OpenSuSE 13.1 : le retour du Caméléon… Trop vert ou malchance de mon côté ?

La distribution OpenSuSE fait partie des vénérables ancètres dans le domaine des distributions GNU/Linux. Elle est la descendante de la SuSE Linux née en 1996, après avoir été une traduction de la Slackware Linux pour le public allemand durant près de 4 années, entre 1992 et 1996.

Elle fête donc cette année ses 17 ans d’existence en tant que distribution à part entière. J’ai récupéré l’ISO en version KDE. Pour quelle raison ? Elle est simple, et se trouve dans les notes de publications de la version 13.1, du moins dans sa version anglophone, section détails :

KDE Plasma Desktop is the default in openSUSE, and the 4.11 version of this Free Desktop is a long term maintained release.

Ce qu’on peut traduire par :

Le bureau KDE Plasma est le défaut dans la openSUSE, et la version 4.11 de ce bureau libre est une publication maintenue sur le long terme.

En effet, c’est la première version « evergreen » de la distribution au caméléon, qui contrairement aux autres versions sera maintenue durant les 3 ans qui suivent sa sortie au lieu de 18 mois. En gros, l’équivalent des LTS de Canonical pour Ubuntu.

J’ai donc lancé VirtualBox pour voir ce que le caméléon nous propose cette fois.

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Emmabuntüs2, 1.06 : le retour de la distribution GNU/Linux solidaire et généreuse ?

En juillet 2012, je faisais un billet rapide sur la première version de la Emmabuntüs 2. La distribution continue son bonhomme de chemin, et le 18 novembre 2013, la cinquième révision de la Emmabuntüs 2 a pointé le bout de ses octets. Elle est encore et toujours basée sur la Xubuntu 12.04 LTS. La 12.04.3 pour cette version. Une intuition me dit que la Emmabuntüs 3 sera basée sur la Xubuntu 14.04 LTS 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de cette nouvelle révision. J’ai voulu voir ce qu’était devenu la distribution, 16 mois après le test que j’avais fait.

J’ai donc utilisé VirtualBox pour la suite de l’article.

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Les tailles annoncées par les installateurs : du grand n’importe quoi au détriment des distributions GNU/Linux ?

Certaines distributions, dans un but bien compréhensible de transparence et d’information de l’utilisateur, annonce dès l’installation quelle est la taille requise pour mettre en place l’ensemble de leurs outils sur le disque dur.

Cela semble être une quasi-exclusivité des distributions basées sur Ubuntu, sauf oubli complètement involontaire de ma part. Seul OpenMandriva est le premier contre-exemple me venant à l’esprit. Mais il doit y en avoir d’autres, non ?

C’est en testant – par curiosité – la version RC de la Linux Mint 16 en saveur Mate que je suis tombé sur une incohérence. En effet, l’installateur m’annonçait que 8,1 Go était requis pour avoir de meilleurs résultats. Hors, après installation et mises à jour, seulement la moitié était prise, captures d’écran à l’appui.

Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,92.

Je me suis alors demandé : et les autres principales distributions ? J’ai voulu voir si on avait toujours une telle différence entre la taille requise et la taille réellement prise au final. Dans ce but, j’ai rajouté à ma liste, en restant dans les grands noms dont la célébrité est parfois faite à leurs corps défendants :

  1. Linux Mint 16 Rc saveur Cinnamon
  2. Ubuntu 13.10
  3. ElementaryOS 0.2
  4. PearOS 8
  5. OpenMandriva Lx 2013.0rc2

Je suis resté dans des distributions grand public. De mémoire, les distributions basées sur Fedora ou sur Archlinux n’annonce aucun pré-requis au niveau de la place nécessaire. En ce qui concerne OpenSuSE, je l’ai trop peu fréquenté récemment pour me prononcer. J’aurais bien rajouté la Mageia 3, mais elle ne donne aucune information sur la taille recommandée.

Pour chacune des distributions listée, c’est simple : elle est installée, mise à jour, et les caches vidés.

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En vrac’ de fin de semaine

Avant une pause de week-end, un petit billet en vrac’

  1. La LinuxMint 16 vient de sortir en version RC, avec Cinnamon et Mate Desktop. Préparez-vous à une tétrachiée d’articles sur la distribution dans les jours qui viennent.
  2. La première béta de la Mageia 4 a aussi pointé le bout de ses octets.
  3. Pour les fans un peu cascadeur de PC-BSD, une béta de la version 10.0 de PC-BSD est disponible. Attention, c’est du rustique 😉
  4. Pour changer de l’informatique, si vous aimez la folk anglaise, Josienne Clarke et Ben Walker ont lancé en précommande leur album de Noël qui sortira le 1er décembre.
  5. Pour finir, n’oubliez pas que jusqu’au 19 novembre 2013, 23 h 59 (Heure de Paris), j’ai un concours ouvert. Si vous voulez participer… 🙂

Bon week-end !

La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? ;)

La Fedora Linux 20 beta est sortie récemment. Elle a pour nom de code « Heisenbug ». C’est un clin d’oeil au découvreur du principe d’incertude ou d’indétermination dans la physique quantique, Werner Heisenberg. On parle d’Heisenbug pour parler de bug limite impossible à reproduire.

Les notes de publication sont très complètes, et nous annoncent plein de bonnes choses. Outre les obligatoires montées en version des briques basiques de toute distribution GNU/Linux, on peut trouver aussi Gnome 3.10, KDE SC 4.11, sans oublier le support de certaines architectures ARM. Sans oublier que Fedora Linux fête ses 10 ans en ce mois de novembre 2013.

J’ai donc pris l’image ISO en 64 bits de la version Live (qui propose une version allegée de Gnome). Le tout dans une machine Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-Beta-5.iso -boot order=cd &

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