Frugalware Linux : dommage que son équipe de développement soit aussi petite…

…Et une partie de sa communauté aussi obtuse. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas consacré d’article d’une taille conséquente à ce qui a été un des grands noms de distributions GNU/Linux en semi-rolling release. Non pas en rolling release pure et dure, car durant plusieurs années, elle a suivi un cycle de publication d’une version stable tous les 6 mois, avec des gels du code toutes les 6 semaines pour proposer deux versions pre1 et pre2 (alpha et béta), puis deux version RCs avant de proposer une version finale.

Dans un article « en vrac' » du 3 novembre, j’écrivais :

Pour finir, aujourd’hui, la Frugalware Linux 1.9 vient de souffler sa première bougie. Et oui, elle est sortie le 5 novembre 2013. Aux dernières nouvelles, la distribution semi-rolling release serait en phase de gel pour sa version 2.0rc1 depuis le 13 octobre 2014. Espérons qu’elle sorte en version 2.0 avant les deux ans de la Frugalware Linux 1.9.

Ce qui m’a valu une petite remarque acide si j’en crois les archives du canal IRC de #frugalware-fr, en date du 10 novembre 2014. Je recopie ici le morceau sans aucune coupure, sauf l’heure que j’ai sortie pour des raisons de lisibilité.

<Devil505> alors ca bosse ? car je crois que fredbezies n’est meme pas sur de tester XD
<Pingax> Rho lui -_-‘
<Baste> on est en froid polaire avec Fred 😀
<Pingax> Oui ça bosse, c’est juste les pontes qui ont pris du retard 😀
<PacMiam> On fait comme Debian, ça sort quand c’est prêt :p
<lenezir> après c’est pas plus mal
<Devil505> comme elementary aussi PacMiam alors 😀
<bouleetbil> salut
<PacMiam> Et puis, comme current est plutôt stable, je trouve que le changement de version est plus pour marquer le coup qu’autre chose

J’ai donc décidé de faire mentir Baste et Pingax. D’accord, l’expression n’est pas très jolie, mais elle est assez claire. Le froid date d’un propos mal interprété concernant les distributions souffrant de petites équipes de développement, peu après la mort de l’ambitieuse SolusOS.

Voici donc l’état dans laquelle est la Frugalware Current un an après la sortie de sa dernière version stable. Pour l’environnement de bureau, j’ai pris KDE SC. Étant donné qu’il n’y a pas eu de nouvelles ISOs pour installer la version « current » de Frugalware Linux, j’ai pris la dernière version en date. Celle de septembre 2013, en version basique pour une installation minimale.

Après l’installation, j’ai utilisé le wiki post-installation pour avoir un KDE SC.

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon allié dans la rédaction de cette article.

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« Oui, mais vous n’aurez pas ma liberté de forker » :)

Dans un article publié sur le blog-libre, Cep a pondu un article très intéressant, dont je reproduis ici un morceau qui m’a interpellé :

« […]Ceci me pousse à parler de diversité. Je le dis tout de go, les forks, les dérivés, ne me dérangent pas du tout et pour les iso anecdotiques, et bien je ne les vois pas, je les ignore même.

J’entends souvent crier au gâchis, à la dispersion, la complexité de choix, de développeurs irresponsables et plus soucieux de leur petite personne que de l’intérêt général.

Certes, et après ? de quel droit devrions-nous restreindre les initiatives personnelles ? les travaux et essais de quelques-uns, isolés ou pas et les obliger à se cantonner dans un travail sérié, restreint, pour le soi-disant bien du plus grand nombre ? Non, ces personnes ont tout à fait le droit de tester des projets, voire de se tromper et de se retrouver dans une impasse, une route sans issue, de se décourager ou d’intégrer ensuite une grosse équipe de développement.

Si on avait écouté cette voie d’une prétendue sagesse on en serait peut-être toujours à un monde des distributions Linux cantonné à une Slackware, une Debian, une Redhat. Malgré les très grandes qualités de ces ancêtres qui sont d’ailleurs toujours le tronc commun et indispensable de bien des dérivées, une chose est certaine, les grandes avancées vers la simplification initiée par Ubuntu pour ne citer qu’elle n’aurait jamais eu lieu. Et, à ce titre, la Mint Cinnamon, pur produit de cette possible diversification est un exemple parfait de ses bienfaits.[…] »

Tout ce beau discours, sur lequel je souscris en partie est une façon de mettre la poussière sous le tapis. Car c’est un discours qui est à la fois techniquement recevable, mais complètement inadapté pour populariser le logiciel libre dans son ensemble.

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Pourquoi je n’apprécie pas vraiment la distribution OpenSuSE : une mise au point.

Je ne porte pas la distribution au caméléon dans mon coeur, pour plusieurs raisons. Outre le fait que j’ai horreur de sa charte graphique (ce plan précis est relatif à l’utilisateur entre le clavier et la chaise), il y a deux points qui m’horripile : le gloubi-boulga des paquets 32 et 64 bits (au nom d’un support facilité de certains logiciels non libres), et Yast qui se répand partout et fait doublon avec les réglages de l’environnement choisi. Quant au cycle atypique de publication de la OpenSuSE, si certaines personnes considèrent que cela est une force, tant mieux pour elle.

Il y a cependant un très bon point, c’est l’installateur de la OpenSuSE qui sauve un peu la mise de l’ensemble. C’est un des installateurs graphiques les mieux conçus que j’ai pu voir. Mais pour le reste ? Comment dire ? Commençons par le problème du mélange des paquets 32 et 64 bits.

Sur nombre de distributions qui s’annoncent comme étant des 64 bits, les paquets 32 bits sont inexistants, voire réduit au strict minimum. D’ailleurs comme je le précise à chacun de mes documents tutoriels – comme celui de novembre 2014 – pour apprendre à installer une Archlinux, il y a des dépots dit « multilib » qui sont désactivés par défaut.

L’un des rares logiciels qui existe sous linux uniquement en 32 bits, c’est Skype, non ? Aussi pour faire fonctionner Wine et donc des outils comme PlayOnLinux.

Sous Debian GNU/linux et Ubuntu, le « multilib » devient « ia32-libs ». Pour Fedora et apparentés ? J’avoue que je n’ai pas trouvé… J’ai dû sûrement mal cherché 😀

Donc, si un utilisateur n’a pas besoin de Wine ou de Skype, inutile de lui imposer les bibliothèques 32 bits, non ? Surtout que cela mange un peu de place sur le disque dur. Ce mélange 32 et 64 bits qui est parfois poussé un peu loin me fait penser au parallèle culinaire suivant : c’est comme si on vous présentait un plat de tagliatelles à la carbonara, et qu’au bout de 3 ou 4 coups de fourchette, vous tombiez sur des spaghettis bolognaise. Vous seriez un brin étonné, non ?

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En vrac’ rapide et libre en ce jour de Mercure.

Oui, j’ai voulu faire un peu de culture (en un seul tenant) avec le titre du billet.  Donc, un petit en vrac’ rapide et libre consacré au logiciel libre et apparentés.

Je vous laisse, je retourne travailler sur un projet scriptural qui devrait être auto-édité d’ici… un an 😀

FreeBSD 10.1 avec Mate Desktop en français : mission impossible ?

C’est un courriel d’une connaissance utilisant PC-BSD qui m’a mis la puce à l’oreille. Suite au bug que j’ai ouvert sur l’outil de suivi de GhostBSD sur les répertoires utilisateurs restant en anglais malgré que le reste soit en français, un bug similaire a été ouvert pour PC-BSD.

J’ai voulu donc voir si j’arrivais à obtenir un duo FreeBSD 10.1 (rc4 au moment où je rédige cet article) avec Mate-Desktop entièrement en français. J’ai donc récupéré une ISO de FreeBSD 10.1(rc4) en AMD64 et j’ai créé une machine virtuelle avec VirtualBox.

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