Quand donc les créateurs de distributions GNU/Linux vont-ils arrêter de se comporter en adolescents boutonneux et sexuellement immatures ?

Désolé pour le côté excessif du titre, mais c’est l’expression de ma lassitude par rapport au comportement irresponsable d’une partie des créateurs de distributions.

Un commentaire récent auquel j’ai très gentiment répondu m’a fait comprendre que j’étais un vieux con, qui ne comprenait pas l’importance  primordiale de proposer une nouvelle distribution GNU/Linux qui aurait été produite comme une pollution nocturne après un rêve un peu trop osé.

Je cite le morceau en question, vous pourrez lire en entier le commentaire en suivant le lien :

Avoir la responsabilité du choix est la corrolaire de la liberté. Vive la liberté ! Et vive le choix !

Ainsi, parmi la multitude de raisons qui me pousseraient peut-être un jour à monter ma propre distribution, il y aura par exemple l’ego, parce que je serai fier de montrer à tous que j’ai MA distro, le divertissement, ou encore le besoin d’indépendance… Bref, tout ce qui fait que nous pouvons aujourd’hui profiter du moindre logiciel libre.

C’est ici le noeud, non je ne pensais pas à l’appellation grivoise d’une partie des organes génitaux masculins, du problème.

La responsabilité du choix… C’est beau comme Aragon qui parlait de Staline. Bref…

Mais cette vision paranoïaque pour ne pas dire extrémiste est incompatible avec les ressources du logiciel libre. J’ai de nombreuses fois critiqués cette croyance qu’on peut mieux faire que l’autre.

C’est vrai si on s’appelle Linus Torvalds, Theo de Raadt, Richard Matthew Stallman, Eric S. Raymond, Hans Reiser ou encore Patrick Volkerding. Pour ne citer que les plus célèbres.

Autant dire une minorité des développeurs.

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Vsido, la distribution Debian GNU/Linux Sid inutile ? L’exemple même du gaspillage de ressources ?

J’ai appris l’existence d’une distribution GNU/Linux du nom de Vsido, via un article sur la communauté linux de Google+.

En fouillant le site officiel de la distribution, on apprend qu’elle est basée sur la Debian GNU/Linux Sid, le gestionnaire de fenêtre FluxBox (dont le développement est très lent, aucun ajout de code depuis août 2013…), lxpanel pour l’affichage des panneaux, gmusicbrowser, Filezilla, Xchat, IceWeasel (Mozilla Firefox à la sauce Debian GNU/Linux) et quelques autres petits outils.

Bref, un sacré jeu de mécano, dont on peut se poser la question de la solidité.

Elle propose un environnement léger, ressemblant un peu à celui de la Viperr sur le principe. Mais j’avoue qu’après avoir testé rapidement la distribution, je ne lui trouve aucun intérêt pratique.

Je vous laisse quelques captures d’écran pour vous montrer à quoi ressemble la distribution, car le but de l’article n’est pas d’en parler outre mesure. Mais du phénomène sous-jacent liée à l’existence de ce type de distributions.

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Manjaro Linux réussit-elle où la Linux Mint Debian Edition s’est « plantée » ?

Derrière ce titre un brin provocateur, se cache une question de base : peut-on faire une distribution GNU/Linux rolling release rationalisée, à destination des utilisateurs ne voulant pas se prendre la tête, sans se planter dans les grandes largeurs ?

La réponse est non, si on regarde la destinée de la Linux Mint Debian Edition. La première fois que j’ai parlé de la distribution, c’était en août 2011, avec la sortie de la LMDE 2011.08RC. Les notes de publication précisaient à l’époque :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) is a rolling distribution based on Debian Testing.

Ce qu’on peut traduire par :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) est une distribution à publication en flux continu basée sur Debian Testing.

9 mois plus tard, en avril 2012, le discours avait bien changé. On pouvait lire dans les notes de publication :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) is a semi-rolling distribution based on Debian Testing.

Ce qu’on peut traduire par :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) est une distribution à publication en flux semi-continu basée sur Debian Testing

Ce qui m’avait fait dire lors du bilan de l’année 2012 :

Commençons par l’occasion manquée de l’année sur le bureau Linux, j’ai nommé la LinuxMint. Elle avait tout cette année pour prendre son envol, en proposant une vraie distribution à publication en flux continu avec son interface Cinnamon par dessus. La LinuxMint Debian Edition est un fiasco, avec des « services pack » réguliers qui est tout sauf de la publication en flux continu.

Je pourrais réécrire la même chose. J’ai eu l’occasion d’installer une LMDE 2013.03 basée sur Mate Desktop.

Apparemment, l’ISO de la Linux Mint Debian Edition n’a pas été régénérée pour faire prendre en compte le septième Update Pack. Outre les montées en version de logiciels, la plus grosse modification a été l’arrivée du noyau linux LTS 3.10. Ce qui entraine la récupération de 1133 paquets pour un total de 713 Mo.

Mais si on regarde l’exemple de Manjaro Linux, qui reprend le principe de la LMDE mais en utilisant une base Archlinux, on serait tenté de répondre que oui, on peut faire une distribution conviviale en flux continu et le tout rationnalisé par un tampon hebdomadaire voire plus court.

La base Archlinux pourrait faire peur et être synonyme pour certaines personnes de l’hérésie qu’est la ligne de commande.

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2014, année de l’explosion de la bulle 2.0 ?

J’ai revu récemment l’excellent documentaire sur la bulle internet des années 2000-2001, produit par 13ième Rue en 2007, « Quand l’internet fait des bulles« . La deuxième partie du documentaire monte la folie de ce qu’on appellait jadis la « nouvelle économie« .

Une citation célèbre de Rockfeller résumait bien la situation, quand tout le monde voulait s’enrichir via la nouvelle économie : « J’ai vendu toutes mes actions en 1929 quand mon chauffeur m’a demandé ce qu’il fallait acheter » (John Davidson Rockfeller).

Et la deuxième partie :

Si je parle de cet excellent documentaire, c’est que l’aventure Snapchat (l’application d’échange de photos à durée de vie éphémère, 10 secondes maximum) est l’exemple parfait d’une bulle 2.0 qui risque de péter à la gueule de l’économie d’ici quelques mois. On retrouve les mêmes ingrédients : chiffre d’affaire minuscule par rapport à la valorisation estimée, rejet des offres d’achat, course aux fonds.

En effet, un article de ZDNet sur le refus de l’offre de Facebook de 1 puis 3 milliards est assez croustillant dans les détails.

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L’arrivée de Free Mobile dans la 4G : une arme à double tranchant ?

L’annonce faite par Free Mobile aujourd’hui vient de dynamiter l’offre 4G des trois grands.

Outre le fait que le prix ne change pas, 20 Go sont proposés sous réserve d’appareil compatible et d’avoir activé l’option adéquate dans le compte client. Ce qui est somme toute logique, car comment un téléphone uniquement compatible 3G / 3G+ deviendrait d’un coup de baguette magique compatible 4G ?

Voici ce qu’on peut lire sur le site de Free Mobile :

Ce service 4G est disponible sous couverture réseau mobile 4G de Free aux conditions suivantes :

disposer d’un téléphone mobile compatible 4G
avoir activé le service 4G dans l’espace abonné

Ce volume de 20Go de données est dès lors valable sous couverture réseau mobile 4G de Free mais également sous couverture 3G en France métropolitaine.

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