La première fois où j’ai parlé de Tarmak, cela remonte à mai 2020 pour leur EP, « Plow ». Depuis, 5 ans et demi sont passés, et le groupe a paufiné ses créations pour donner naissance à « Delete to Proceed », leur premier album.
Comme pour le premier album, le groupe a su mélanger habilement le post-rock et le post-metal. L’album est plutôt copieux. Il faut dire qu’il fait presque 49 minutes pour seulement 6 pistes. Ce qui implique des pistes relativement longues, mais pas ennuyeuse.
J’ai eu connaissance de l’album par le groupe qui m’a contacté il y a quelque temps. Le groupe propose une expérience où chaque piste se complètent. D’ailleurs, on est rapidement plongé dans le bain avec des guitares nerveuses et un rythme plutôt rapide. D’ailleurs – et c’est ici les circonvolutions de mon cerveau qui sont bizarres ! – l’intro de la première piste me fait penser à la bande son du jeu Quake 2 sorti en 1997.
Des pistes comme « Careless CRISPR » et « Wörtrilg » sont plus douces et apporte un côté léger à l’album. Avec des pistes comme « Ark Of Nowhere » ou « Gene Roulette » et « Blue Renewed », le groupe assume le côté post-metal de ses créations. Ce qui fait un mélange agréable à l’oreille. C’est d’ailleurs dans « Wörtrilg » qu’on entend les seuls passages chantés. Autant dire que l’album est essentiellement instrumental.
Pour conclure, je dois dire que c’est un album qui se vit plus qu’il ne s’écoute. Maintenant, allez-vous vous laisser emporter par l’album ou pas ? À vous de voir !