Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 52 : Victor, la méthode d’apprentissage de l’anglais à la télévision.

Apprendre l’anglais n’a jamais été une tâche facile. J’ai commencé à apprendre l’anglais en classe de 6e en 1985, pour continuer jusqu’en terminale en 1993. Et je dois dire que mon anglais n’était pas des meilleurs. Il a fallu que j’arrive sur Internet en 1997-1998 pour devoir le travailler chaque jour, les ressources francophones à l’époque n’étant pas légion.

En 1987, FR3 – devenu France 3 en 1992, commença à diffuser une série éducative, « Victor » qui avait pour but d’apprendre l’anglais en s’amusant. Le personnage principal, c’est Victor, un bonhomme blanc comme un fantôme qui veut apprendre l’anglais. Il est guidé par une voix off dans son apprentissage.

Il y avait des manuels en relation avec l’émission, et parfois notre prof d’anglais nous passait un épisode pour nous faire apprendre du vocabulaire ou une tournure de phrase qu’il aurait été difficile d’assimiler autrement.

Mais à quoi ça ressemblait ? Voici un extrait de 5 minutes environ que j’ai pu trouver sur Youtube.

Vous avez pu le voir, le personnage fout un peu la trouille la première fois qu’on le voit. Depuis, il a été remplacé par un personnage blondinet qui a fait perdre une partie de son charme à cette émission aux effets spéciaux digne des débuts de l’informatique personnelle.

J’ai gardé au fond de moi un peu d’amour pour cette émission, car quand on nous la passait, on savait qu’on était tranquille pour une bonne demi-heure.

Et vous, l’avez-vous connu ?

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 49 : La classe

Dans cet article, je vais parler d’une émission qui donnait la part belle à l’humour plus ou moins recherché, j’ai nommé « La classe » produite par Guy Lux et animé par Fabrice.

L’émission remonte à 1987 et sera diffusée jusqu’en 1994. Elle passait tous les jours à 20 h 00 sur FR3 qui devint France 3 en 1992. Dans l’émission, des humoristes plus ou moins connus rivalisaient pour faire rire les élèves bien perturbateurs de la classe. Parmi eux, le fayot de la classe, Olivier Lejeune. Le maître des calembours plus que tirés par la perruque, Pompon. La preuve en vidéo 🙂

Le chanteur de charme, El Chato qui faisait une imitation très spéciale de Julio Iglesias qui entrainait un rire aux larmes pour Fabrice et les élèves. Ce sera aussi l’émission qui fera découvrir un certain… Lagaffe ! Sans oublier un certain… Jean Marie Bigard, preuve vidéo à l’appui.

Mais l’émission est resté célèbre pour son générique chanté par Bézu avec son inamovible béret.

Je pense qu’on manque d’émissions de ce style de nos jours… En tout cas, je la regrette par moment. Au moins, l’humour était sans filtre et certains sketchs ne passeraient plus dans notre époque de serrés du fion qui veulent tout régenter.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 47 : la purge des sitcoms AB production (1989-1997)

Dans l’épisode 46 de la série des « mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970 », je parlais de la première sitcom française, « Maguy ».

5 ans plus tard, dans les années 1990-1991, les premières sitcom d’AB Productions – qui produisait aussi sauf erreur de ma part le Club Dorothée – arrivent. Que ce soit « Salut les Musclés » (1989-1994) ou « Premiers Baisers » (1991-1995), ou encore le cultissime « Hélène et les garçons » (1992-1994), les sitcoms AB pullulent.

Liste non exaustive ?

  • « Le miel et les abeilles » avec Désiré Bastaraud (Giant Coocoo) qui a été un acteur de films pour adultes
  • « Les (nouvelles) filles d’à côté »
  • « La croisière Foll’Amour »
  • « La philo selon Philippe »
  • « Pour être libre » avec les « 2Be3 », groupe iconique de l’époque des boys band.

Il doit en manquer pas mal, vu que les séries en question étaient produites à la chaîne. Cependant se dire que la série la plus connue n’a connue que 3 saisons, ça fait bizarre. Et soyez honnêtes… Pour les personnes ayant connu cette période, cela ne vous est jamais arrivé de tomber sur un épisode par hasard ?

J’ai bien ma petite réponse, mais je la garde par devers moi 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 47 : De la récupération des séries japonaises, l’exemple de Gatchaman.

Nous sommes en 1978. Dans le but de surfer sur le succès du premier film de la saga de la Guerre des étoiles, une série japonaise diffusée entre 1972 et 1974 est récupérée, censurée et aseptisée pour devenir « La Bataille des Planètes ». Sa première diffusion se fera en France dans le cadre des « Visiteurs du Mercredi » en 1979.

Voici le générique en VF :

Et le générique original de « Kagaku Ninjatai Gatchaman » alias « L’Équipe des ninjas scientifiques Gatchaman » :

On voit tout de suite que la version japonaise est plus crue et mature que la version retravaillée.

D’ailleurs, les influences du film de Georges Lucas sont assez visibles. Le robot 7-Zark-7 ressemble étrangement à un certain R2D2 🙂

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 46 : Tonnerre de feu, prédécesseur de Supercopter.

Nous sommes en 1984. La mode est aux séries qui utilisent des moyens de transport gonflés à grand coup d’amphétamines et autres produits dopants.

K2000 (de son vrai nom Knight Rider) en est à sa troisième saison, ayant débuté à l’automne 1982. Tonnerre Mécanique (alias Street Hawk) ne sera diffusé qu’en 1985.

Mais dans le domaine des hélicoptères, deux séries se concurrencent : Tonnerre de feu (Blue Thunder) et SuperCopter (Airwolf).

Si la deuxième série durant 4 ans, malgré les maquettes franchement visibles dans certaines scènes, Tonnerre de Feu ne dura qu’une demi-saison.

Le scénario tient sur un ticket de métro : Une brigade de la police de Los Angeles utilise un hélicoptère gazelle sur-armé pour faire régner la loi.

Dans les roles principaux, on trouve James Farentino, Dana Carvey, Bubba Smith l’inoubliable Moses Hightower de la série des Police Academy et Dick Butkus.

Le générique envoyait du bois, et pas qu’un peu.

Nombre de personnes ont dû au moins voir un extrait, peut-être même un épisode. Mais c’est une série qui est aussi vite apparue qu’elle a disparu.