La youtubosphère linuxienne francophone, ou l’art de broder sur un manque réel de nouveautés de l’informatique libre pour « monsieur et madame tout le monde »

Je dois dire que je suis étonné de voir comment ce qui reste de la youtubosphère linuxienne francophone parvient à vivre tant bien que mal malgré une actualité souvent maigre.

Bien qu’ayant quitté ce milieu en novembre 2018, je constate que les quelques grosses chaines qui restent en vie – par grosse j’entends un minimum de 1000 à 1500 abonné(e)s – arrivent toujours à faire des vidéos de plus de 10 minutes sur la dernière distribution à la mode.

Que ce soit la dernière Ubuntu (ou une de ses nombreuses dérivées), Fedora, Mageia, OpenSuSE, Debian – pour rester dans les principales – on ne peut que constater que les mises à jour majeures se résument le plus souvent à :

  • une synchronisation plus ou moins complète des logiciels composant la distribution avec les versions disponibles en amont
  • parfois la dernière charte graphique à la mode
  • parfois quelques nouveaux outils plus ou moins spécifiques qu’on retrouve rapidement sur des dépôts communautaires comme le Archlinux User Repository (AUR). Je pense à Hypnotix par exemple, développé à l’origine pour Linux Mint.

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En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, tapé rapidement en fin de matinée.

Côté informatique :

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de seamine 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce milieu du mois de mars 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet. Pas grand chose à se mettre sous la souris cette semaine. Le calme avant la tempête courant avril avec la sortie de la nouvelle génération d’Ubuntu 🙂

Côté culture ?

Pour finir ce court billet, une vidéo où je montre que les opposés informatiques et idéologiques ne sont pas complètement incompatible dans l’absolu.

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce début mars 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, troisième épisode, mars 2016.

Après un mois de février 2016 assez vide, quel va être le bilan de mars 2016 ?

Bilan : sur les 6 projets, un est mort : UbuntuBSD, un autre a changé de nom, passant d’Arch-Anywhere à Anarchy Linux. 83% de survie, un très bon bilan au final.

Ah, la prévisibilité de la presse linuxienne bureautique :)

Un petit article qui trotte dans mes vieilles méninges depuis quelques temps. C’est la mise en route de la communication de l’équipe de Mageia pour faire connaître sa dernière version qui m’a donné l’occasion de rédiger cet article.

Deux points que personne ne lira, mais peu importe.

  1. Cet article ne vise pas la descendante de Mandriva.
  2. Cet article ne concerne que les distributions GNU/Linux dites « fixed releases », celles qui sortent tous les 6 mois à 2 ans une nouvelle version majeure.

Ensuite, j’ai eu l’occasion de dire plusieurs fois que les modèles fixed et rolling sont complémentaires, avec une répartition « idéale » qui serait la suivante :

  • Fixed : postes de collectivités privées ou publiques, monde du serveur et applications scientifiques (comme les satellites)
  • Rolling : les postes de « monsieur et madame tout le monde » ayant une connexion décente avec des équipes de maintenance sérieuses aux commandes.

Mais il est vrai que selon certaines personnes, j’ai la haine des distributions fixed releases… On ne va pas se mettre la rate au court-bouillon pour un tel anathème.

Je viens de m’apercevoir qu’avec les deux phrases qui précèdent, j’ai perdu une bonne moitié de mon lectorat. C’est cela, les expressions de vieux 🙂

Prenons maintenant les principales distributions GNU/Linux en fixed, celles qui sont mondialement connues et qui sont utilisées partout. Par ordre alphabétiques, ça donne :

Avec ce quatuor, on doit être dans les 80 à 90% du total. Sur une année civile, ça donne ça :

  • Avril : Ubuntu xx.04, LTS toutes les années paires
  • Mai : Linux Mint, première, basée sur la dernière révision de la Ubuntu LTS
  • Mai à juillet chaque année impaire : Debian GNU/Linux xx.0
  • Octobre : Ubuntu xx.10
  • Novembre : Linux Mint, deuxième, basée sur la dernière révision de la Ubuntu LTS

La Fedora sort avec un cycle de 9 à 10 mois en « roulant », donc difficile de l’y caser.

En gros, en avril/mai et octobre/novembre, les blogs et webzines proposent des articles sur les « X ou Y trucs à faire après avoir installé Ubuntu ou Linux Mint », qui sont souvent des reprises d’articles vieux de 6 mois avec un gros travail de remplacement automatisé des noms de codes et des numéros de versions.

Ce qui est vrai pour les distributions l’est aussi pour les environnements de bureau. Reproduisons l’expérience pour le quatuor Gnome, Plasma, Mate Desktop et Xfce.

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RetroArch, un excellent émulateur… Mais uniquement pour les consoles ?

Comme vous le savez je suis un passionné de vieille informatique, et je prends un plaisir monstrueux à rejouer à des titres qui ont bercé mes jeunes années vidéo-ludique, que ce soit avec des jeux pour Amstrad CPC, pour Commodore 64 – que j’ai découvert récemment via la scène ludique qui y est encore très vivante, près de 40 ans après la naissance de cet ordinateur – ou encore pour Amiga ou PC sous MS-DOS.

On parle souvent de RetroArch, l’équivalent pour ordinateur de RetroPie. J’ai même fait une courte vidéo pour montrer l’installation de RetroArch avec des coeurs d’émulation pour la plupart des consoles de jeu vidéo allant de la NES (1985) à la Playstation 2 (2000), ce qui en fait un sacré paquet 🙂

Que ce soit avec sa version native pour Archlinux ou sa version flatpak – qui permet de télécharger des dizaines de coeurs d’émulation en quelques clics, même si on retrouve des coeurs obsolètes comme celui de Frodo pour le Commodore 64, logiciel abandonné depuis 10 ans si on en croit le dépot du code source, l’émulation pour ordinateur, ce n’est vraiment pas le meilleur choix.

J’ai enregistré une petite vidéo complémentaire à la première pour montrer qu’en dehors des manettes de jeux, utiliser Retroarch pour les ordinateurs, ce n’est pas l’option à choisir.

Qu’on ne se méprenne pas. RetroArch est l’outil à utiliser si on veut émuler plusieurs consoles sans avoir à jongler avec plusieurs émulateurs différents. Mais si c’est pour émuler des ordinateurs où on peut avoir besoin du clavier, mieux vaut passer son chemin.

Rien ne vaudra un Vice pour les machines Commodore  8 bits, un Caprice32 ou un RetroVirtualMachine pour les CPC d’Amstrad, un FS-UAE pour l’Amiga, etc…

 

Émulation des ordinateurs Commodore 8 bits : en dehors de Vice, point de salut ?

Commodore a été un des grands acteurs de la micro-informatique personnelle des années 1975-1995. En dehors du tout premier ordinateur 8-bits de la marque qui a fait partie de la « trinité de 1977 ». Trinité qui regroupe trois ordinateurs qui marquèrent les esprits à l’époque : l’Apple II, le Commodore PET et le TRS-80.

Par la suite, Commodore proposera en 1980 le Vic20 et en 1982 l’ordinateur 8 bits le plus vendu (car produit jusqu’en 1994) à savoir le Commodore 64 alias C64, puis la série des Amiga.

La scène rétroludique concernant les Commodore 8 bits est très active et régulièrement des bons jeux sortent pour un de ses trois modèles mythiques. Je vous renvoie aux créations proposées par le site Double Sided Games : par exemple le très bon et très dur « L’Abbaye des morts ».

Ou encore le site Protovision et le sublime « Sams’s Journey » ou encore la version deluxe du jeu « Planet X2 » alias « Planet X2.1 ».

Pour en profiter, il y a soit l’option d’avoir un ordinateur d’origine fiabilisé avec un outil de lecture de carte SD qui simulent un lecteur de disquette – ce qui peut rapidement monter jusqu’à 250 voire 300€ – soit un émulateur grandeur nature comme le C64 Maxi – et compter une bonne centaine d’euros au minimum – soit passer par un émulateur.

Solution qui ne coûte rien au final, si ce n’est un peu de place sur votre disque dur / SSD / nvme.

Dans ce domaine, au fil des années, il y a un émulateur qui s’est taillé la part du lion, c’est Vice. Et pour cause. Il émule – plus ou moins bien – les Commodore PET, Vic20, C64 et 128, mais aussi la série des Plus/4 ou encore l’extension SuperCPU.

D’ailleurs, c’est via l’extension SuperCPU que j’ai pu faire un épisode un peu bizarre de ma série « C’est trolldi, c’est permis ».

Non seulement on le trouve pour MS-Windows, Linux et MacOS, mais aussi pour d’autres plateformes comme l’Amiga, ou le Raspberry PI via le projet Retropie. C’est aussi un ensemble très puissant d’émulateur. Même si parfois utiliser sa version de développement permet quelques « miracles »… Surtout pour l’émulation audio du Commodore PET :

Je me suis demandé si la concurrence existait encore dans ce domaine et si oui, à quel niveau.

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce dernier samedi de février 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Le groupe de post-rock « Collapse » continue sa campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ».

Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 26 février 2021. Oui, c’est franchement mochissime !

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ de cette fin de semaine de février 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

 

Côté culture ?

  • Persona, le groupe de metal tunisien, a publié récemment un extrait de leur futur album, « Alpha ». Attention, c’est du gros metal qui tâche 🙂
  • Le groupe de post-rock « Collapse » a lancé une campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ».

Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 19 février 2021. Oui, ça pique les yeux, et pas qu’un peu !

Bon week-end 🙂