Pour une fois, une disparition de distribution GNU/Linux me fait quelque chose.

Je parle ici de la méconnue Frugalware Linux, une distribution qui avait un cycle de publication un peu spécial. Une nouvelle ISO stable tout les 6 mois – même si certaines versions ont connu des cycles de développement plus long – et une version de développement orientée Rolling release.

Si on restait sur la version de développement, on avait une concurrent potentiel à Archlinux. Mais ce projet a souffert d’un turn-over de mainteneurs trop régulier, d’une petite équipe, et d’un manque de communication pour mieux se faire connaitre.

J’avais passé quelques semaines sur Frugalware Linux, surtout au moment où Archlinux avait poussé à la va-vite Python 3 en 2010.

La dernière fois que j’en parlais, c’était en décembre 2017, 15 mois après la sortie de la dernière version, la 2.1 alias Derowd. Autant dire que j’espérais encore que le projet fut encore vivace, mais ce n’était pas vraiment le cas.

Depuis 9 ans, aucune nouvelle image ISO et 7 ans et demi pour la dernière annonce technique concernant la distribution. Rien jusqu’au 3 octobre où un article « Announcement of sundown » n’indique que pour la fin 2025, le projet mettra la clé sous la porte, laissant la possibilité à des personnes veuillent bien reprendre le projet. Mais je dois dire que reprendre un projet qui n’a rien proposé en 9 ans, ça doit être plutôt difficile.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Une petite vidéo des tutos à la con de Tonton Fred, où on parle à la fois de Devuan et de Trinity Desktop Environment.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 398 : « Super Cauldron » et « Prehistorik II », où quand un démomaker programme des jeux…

C’est bien connu, les démomakers sont des codeurs de haut niveau. Sur Amstrad CPC, il y a eu des groupes mythiques comme Logon System en France. L’Allemagne possédait aussi des talents, et non des moindres, comme Elmar Krieger. Il a à son actif au moins un jeu à la Pang « Zap’T’Balls » et sa version Advanced. et deux titres édités par l’éditeur français Titus, à savoir « Super Cauldron » et « Prehistorik II ». J’ai eu l’occasion d’acheter ce dernier à sa sortie, en 1993, pour mon CPC première génération.

J’avais déjà parlé de « Zap’T’Balls : The Advanced Edition », dans un article vieux geek de mars 2020.

Je vais donc parler rapidement des deux jeux développés pour Titus. Pour la petite histoire, seul « Prehistorik II » bénéficiera d’une version améliorée pour l’Amstrad CPC Plus… Bien qu’amputé de plusieurs mondes, limites mémoire et de stockage de l’Amstrad CPC oblige. Les deux jeux ont des points communs : présentation en overscan complet, aire de jeu en overscan horizontal, des arrières plans animés et malgré les limites techniques du CPC des sprites assez nombreux et bien découpés.

Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre rapidement les deux jeux en action.

Oui, par moment, il y a des ralentissements, mais il faut se souvenir que le CPC n’avait qu’un processeur Z80 à 3,3 Mhz… Donc arriver déjà à de tels résultats demandait une connaissance poussée du matériel et comment dépasser les limites. Un dernier feu d’artifice pour la fin de vie commerciale de l’Amstrad CPC.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • OpenSuSE vient d’officialiser la sortie de la OpenSuSE Leap 16.0, avec un fond d’écran qui vous décollera la rétine en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
  • Redessiner des éléments d’une interface d’un environnement de bureau, ça peut toujours être utile. Comme avec le futur menu d’applications pour Cinnamon, comme montré dans un billet de blog de LinuxMint.
  • Un projet intéressant, une imprimante totalement ouverte et réparable à volonté, l’Open Printer. Espérons que ce projet voit le jour !
  • Gregor Schillinger a sorti une version amélioré de son premier jeu, « Evil Dungeon » pour le Commodore 64 . Au menu, musique d’ambiance, interface remaniée pour ressembler à celle des deux autres opus, des combats plus dynamique, l’interface plus complète, et le tout gratuitement disponible sur itch.io.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo de la série DGLFI consacré à la ZenlakeOS.

Sans oublier le live du 2 octobre 2025, où ma première pensée est « va te faire cuire le cul, VirtualBox »

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 397 : « Raptor : Call of the Shadows », un excellent shoot’em’up de 1994.

Je suis arrivé sur PC en 1995, et j’avais à l’époque collectionné les versions partagicielles de jeux d’éditeurs connus, que ce soit Apogee (devenu 3D Realms) ou d’Epic Megagames (devenu Epic). Dans ma collection, il y a eu un shoot’em’up de 1994, développé par Cygnus Studio et publié par Apogee, « Raptor : Call of the Shadows ».

Comme tous les shoot’em »up, on s’en fout de l’histoire, ce qui compte, ce sont les poussées d’adrénaline. Car ce jeu est d’un bon niveau, même au niveau de difficulté le plus simple. Je suis tellement moyen dans ce genre de jeu que je m’étais fait éclater la tronche par le boss du premier niveau !

J’ai donc pris le niveau de difficulté le plus simple pour vous montrer les deux premiers niveaux du premier épisode. Par contre je n’ai pas trouvé l’endroit qui permet de sauvegarder après chaque mission… Ouille !

Le jeu a été réédité en 1999 pour MS-Windows, puis en 2015 sur Steam. Autant dire qu’il a eu une longue vie, même si je préfère la version de 1994, celle qui m’a étrillé dans la vidéo. Un shoot’em’up qui en vaut la peine, surtout pour un jeu qui a 31 ans en cette année 2025.