Dédicace spéciale aux dirigeants des SACEM, SABAM, RIAA, Vivendi Universal et autre Sony-BMG…

A toutes les personnes qui disent que « copier, c’est voler », niant méconnaissant le contenu de l’article 311-1 du Code Pénal :

Le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui.

Je tiens à dédier ce titre de Nine Inch Nails, 4ième piste de leur chef d’oeuvre de 1994, « The Downward Spiral ».

Et de citer le dernier couplet qui s’applique particulièrement aux dirigeants des industries de copistes de galettes plastifiées qui se font de parties génitales en or en vendant une énième remastérisation de l’intégrale des Pink Floyd, groupe qui s’est séparé en 1994…

All the pigs are all lined up
I give you all that you want
Take the skin and peel it back
Now doesn’t that make you feel better?
The pigs have won tonight
Now they can all sleep soundly
And everything is all right

Bonne soirée 🙂

Un petit fantôme pour finir la semaine ?

Ghosts I-IV, c’est le premier album de Nine Inch Nails que j’ai acheté. Après avoir récupéré légalement à l’époque le premier quart de l’album, j’avais acheté la version complète.

J’ai par la suite acheté la quasi-totalité de la discographique du groupe, légèrement différente de Ghosts I-IV. Ne me manque plus que l’ultra rare triple CD qui constitue le Halo 15, Ghosts I-IV étant le Halo 26.

Mais en cette fin de journée pluvieuse, j’ai pensé que la piste I Ghost I s’imposait.

Bonne soirée !

De l’art et de la manière de montrer l’inutilité flagrante de l’Hadopi.

Hadopi, la loi rédigée pour les majors du disque, pour les quelques artistes richissimes qui planquent leurs argent dans des paradis fiscaux, et qui coûte 12 millions d’euros à l’Etat français pour être un simple machine à envoyer du spam, est une loi plus qu’inutile, et surtout le premier pas vers la mise en place du filtrage du réseau, tout cela pour faire ressembler internet à une gigantesque galerie commerciale.

Des artistes ont depuis longtemps compris que le modèle de vente de galettes plastifiées est moribond, et cela fait 10 ans que le changement vers la dématérialisation est en route. En gros, depuis l’épopée de Napster vers 2000 – 2001.

Des artistes établis ayant même franchis le pas de proposer leurs musiques sous contrats Creative Commons : Nine Inch Nails pour ne citer que le plus célèbre, et qui avec son album Ghost I-IV dont la première partie était librement disponible a été une des meilleures ventes sur Amazon en 2008.

Mon prof de maths préféré l’a déjà écrit, dans un excellent billet dans laquelle il montre les limites de l’offre légale de la musique dématérialisée.

Une autre méthode pour prouver l’inutilité de l’Hadopi ? Ecouter des artistes indépendants, qui seront certains de recevoir plus qu’une aumone sur chaque vente faites de galette / mp3.

Dans cette catégorie, je classe des artistes comme ceux sur Dogmazic franchement peu connu du grand public, habitué à avoir les oreilles lessivées par la soupe que les radios et télés à clip passent à longueur de journée : Lady Gaga, Christophe Maé, Christina Aguilera, les artistes « made in » Massacr’Academy, etc…

C’est en fouillant sur la toile que j’ai trouvé des artistes comme Frau (et son sublime coffret deluxe dont je sais que les 15$ qu’il m’a couté, iront directement dans sa poche, pas dans celle d’une société de répartition des droits qui n’enrichit que les plus riches), ou encore Josh Woodward, Roger Subirana.

Des plateformes comme Noomiz m’ont fait connaitre des groupes comme Bats On A Swing, Pique La Lune!, des artistes comme Moon Rambler.

En sautant de liens en liens, on peut tomber sur des artistes comme Agnès Méric ou encore Semper Eadem.

Bref, sans avoir besoin de copier illicitement le top 50 qui monopolisent les radios car sponsorisés par un des géants des galettes plastifiées, on peut se faire une culture de qualité, largement plus variée que ce que l’on entend.

Et puis, il y a une autre méthode, franchement improductive, c’est de parler sur un média, ayant pas mal de passage, d’un outil en java (donc pas franchement léger) qui permet d’utiliser le « successeur » des réseaux en pair-à-pair pour faire des copies illicites de contenus protégés.

Cyrille Borne a expliqué ceci dans son billet, donc, je ne m’attarderai pas dessus, si ce n’est sur un effet collatéral qui risque de faire passer les utilisateurs de logiciels libre pour des contrefacteurs.

Surtout quand on s’aperçoit que le billet a été rédigé par une personne ayant pas mal de pouvoir sur le média en question. Et à grand pouvoir, grande responsabilité !

Cela risque de détruire les efforts des autres rédacteurs de ce média, ainsi que des libristes qui comme moi en ont fait partie. L’article en question n’est rien  de moins que – à mes yeux – une incitation à copier illicitement. Ce qui est une bétise, car cela va renforcer, mathématiquement, la volonté de filtrer l’internet.

A croire que certaines personnes oublient que l’on peut faire du mal au logiciel libre avec un seul article… Le genre de mal qu’il est très dur après de soigner.

Avis personnel que je partage entièrement ! 🙂

Grand jour pour les fans du rock industriel : Pretty Hate Machine sort en version remastérisée.

En ce 22 novembre, 47ième anniversaire de l’assassinat de John F. Kennedy, le premier album de Nine Inch Nails sort en version remastérisée : format numérique, CD et vinyle. Aux 10 pistes d’origine a été rajouté « Get Down, Make Love » de Queen, aussi présent sur le Halo 4, « Sin ».

A l’occasion, une page dédiée – avec des fonds d’écran – a été mise en ligne avec des vidéos, dont les clips de « Head Like A Hole », « Down In It », « Sin », et d’autres raretés.

Ayant précommandé un exemplaire sur Amazon USA, j’attends avec impatience son arrivée. Pour une fois qu’une version remastérisée a de l’intérêt… Surtout 21 ans après la sortie de l’original et avec une jacquette plus « métallique » que l’original. 😉