1000ième article… Et oui, déjà !

Même si le compteur d’article dépasse les 3290, il faut dire que cette explosion est due au passage à WordPress 2.6 béta, en juillet 2008. Le système des révisions multiples introduit par cette version de wordpress ayant lancé une inflation des numérotations.

1000 billets. Depuis septembre 2005, soit en gros en 53 mois, cela fait environ 18,86 billets par mois… Sacré moyenne.

Sans les logiciels libres, que ce soit bien entendu wordpress, mais aussi des distributions linux, des BSD libres, Mozilla Firefox (dont je parle sur ce blog depuis l’époque de la version 1.5 !), je n’aurais jamais pu accumuler autant de billets.

J’ai fini par me prendre de passion pour le monde toujours effervescent des distributions linux, dont j’ai pu tester, soit en utilisant qemu, soit virtualbox un bon paquet : ubuntu (et ses innombrables dérivés), de la Frugalware, de la slackware, de la Fedora, et même de la Mandriva, distribution que je ne porte pas franchement dans mon coeur.

Pour ce millième billet, je voudrais simplement remercier les personnes qui me lisent et qui déposent des commentaires.

Que vive le logiciel libre, qui est surement l’avenir du logiciel.

Et pour les personnes un peu incrédules :

1000 billets avec WordPress !

Un aperçu rapide de la Frugalware Linux 1.2pre2

La deuxième préversion de la frugalware linux 1.2 (alias locris) est sortie récemment. Pour me simplifier la tâche, j’ai récupéré l’image iso 32 bits du premier dvd. Pourquoi ?

  1. Pas de préversion en 64 bits
  2. Pas envie de télécharger la 1.1 finale en 64 bits puis de la mettre à jour en utilisant le dépot current
Frugalware 1.2 pre2 – 32 bits

Donc en utilisant Qemu 0.12.1, j’ai créé une image disque de 32 GiO puis lancé l’installation.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 frug.img 32G
fred ~/download $ kvm -hda frug.img -cdrom frugalware-1.2pre2-i686-dvd1.iso -boot d &

kvm est l’alias suivant dans mon .bashrc :


alias kvm='qemu --enable-kvm --soundhw es1370 -localtime -k fr -m 1536'

1536 MiO de mémoire ? Pile la moitié des 3 GiO de ma machine. Au démarrage, on nous annonce une distribution avec un noyau 2.6.32 (cool !).

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La diversité du monde linux : force ou faiblesse ?

Lisant un article de l’excellent Cyrille Borne, un paragraphe m’a sauté aux yeux. Je cite :

« Je garde ma réserve car notre Linux prétendument indestructible s’il devenait du jour au lendemain la cible de tous les bandits du monde et bien peut être qu’il se ferait méchamment « marrave ». Finalement cette situation des 1% me convient bien, j’ai quelque part l’impression d’avoir trouvé un restaurant parisien à 7 € face à la tour Eiffel où l’on mange très bien, une espèce de secret que nous partagerions entre gens de bon goût. Si du jour au lendemain on devenait trop nombreux je suis persuadé qu’on y mangerait plus mal et qu’il y aurait des gens qui gâcheraient l’ambiance, on voit déjà un peu ce phénomène quand on sait ce qu’Ubuntu a apporté à l’univers Linux, pas que de la facilité c’est bien sûr. »

Je pense que la « tranquillité » de linux est surtout basée sur une chose : sa diversité.

Je m’explique. Déjà, contrairement au monde windows, il y a une foultitude de distribution. La bible Distrowatch en compte plusieurs dizaines (pour ne pas dire plusieurs centaines). Si en crois la dernière gazette en date :

* Number of all distributions in the database: 645
* Number of all active distributions in the database: 306
* Number of dormant distributions: 49
* Number of discontinued distributions: 290
* Number of distributions on the waiting list: 197

Traduit rapidement : 645 distributions recensées, 306 actives (dont une soixantaine plus ou moins dérivées de la distribution reine actuelle, j’ai nommé Ubuntu), 49 en hibernation, 290 abandonnées, 197 attendant d’être recensées.

Et si on simplifie à l’extrême, le trait, il y a en gros 3 familles :

  • Celles basées sur du .deb
  • Celles basées sur du .rpm
  • Les autres qui regroupent aussi bien les paquets sources compilés (tar.gz, tar.xz, etc…) que des formats exotiques comme le Conary de rPath.

Donc, si une personne malintentionnée veut toujours un maximum de personnes, il faudrait que son logiciel « malin » soit disponible au moins dans 2 formats, voire plus. Il y a bien le projet autopackage, mais c’est pas franchement la joie.

Ensuite, comme 99,9% des distributions utilisent des dépots, il faudrait infecter les dits dépots, et donc contourner une série de sommes de vérifications plus ou moins puissantes (md5, sha).

Et si je me souviens, un seul cas a été recensé : celui de RedHat courant août 2008?

Il est vrai qu’il est assez ennuyeux pour un programmeur de devoir faire un paquet rpm, un paquet deb, etc… pour son logiciel. Mais cela permet d’avoir une sécurité et d’éviter qu’un sal…petit malin ne corrompe toutes les distributions.

Le vrai danger, c’est le manque de formation des utilisateurs qui utilisent root pour l’utilisation courante, mais cela est du à la conception de Windows qui jusqu’à récemment (en gros jusqu’à Vista) n’était utilisable qu’avec des droits complets sur l’ensemble de la machine.

Je ne prétends pas qu’avec la montée en puissance du logiciel libre au niveau OS de bureau la situation va devenir plus dangeureuse, mais les risques sont limités.

Avis personnel, que je partage 😉

Bretelle et ceinture : de l’intérêt d’avoir à la fois networkmanager et wicd installés.

Le dépot testing d’Archlinux est très rarement « explosif ». Sauf que récemment, une version de développement de NetworkManager est venue mettre une mouise pas possible dans les connexions. J’ai rapporté un bug (qui s’est révelé être le doublon d’un autre) dans lequel le dernier NetworkManager en date (0.7.998) bloquait entièrement Gnome 🙁

Heureusement, j’avais conservé sur mon disque l’outil Wicd dont je n’avais désactivé que l’applet d’affichage et de gestion de réseau. J’ai donc utilisé la séquence ctrl + alt + F2 pour ouvrir une console en mode texte. J’ai ensuite désactivé NetworkManager, réactivé Wicd, fermé la session. Les commandes ?

sudo /etc/rc.d/networkmanager stop
sudo /etc/rc.d/wicd start

La combinaison ctrl + alt + F7 m’ayant permis de me retrouver à nouveau en mode graphique.

Pour que la modification soit prise en compte à chaque démarrage, j’ai désactivé le daemon networkmanager en lui rajoutant un ! avant son son nom dans la ligne DAEMONS de mon /etc/rc.conf :

DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond hal @alsa wicd !networkmanager cpufreq @iptables avahi-daemon avahi-dnsconfd pulseaudio @cups @openntpd sensors gdm)

Bref, une manipulation qui a pris, quoi, 5 minutes 🙂

Compiler Minefield sur les distributions linux « moins grand publics » – Partie 3 – ArchLinux.

Après la Frugalware Linux et la Slackware Linux, voici le dernier volet : La ArchLinux. J’ai installé et mis à jour une ArchLinux 64 bits. J’ai installé dessus un Xfce 4.6.1 à la place d’un Gnome. Pourquoi ? Simplement que je voulais utiliser un environnement basé sur gtk2 assez léger 😉

Sur Archlinux, le problème lié au bug 104642 sur le bugzilla de Mozilla se résout facilement.

Avec une installation par défaut d’Archlinux avec Xfce (ou encore Gnome), on a la quasi-totalité des dépendances de compilation. Seul manque autoconf 2.13, mercurial et zip. En utilisant l’excellent yaourt, le problème se résout en… 2 minutes :

yaourt -S autoconf-compat mercurial zip

Installation d'autoconf 2.13 sur Archlinux

Pour gagner du temps, j’ai utilisé le paquet du code source que j’utilise dans ma machine réelle. Il faut dire que le code source pèse quelque chose comme 600 MiO décompressé.

Sinon, pour récupérer le code source en entier :

hg clone http://hg.mozilla.org/mozilla-central/ src

Le code source est localisé dans ~/fox/src

Le fichier de configuration .mozconfig utilisé est le suivant :

#
# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

export AUTOCONF=autoconf-2.13

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

Ensuite on verifie que le code source est bien à jour :

hg --verbose pull -u

Et la compilation proprement dite :

make -f client.mk build

La compilation dure environ 90 minutes. Sur ma machine réelle, la compilation prend 25 minutes de moins, environ.

Le résultat est disponible dans le répertoire objdir-fx/dist/firefox/

Il suffit d’entrer un ./firefox & pour avoir le résultat.

Minefield sur Archlinux

Maintenant à vous d’adapter les instructions pour votre propre distribution, tant qu’elle est assez peu « grand public » 😉

Compiler Minefield sur les distributions linux « moins grand publics » – Partie 2 – Slackware Linux.

Après la Frugalware Linux, voici le deuxième volet : La Slackware Linux. J’ai installé et mis à jour une slackware64 13.0. J’ai installé une version allégée, remplaçant le KDE 4.2.x proposé par défaut par un Xfce 4.6.1.

Le point ennuyeux ? L’absence d’autoconf 2.13 qui est indispensable pour lancer la compilation du code source. Cf le bug 104642 sur le bugzilla de Mozilla.

N’ayant pas pu trouver le paquet pour autoconf 2.13 sur http://www.slackbuild.org/, j’ai été obligé de le faire compiler à la main. Pas très propre mais fonctionnel !

J’ai du rajouté le paquet libnotify (en forçant l’architecture dans le fichier de slackbuild) depuis http://www.slackbuild.org/.

Pour gagner du temps, j’ai utilisé le paquet du code source que j’utilise dans ma machine réelle. Il faut dire que le code source pèse quelque chose comme 600 MiO décompressé.

Sinon, pour récupérer le code source en entier :

hg clone http://hg.mozilla.org/mozilla-central/ src

Le code source est localisé dans ~/fox/src

Le fichier de configuration .mozconfig utilisé est le suivant :

#
# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

export AUTOCONF=autoconf2.13

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

Ensuite on verifie que le code source est bien à jour :

hg --verbose pull -u

Et la compilation proprement dite :

make -f client.mk build

Erreur compilation de Minefield dans une Slackware 13.0 64 bits

Et impossible de dépasser la compilation du moteur javascript, la compilation s’arrête avec une histoire de cible « -pthread » introuvable. Je me suis aperçu de la présence de 2 répertoires dans /usr :

  • /usr/lib
  • /usr/lib64

J’ai tenter de rajouter le second dans le fichier /etc/ld.so.conf, mais après un redémarrage, aucun changement. J’avoue avoir « googler » mais sans grande réussite. A croire que la version de développement ne se compilera dans une Slackware Linux 13.0 64 bits 🙁

A croire que ce commentaire sur l’article précédent était un brin prémonitoire.

Dommage !

Compiler Minefield sur les distributions linux « moins grand publics » – Partie 1 – Frugalware Linux.

Depuis l’an 2000 (en gros), j’ai pu faire compiler à mes différentes machines (PC sous Windows ou Linux, ou encore mon MacMini à l’époque de MacOS-X Tiger) le code source de la suite Mozilla (devenue SeaMonkey) puis de Mozilla Firefox et de Mozilla Thunderbird, ce qui m’a permis de vivre leur évolution depuis près de 10 ans.

Pour fêter ces 10 ans (déjà !), j’ai décidé de faire une série de tutoriels pour montrer comment faire compiler Mozilla Firefox – du moins le code du tronc connu comme MineField (champ de mines) – sur les distributions linux moins « grand public ».

Le premier article est consacré à la Frugalware Linux. Je ferais aussi des articles pour la Slackware et pour la ArchLinux. Les distributions plus « connues » que sont Ubuntu Linux ou encore la Fedora sont déjà couverte via le biais de la debian et de la RedHat sur cette page consacrée aux développeurs sur le site de la Fondation Mozilla : https://developer.mozilla.org/En/Developer_Guide/Build_Instructions/Linux_Prerequisites

La Frugalware Linux est une version 1.1 en 64 bits que j’ai fait passé vers current. L’ayant installé depuis le DVD, j’ai rajouté le groupe « devel » ce qui me permet d’avoir 99% des outils de compilation.

Le point ennuyeux ? L’absence d’autoconf 2.13 qui est indispensable pour lancer la compilation du code source. Cf le bug 104642 sur le bugzilla de Mozilla.

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Test de la KahelOS, version de noël 2009.

J’avais déjà parlé de KahelOS qui est le pendant « Gnome » de la Chakra Linux fin septembre 2009. J’ai donc récupéré la nouvelle iso officielle depuis le site de la distribution, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox avec l’équipement classique : 1,5 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque dur.

KahelOS – version de noël

L’installateur se lance après le démarrage, et permet de définir l’heure, puis le partitionnement du disque, en proposant certaines options assez « sauvage », comme le système de fichier btrfs qui est encore dans les couches-culottes

L’installation de base demande environ 3 GiO d’espace disque… Mais c’est une installation qui semble assez complète, ne serait-ce qu’au niveau des serveurs de Xorg

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Test de Salix OS 13.0.2 – 64 bits.

La Salix OS, c’est une Slackware Linux (aussi bien 32 que 64 bits) auquel est rajouté Xfce (en lieu et place de KDE), avec quelques outils dont slapt-get. C’est sur la suggestion de Devil505 sur identi.ca que je teste cette distribution.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la SalixOS 13.0.2, et j’ai lancé ma machine virtuelle VirtualBox habituelle (1,5 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque).

Salix OS 13.0.2

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Linux Mint 8 « Helena » 64 bits : une ubuntu dopée et revampée.

Prenez Ubuntu Linux Karmic Koala, ajoutez les paquets « ubuntu-restricted-extras », un menu à la « windows vista » (en mieux conçu quand même), et voici Linux Mint 8 « Helena ». Enfin, en schématisant un peu 🙂

Linux Mint 8 – 64 bits

Après avoir récupéré l’image ISO de la version 64 bits, j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox avec 1,5 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque.

C’est une distro solide, basée sur Ubuntu Linux (donc coté fraicheur de certains logiciels, hein :), mais qui offre pas mal de trucs en plus qu’une ubuntu classique, dont la possibilité de faire lire « out-of-the-box » les formats non-libres les plus communs : mp3, les dvds commerciaux, etc…

Par contre, si l’on aime pas le vert, mieux va passer son chemin 🙂

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