvaise foi ou d’hypocrisie. Ma position est la suivante sur l’utilisation des deux modèles :

  • Postes de collectivités, grands comptes, serveurs = distribution fixed.
  • Poste de l’utilisateur « lambda » avec une connexion solide = distribution rolling temporisée.

Il faut dire que deux articles récents de Sébastien sur ses malheurs avec la montée en version de la Mageia 6 vers la Mageia 7 ne font qu’apporter de l’eau à mon moulin. Dans le premier article, il raconte ses déboires en voulant migrer une Mageia 6 Gnome vers une 7 chez une connaissance.

Dans le deuxième article, il fait un bilan amer de la migration en comprenant l’intérêt que l’on peut porter au modèle rolling, tout en conservant comme base de prédilection des fixed, et pour lui Debian.

Sur ce plan là, je considère qu’il est dans l’erreur sur le long terme. Sans être dans la course à la dernière version de chaque logiciels, c’est toujours mieux – dans l’idéal – d’avoir des outils encore supportés par leurs créateurs en amont.

Il cite aussi une vidéo d’Adrien D alias Linuxtricks qui racontent ses mésaventures sur une Mageia Gnome. Dans le cas de la vidéo et des articles de Sébastien, on a le même environnement. Le même passage par la ligne de commande. On ignore par contre si la Mageia sur laquelle Sébastien s’est cassée les dents était ou pas modifiée de partout avec des dépôts tiers par exemple.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Un petit billet en ce mercredi hivernal.

  • Elle est enfin sortie, la Manjaro Linux 19.0… Même s’il y a des conneries monumentales comme l’ajout du support des snaps et autres flatpaks, elle a le mérite d’exister.
  • La LinuxMint Debian Edition 4.0 beta est enfin sortie, basée sur Debian Buster. Pas trop de retard pour une fois par rapport à sa base !
  • Dans la série des distributions GNU/Linux bizarre, je demande la GoboLinux 0.17 alpha, vous savez, celle qui jette à la poubelle l’arborescence d’unix pour cloner cette de MS-Windows…
  • La DGLFI de la semaine, la Releax OS apparemment créée depuis une feuille blanche.
  • La clownesque MakuluLinux est disponible dans une nouvelle version, la 2020 « Lindoz ». Youpi !

Côté culture :

  • Si vous aimez le rock progressif à la Steven Wilson ou celui proposé par Opeth depuis l’album Heritage, les créations des bordelais d’Altesia seront votre tasse de thé.
  • Sept ans après le premier album, Camille Feral a sorti en décembre 2019 le deuxième opus des Fantomes Courtois sous le titre « Monseigneur l’astre solaire ». De l’acoustique pour les fans de mélodies que l’on aurait pu entendre au 18e siècle 🙂

Puisqu’il faut rire du logiciel libre et de ses délires, voici l’épisode 7 des tutos à la con de Tonton Fred :

Bonne fin de journée ! 🙂

Vieux Geek, épisode 177 : Frozen Bubble, le clone libre de Puzzle Bobble.

Plusieurs jeux d’arcades ont marqué mon adolescence : Dragon Ninja, Shinobi ou encore le très mignon Bubble Bobble. En 1994, Taito lançait un nouveau jeu avec Bub et Bob, les deux dragons rose et vert, héros de Bubble Bobble. Ici, c’était la réflexion qui primait par dessus tout.

Le but est simple : faire des séries de 3 bulles de couleurs identiques pour les faire exploser et vider des tableaux de difficulté croissante. Principe repris des dizaines de fois par la suite. Il suffit de voir le nombre de clone de Puzzle Bubble qui pullulent sur le Play Store d’Android.

En 2002, sort la version 1.0 de Frozen Bubble un clone libre développé au départ par des membres de l’équipe de MandrakeSoft devenue Mandriva. C’était la grande époque de la distribution GNU/Linux francophone avant qu’Ubuntu ne lui dame le pion vers 2004-2005. Il y a aura plusieurs versions qui se succèderont, la dernière étant la 2.2.0 publiée en 2008.

Le jeu est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux, même si sur Archlinux, c’est la 2.2.1beta qui est disponible… Avec un soutien plus technique qu’autre chose, le jeu étant au ralenti depuis au moins 2012-2013, du moins selon le dépôt de code du jeu.

Même si les graphismes du jeu commence à faire ancien, même si les musiques sont aussi datées, c’est toujours un plaisir de lancer ce jeu mythique qui a marqué la période dorée de Mandrake / Mandriva. Oui, j’ai aimé cette distribution, même si par la suite, ce fut une série de déceptions sans fin.