De l’absence de culture flagrante des dirigeants de vendeurs de galettes.

Ayant lu – en diagonale – le rapport Zelnick – alias Hadopi 3 – en dehors du rejet idiot de la licence globale (qui est selon moi une des voies à explorer pour une rémunération plus juste des auteurs), et en dehors de la mise sous perfusion des intermédiaires que la révolution numérique rend obsolète, il m’est revenu une citation célèbre d’un certain Maximilien de Robespierre.

« Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive. »

Le Louis en question est Louis XVI, et cette phrase a été prononcée lors du procès de Louis XVI début 1793.

Et si on remplace « Louis » par « L’industrie du disque » et « patrie » par « musique », on comprend à quel point cette phrase est prémonitoire.

La musique a vécu avant qu’elle soit matérialisée dans du vynil, puis du plastique, elle vivra après le vynil et le plastique. Les mouvements luddistes se sont toujours cassés les dents, et l’industrie du disque dans son combat luddiste contre l’internet fera de même.

Ligne de failles : drame familial en quatre actes.

Ce roman de Nancy Houston nous plonge dans le quotidien de quatre enfants agés de 6 ans, chacun étant le fils ou la fille du personnage de la partie qui suit. Deux garçonnets (Sol et Randall) et deux fillettes (Sadie et Kristina) nous racontent leur vie. Leur vie qui est bouleversé par les conséquences des actes des adultes de leur époque.

Entre chaque génération (Sol qui vit en Californie en 2004, Randall qui vit à Haïfa en 1982, Sadie qui vit au Canada en 1962 et Kristina en 1944 en Allemagne), les liens sont tissés. Telle une enquête policière, Nancy Houston posent les jalons parfois énigmatiques qui s’éclaircissent d’une partie du roman sur l’autre.

Un roman un peu déroutant au début, mais qui est très intéressant au final.

« La bataille Hadopi »… Réflexion à chaud

J’ai fini « La bataille Hadopi« , et j’avoue que cela n’a fait que confirmer ce que je savais déjà : hadopi est un sacré merdier, usine à gaz génératrice d’erreurs judiciaires à la pelle.

L’adresse IP comme preuve ? Autant jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet. On a plus de chance de s’en sortir indemne. Cf l’imprimante réseau accusée de piratage

D’ailleurs, l’IPv6 va bientôt rentrer en oeuvre, norme définie en 1998. Voici que l’on peut lire pages 93 et 94 du livre :

Toutes ces histoires de traçage des adresses IP étaient peut-être encore
valables quand seul IPv4, le « vieil » Internet, existait avec sa quantité restreinte
d’adresses IP6. Nous sommes déjà à l’heure de la nouvelle génération d’Internet,
IPv6, où chaque équipement pourra avoir des dizaines ou des milliers d’adresses
IP. L’évolution naturelle du média va donc dans la direction d’une multiplication
incroyable du nombre d’adresses IP, où chaque individu dispose de centaines
de milliers d’adresses possibles, qui, en outre, ne pourront de plus pas être
rattachées à un utilisateur, car elles seront établies de nature manière transitoire
et à la seule discrétion des équipements utilisés.

Avec IPv6, on atteint au chiffre de plusieurs milliards d’adresses par personne
sur Terre. Les nouveaux réseaux de téléchargement sécurisés utilisent déjà
IPv6, comme tout bon protocole d’Internet tourné vers l’avenir. Oh mon
Dieu ! Personne n’a donc prévenu le gouvernement d’une telle évolution
technologique… qui date de 1998 ?

En effet, avec IPv4, on a une adresse composée de 4 nombres, allant de 0 à 255, soit 256^4 = 4 294 967 296 adresses, en gros 4,3 milliards d’adresses.

Pour IPv6, je cite l’article de Wikipedia :

On dispose ainsi d’environ 3,4×10^38 adresses, soit 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456, soit encore, pour reprendre l’image usuelle, plus de 667 132 000 milliards (6,67×10^17) d’adresses par millimètre carré de surface terrestre.

Autant dire que l’identification par l’adresse IP, c’est du vent, non ? Mais faire comprendre cela aux politiciens intoxiqués par les majors – dont l’image de moine copistes luttant contre l’imprimerie est franchement adaptée – c’est une autre paire de manches…

Ca y est ! J’ai mon exemplaire de « La bataille Hadopi »

Reçu ce matin au courrier, mon exemplaire de « La Bataille Hadopi » publié par InLibroVeritas. Je l’avais précommandé il y a une grosse quinzaine de jours.

Bon, ce n’est qu’une version bronze, mais c’est déjà plus agréable à lire qu’un pdf, non ? 😉

La bataille hadopi, version bronze

J’y retourne, je compte écrire un article à la fin de sa lecture 😉

« Les amants du Spoutnik » : le triangle amoureux selon Murakami

Ce court roman d’Haruki Murakami nous plonge dans son monde qui flirte entre le normal et le fantastique.

Dans ce roman, Haruki Murakami met en place un triangle amoureux : deux femmes et un homme. Cependant, ce n’est pas le triangle amoureux auquel on s’attendrait au premier abord, citons en partie le résumé en quatrième de couverture :

K. est amoureux de Sumire, mais celle-ci n’a que deux passions : la littérature et Miu, une mystérieuse femme mariée. Au sein de ce triangle amoureux, chaque amant est un satellite autonome et triste, et gravite sur l’orbite de la solitude. Jusqu’au jour où Sumire disparaît…

Cependant, j’avoue que je n’ai pas vraiment accroché à cet opus des oeuvres de Haruki Murakami.

Alors que j’avais bien aimé le recueil « Après le tremblement de terre » ou encore le roman « Le passage de la nuit« , j’avoue que les « amants » m’ont laissé sur ma faim, surtout la fin qui semble être une volonté de l’auteur de se « débarrasser » d’un roman qu’il ne savait pas comment terminer.

Dommage 🙁

Les livres qu’on entame et qu’on ne finit jamais.

Il arrive qu’on emprunte ou qu’on achète des livres qu’on  ne finit jamais.

Actuellement, j’ai trois livres qui rentre dans cette catégorie.

Et vous ?

« Le passage de la nuit » : destins croisés selon Haruki Murakami.

Ce court roman de l’écrivain japonais Haruki Murakami (2004) nous plonge dans la métropole qu’est Tokyo.

Durant l’espace d’une nuit, l’auteur nous montre les destins croisés de deux soeurs, d’un jeune musicien, d’une prostituée chinoise, d’un informaticien blasé, d’une gérante de « love hotel » vindicative et d’une femme de chambre fugitive.

Murakami nous plonge dans ce Tokyo nocturne, et nous mets à la place d’un caméraman, d’un réalisateur qui s’amuse à mélanger les destins de personnes qui n’auraient jamais du se croiser.

Déroutant est le premier terme qui me vient à l’esprit. Cependant, ce roman est très agréable à lire. Je ne saurais trop le conseiller si on veut voir comment un auteur peut attiser l’intérêt du lecteur.

Excellent livre.

« Le dernier restaurant avant la fin du monde »…

J’ai fini il y a quelques jours le deuxième volume de la trilogie en cinq volumes de Douglas Adams.

Autant le premier volume m’avait enchanté, autant celui-ci m’a laissé un peu sur ma faim.

Il est vrai qu’on rit beaucoup dans ce volume, mais la loufoquerie est parfois un peu excessive. Il est vrai que la poésie vogonne vaut son pesant de torture, et que la bureaucratie des Golganfricheux vaut largement « La maison qui rend fou » du film « Les douzes travaux d’Astérix ».

Marvin est toujours autant dépressif, Zaphod toujours autant déjanté. Il est vrai que le Restaurant est un bonheur de loufoquerie.

Si je donnais un 19/20 au premier volume, celui-ci aurait seulement un petit 15/20.

J’ai reçu le troisième volume aujourd’hui, et j’espère que le niveau sera aussi bon que le premier volume.

Ah, le chef d’oeuvre de Mary Shelley…

Vous ne connaissez pas Mary Wollstonecraft Shelley ? Si je vous dit : « Frankenstein ou le moderne Prométhée » ?

Je viens de finir le texte en version originale, via une édition chez Penguin Popular Classics, et je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de plus violent que le texte. Victor Frankenstein est le parfait exemple de l’apprenti sorcier.

Je ne voudrais pas spolier le plaisir des personnes voulant découvrir le texte, aussi bien en langue originale (l’anglais) que dans une version traduite.

Le texte se lit très facilement, et bien que la fin soit sur certains plans prévisibles, on peut être étonné par le coté moderne et encore d’actualité du texte…

Book Depository : une bonne boutique pour les livres en anglais

Je tenais à faire un petit billet sur une excellente boite auprès de laquelle je me procure la série des « Harry Potter » dans la langue d’origine, Book Depository.

C’est une boite qui travaille en partie avec Amazon et permets d’avoir en l’espace d’une grosse semaine des livres qui pourraient demander jusqu’à un mois de délai ailleurs.

Je prends comme exemple le livre « Harry Potter and the Goblet of Fire » (796 pages au format poche, dit édition adulte, en comparaison des 756 pages de la version française).

J’ai passé commande samedi dernier en début d’après-midi et je l’ai reçu aujourd’hui même. Ce qui n’est pas excessivement long, surtout si la commande a été traitée en début de semaine 🙂

Et payer 10,20 € pour le livre en VO, ce n’est pas non plus excessif. Autant dire que le blog risque de tourner au ralenti durant les 3-4 jours qui arrivent 😉