Une petite mise au point sur mes articles de présentations de distributions GNU/Linux.

Depuis des années, je présente et teste rapidement les distributions GNU/Linux qui me passent sous la souris. Et souvent, certaines personnes me font les mêmes remarques du genre : pourquoi pas d’installation en dur ? Pourquoi ne passes-tu pas plus de temps sur les distributions en question ?

J’ai donc décidé de faire un article qui tient de la mise au point et aussi du coup de gueule, car j’en ai marre de me justifier à chaque fois. C’est la première et dernière fois que je rédige ce genre d’articles.

Premier point : pourquoi utiliser Qemu / VirtualBox et pas une installation en dur ?

Réponse courte : parce que.

Réponse plus longue : car c’est plus souple, plus simple et largement plus rapide et pratique à mettre en oeuvre.

Qemu et VirtualBox propose des machines type, avec du matériel standardisé, et donc plus passe partout que le matériel réel qui équipe parfois les machines. Sans oublier, qu’en cas de problème – fausse manipulation au niveau de l’installation par exemple – je peux virer l’image disque et recommencer à zéro sans avoir à craindre pour mon vrai matériel. Car c’est étrange, mais je considère que les données de mon disque dur sont précieuses.

C’est certain, c’est moins rapide que sur une machine réelle. Mais, c’est tellement plus pratique. Sur une machine réelle, on fait comment pour enregistrer une vidéo depuis le démarrage ? Ma machine principale, je n’ai pas envie de la foirer car une distribution mal embouchée aura maltraité mon grub. Et dans ce domaine, les distributions mal embouchées, ça existe 😉

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Un mûrissement du marché des distributions GNU/Linux dérivées en route ?

Dans le petit monde de GNU/Linux et de ses distributions, il y a toujours eu des distributions dérivées d’autre, dont la plus célèbre au niveau du grand public est aussi une dérivée. Sans la Debian GNU/Linux, Ubuntu n’irait pas très loin.

Jusqu’il y a quelques mois, il ne se passait pas une semaine sans que l’on entende parler d’une nouvelle distribution dérivée d’Ubuntu. Au point, que Distrowatch aurait pu faire une section « La distribution dérivée d’Ubuntu de la semaine » dans sa gazette Distrowatch Weekly.

J’ai remarqué la montée en puissance progressive de distributions dérivées qui prennent une autre base que Ubuntu. Si on prend sur les dernières semaines, on pourrait citer, et je suis désolé pour les oublis :

Sans oublier des distributions dérivées plus anciennes, comme la Chakra Linux (basée à l’origine sur ArchLinux), Fuduntu (basée à l’origine sur la Fedora Linux) pour ne citer que les premières qui me viennent à l’esprit.

De part leur nombre important, les distributions dérivées d’Ubuntu, la Linux Mint en première, monopolisent l’actualité. Mais cela fait plaisir de voir que d’autres bases sont proposées, car ce serait dommage de limiter le monde des distributions GNU/Linux à Ubuntu et ses innombrables versions dérivées.

Ce ne serait pas rendre service des projets comme la SalixOS, la Siduction, ou encore la Manjaro Linux, pour n’en citer que trois.

Maintenant, c’est vous qui voyez, mais il faudra me dire où se trouve l’intérêt de certaines versions dérivées d’ubuntu qui ne propose qu’un fond d’écran alternatif, des dépots tiers activés, bref des choses faisables en 3 clics sous la distribution d’origine.

Seulement le plaisir de se dire en flattant son égo : super, j’ai sorti une distribution ?

Clapico et Chatinux : deux utilisateurs d’Ubuntu qui méritent d’être mieux connus.

Et par uniquement pour l’informatique. Il est vrai que je suis (très) mal vu par une partie de la communauté francophone d’Ubuntu, surement à cause de quelques billets où j’exprimais mon point de vue de façon un peu trop… franche 😉

Claude Picot, alias Clapico a monté un site pour sa chère et tendre moitié, « L’Ane à Nath » (oui, le jeu de mots est sympathique). En plus de son site qui est une bible pour l’utilisateur d’Ubuntu (et parfois pour les autres utilisateurs, car on peut découvrir des logiciels qui existe pour les distributions GNU/Linux tout court), le site monté pour sa chère et tendre permet de voir vivre l’élevage d’ânes, et commander des savons à base de lait d’ânesse. Donc, si vous voulez vous faire un cadeau écologique pour les fêtes de fin d’année, pourquoi ne pas y penser ?

Deuxième site, largement plus dans le cadre de l’informatique, c’est Chatinux, un blog collaboratif auquel j’ai un peu participé à sa naissance, maintenu par Jean-Baptiste Sauvage. Pas uniquement centré sur Ubuntu, ce blog collaboratif demande de l’aide. Et la moindre des choses, si vous avez envie de pondre des articles lié à l’informatique, sans vous lancer dans l’aventure du blog en solo, participez à ce blog.

Si j’en ai l’occasion, je posterais encore un ou deux articles pour Chatinux.

Voila, maintenant, c’est à vous de voir. Ce serait con de voir disparaître Chatinux 🙁

Dans le genre distributions Linux dont on se demande l’utilité, j’ai demandé Mozillux.

On peut trouver pire que la PearOS – je vous recommande l’excellent article de Clapico – dans le domaine des k/x/l/ubuntu revampées. J’ai nommé Mozillux. Elle se veut être une distribution qui propose, je cite :

Des logiciels Mozilla dans une distribution Linux, sur mesure.

Euh, question complètement bête, ce n’est déjà plus ou moins le cas de la plupart des distributions linux classiques ?!

Derrière un site qui est assez étrange présenté dont la moitié des pages est soit en construction, soit sont purement commerciales, on peut télécharger une ISO via l’espace de téléchargement de… Free !

Déjà, ça donne pas trop envie. Mais, bah, vivons dangereusement. J’ai donc récupéré l’ISO de la version 12.10.1 zipée, je l’ai désarchivée.

Le plus marrant, c’est la vente de matériel avec la distribution préinstallée, à des prix défiants toute forme de… santé mentale ? 20  € pour une clé USB préinstallée ? Voire même 150 € pour un disque de 500 Go avec une installation cryptée (ou plutôt chiffrée en bon français) ?

Et comme on peut très bien tester une distribution dans une machine virtuelle, n’en déplaise à certaines personnes auxquelles j’ai dédié un billet récemment, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom mozillux-dist-hybrid.iso -no-frame --boot order=cd &

Après le démarrage, j’ai lancé l’installation de la distribution. Alors que le fichier récupéré s’appelle Mozillux-12.10.1.zip, c’est une Lubuntu 12.04.1 LTS qui s’installe…

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Puisque PearOS 6 a été annoncé, buvons la cigüe jusqu’au bout.

Ah, PearOS. La pale copie du finder de MacOS-X. Entre une version béta qui était plus une alpha qu’autre chose, une version finale qui n’était pas franchement utilisable, le passif est lourd.

Mais restons, optimiste ! Gardons l’espoir !

J’ai pu récupérer l’ISO de la version 6 finale, la dernière qui existait auparavant, dixit distrowatch, était, si mes très vagues souvenirs sont bons, une alpha3. Mais, passons.

Après avoir récupéré via le torrent sur l’annonce de distrowatch pour la version 32 bits, et connaissant la fiabilité du protocole en question pour les ISO linux, j’ai lancé Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom pearlinux-6-x86.iso -boot order=cd &

Le boot est rhumatisant. Base assez légère, utilisant la 12.04 LTS, car elle utilise l’acronyme dans son appellation. Et qu’est-ce que c’est lent. Je veux bien que le circuit vidéo de la machine virtuelle ne soit pas foudre de guerre, mais c’est invivable avec PearOS. Alors que c’est utilisable, bien que saccadé, avec Ubuntu…

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