Critique de livre : « N.A.T.I.V » de Maurice Desborels

J’avais parlé du roman « N.A.T.I.V » de Maurice Desborels dans un en vrac’ rapide du 12 juillet 2015. Après avoir attendu une petite dizaine de jours son impression, son envoi et sa réception, je m’y suis attaqué ce week-end.

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Ce court roman – environ 120 pages – est à classer dans le genre anticipation, voire science fiction, mais sans le moindre artifice classique des romans de SF. L’histoire se situe dans les années 2050, et se base sur le duo de concepts que sont la néotinie et l’octogenèse.

Le postulat du livre est de savoir comment vivrait des personnes dont le développement intra-utérin ne serait pas de 9 mois, mais s’allongerait à 21 mois. En clair, comment vivraient des personnes N.A.T.I.V (nées à terme in vitro) ?

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De la sodomie de portefeuille comme sport préféré dans l’industrie musicale.

Oui, j’ai employé un terme volontairement grossier dans le titre de cet article, mais j’avoue que je commence à en avoir ma claque de voir des groupes et des éditeurs qui considèrent que les amoureux et amoureuses de musique ne sont que des portefeuilles sur jambes.

J’aurai pu employer le terme de siphonnage, mais c’est encore trop peu puissant pour exprimer la volonté de se faire du fric sans la moindre mauvaise conscience. Dans cette catégorie de productions uniquement faite pour amorcer et alimenter la pompe à fric, je pourrai prendre sans aucun problème la sortie des versions remastérisées des albums de Led Zeppelin par Jimmy Page en 2014.

Je pensais que les groupes et artistes sur Bandcamp avait compris la leçon et ne proposaient pas des produits peu fournis (du genre 2 ou 3 pistes de 3 à 4 minutes pièces) au dela de 5 € en numérique et 6 € en version physique.

Je me trompais lourdement. Alors que je fouillais la section metal de Bandcamp pour trouver des nouveautés, je suis tombé sur une page qui m’a fait sentir des drôles de sensations pas franchement agréables au niveau de l’arrière-train, avec le minuscule EP des « The Negation ».

Note du 28 juillet 2015 : la page en question a été modifiée, ne proposant plus que le CD pour 12€. Ce qui est plus raisonnable, même si une écoute préalable des pistes semble indisponible. Cf le commentaire du groupe sur cet article qui plaide l’erreur de conception dans la page bandcamp en question.

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En vrac’ rapide de fin de semaine.

Étant donné que je serais absent de mon clavier d’ordinateur une bonne partie du week-end, un petit en vrac’ pour meubler jusqu’à lundi prochain.

Commençons par le monde du logiciel libre.

Parlons culture maintenant.

Pour finir, je ne pouvais pas ne pas parler – même brièvement – de la loi sur le renseignement. Outre l’inutilité congénitale de la loi, et pour éviter de rajouter ma prose à celle déjà existante, je vous renvoie à l’article de Tristan Nitot qui regroupe pas mal de liens.

Bon week-end !

C’est officiel : acheter de la musique au format physique, c’est être un schnock !

En janvier 2012 – que c’est vieux – je poussais déjà une gueulante sur la mort du format physique en terme de musique. C’est un extrait d’un article sur l’hypocrisie des lois britanniques en terme de « pompage » de CDs pour pouvoir écouter sa musique sur autre chose qu’une platine CD qui m’a fait sortir de mes gonds.

Je cite l’extrait en question :

[…]Quelque part, toute ces lois sont maintenant à quelques années près des combats d’arrière garde. Le succès d’Apple Music et des autres systèmes de streaming nous orientent vers un système de location de contenus qui devrait finir par s’imposer comme la référence en terme de consommation de ces derniers.[…]

Mon sang n’a fait qu’un tour. Outre le fait qu’on part sur une hypothèse qui peut très bien se casser les dents, comme jadis Yahoo Unlimited (vers 2005 – 2006), car je ne crois pas que l’écoute en flux soit l’avenir de la musique enregistrée, c’est une manière de dire que les personnes  qui aime à avoir une version physique d’un album sont des dinosaures pour rester gentil et dans les limites des propos sociaux.

J’ai connu trois changements de supports musicaux. Mon enfance a été bercée le duo 33 et 45 tours en vynile. Mon adolescence par les cassettes stéréos. Puis les CDs et enfin la musique dématérialisée.

Si je n’ai plus de cassettes stéréos – largement plus fragiles qu’un vynile ou qu’un CD – j’ai toujours plus d’une centaine de galettes pour tourne-disque et plus de 600 galettes plastifiées, dont certaines ont un âge assez avancé : 22 ans. C’est l’âge de mon édition originale de « Into The Labyrinth » des Dead Can Dance.

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« Passes By » de Grus Paridae : du bon rock progressif finlandais.

Il m’arrive d’être contacté de temps à autres par des groupes ou des musicien(ne)s sans que je sache coment ils ont réussi à me trouver. Autant les boites qui veulent me vendre des articles sponsorisés, ça me provoque une poussée d’urticaire, autant quand on me parle musique, j’ai tendance à prêter un oeil et une oreille plus attentive. Même si je n’accroche pas au contenu proposé, j’ai toujours la politesse de répondre. Certains domaines feraient bien d’en tirer une leçon…

Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel en provenance de Finlande (tiens, pourquoi cela me parle sur le plan informatique ?) d’un duo du nom de « Grus Paridae« . Les deux membres étant Petteri Kurki et Rami Turtiainen.

Le courriel en question indique que ce duo propose des créations pour les personnes appréciant Pink Floyd, David Bowie, Genesis ou encore Peter Gabriel. Ça commence déjà bien. Surtout quand comme moi, on considère que la période bénie du progressif, c’est la première moitié des années 1970 avec Genesis (version Gabriel), Yes, King Crimson, Pink Floyd pour le côté expérimental. Bref !

Le courriel est un peu « tardif » surtout que leur premier EP est sorti en mai 2014. Ayant pu accéder au kit de presse, j’ai récupéré les deux titres de l’EP en format mp3 320, qu’on peut écouter aussi sur Deezer ou sur Spotify.

Je dois dire que même si j’accueille agréablement les courriers musicaux, cela en m’empêche pas de rester objectif et de dire ce que j’en pense. L’EP est très court, une grosse dizaine de minutes.

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