Sortie du noyau linux 2.6.26 !

En jettant un oeil sur kernel.org, j’ai pu voir arriver un certain 2.6.26 après 9 versions rc. En attendant un résumé sur linuxfr.org, je suis allé sur Kernel Newbies histoire de voir les nouveautés de cette version.

En gros :

  1. Kvm a été porté sur architecture s390, powerpc et ia64. Sympa pour les utilisateurs de ces plateformes.
  2. Support des webcams améliorés. Joie 🙂
  3. Support du futur standard internet sans fil 802.11s.
  4. Ajout d’un débogueur au niveau du noyau
  5. Ajout d’un testeur de mémoire intégré au noyau
  6. Support des OLPC

Bref, pas mal de bonnes choses. Surtout un meilleur KVM, ce qui est quand même assez plaisant pour les fondus d’émulation dont je fais parti 😉

J’avoue attendre avec impatience le compte rendu sur linuxfr.org, car ce sont des articles souvent très intéressant, comme pour l’arrivée du noyau 2.6.25 en avril dernier.

Rajout à 11 h 25 : excellent article sur linuxfr.org concernant le noyau 2.6.26.

En suivant le flux « Planet-Debian »…

Je suis tombé sur cet article qui regroupe un certain nombre de projets libre ou open-source.

Devinette liée aux projets libres et open-source

J’en ai identifié 13 projets, bien que je pense en avoir raté un ou deux. Donc, quels sont les projets que vous avez identifié ? 🙂

Bien entendu, copier / coller les réponses tirés des commentaires de l’article source sera une forme de tricherie non acceptable 🙂

A vos réponses dans les commentaires 😉

Les aléas du dépot « proposed ».

Si utiliser le dépot « proposed » d’une distribution Ubuntu Linux est souvent intéressant, il y a parfois quelques effets de bords qui sont plus ou moins génants.

Si, en gros, 99% du temps, une mise à jour ne pose quasiment aucun problème, le dernier pourcent restant peut être ennuyeux, pour ne pas dire qu’il facilite franchement le transit intestinal.

Ce matin, les dépots proposed ont installés une mise à jour 3.0.1 pour un certain Firefox 3, ce qui :

  1. Laisse penser que Firefox 3.0.1 ne va pas tarder
  2. Que les équipes de veille d’Ubuntu Linux ont vraiment l’oeil à tout

Voici ce que l’on pouvait voir :

Firefox 3.0.1 dans Hardy Proposed

Bref, une mise à jour classique. Classique, pas franchement. Car désormais, les extensions sont vérifiées à chaque démarrage – en mode silencieux. Et manque de pot, les traductions ne sont pas « compatibles ». Voici le message d’erreur qu’on peut avoir :

Extensions incompatibles ?!

Moralité ? Le firefox disponible démarre alors en anglais. Voir le bogue 247494 en ce qui concerne le problème. Cela ne me dérange pas outre mesure, n’utilisant pas la version 3.0, et encore moins la traduction française qui souffre – selon moi – d’une mauvaise traduction du terme « bookmarks » en marque-pages alors que le terme de signets était utilisé auparavant.

Bref, il faudra attendre une mise à jour du paquet language-pack-gnome-fr-base qui contient les fichiers de traduction de Firefox et du xulrunner désactivé par sécurité. Quelques jours d’attente, donc, pas de quoi casser 3 pattes à un canard 😉

Y a pas à dire, c’est de l’alpha !

Alors que ma cafetière moka – ou cafetière à l’italienne – est en train de chauffer pour remplir mon mug de geek « homo informaticus« , j’ai eu l’idée de vouloir voir à quoi ressemble actuellement la future distribution Ubuntu Linux Intrepid Ibex Alpha 2. Pré-alpha2, car la version alpha2 de cette distribution devrait sortir aux alentours du 10 juillet.

Le tout avec comme musique de fond le double album « Tommy » des Who, sorti en 1969. Une ambiance tout ce qu’il y a plus de geek 🙂

J’ai donc récupéré une iso de l’alpha1, les versions nocturnes de test étant légèrement « obèse », ou pour être plus informatiquement correct, « oversized ».

Bref, avec la machine virtuelle habituelle, j’ai lancé l’installation de la version alpha1 d’Ubuntu Linux Intrepid Ibex.

Pour la petite histoire, kvm a du mettre mis à jour, à cause d’une incompatibilité avec la pré-version du noyau linux 2.6.26 utilisé par les versions de développement d’Intrepid Ibex.

Cf le bogue 243677 pour plus d’informations.

La version alpha1 est fournie avec gnome 2.23.3. En tout cas, les dégradés de gris sont agréables, et change un peu des couleurs orangées et marrons des précédentes incarnations d’ubuntu. Reste à savoir si le thème changera complètement ou pas.

Gnome 2.23.3 sous Ubuntu Intrepid Ibex Alpha1

Quand j’ai voulu lancer l’outil de mise à jour, une mise à jour partielle m’est annoncée.

Mises à jour partielles d'ubuntu Intrepid Ibex

Après avoir modifié la source des dépots, et lancé une mise à jour en ligne de commande, j’ai pu voir que certains de paquets annoncés comme non disponible l’était finalement.

Parmis eux, un paquet étiquetté comme Xorg 7.4, alors que ce dernier n’est toujours pas sorti. Une autre préversion… En espérant que d’ici septembre prochain, Xorg 7.4 soit d’actualité 😉

xorg 7.4 ?!

Parmis les nouveautés, dans les options de démarrage disponible quand on appuie sur la touche échap (ou esc), c’est un mode qui permet de démarrer en utilisant la dernière configuration connue comme fonctionnelle. Une fonctionnalité qui doit remonter aux alentours de Windows 2000 dans le doux monde de Microsoft 😉

Options de démarrage d'Ubuntu Intrepid Ibex

Cependant, il m’est impossible de démarrer l’interface graphique. Surement un bogue lié au nouveau Xorg, ou au bogue 246269 ?

Bref, attendons pour voir la suite. Et comme la distribution ne sort qu’en octobre prochain, le problème sera corrigé d’ici là ! 🙂

Sortie des *buntu 8.04.1 LTS.

Même si la page n’a pas été complètement mise à jour sur le site d’Ubuntu Linux, la première révision majeure de la Ubuntu Linux 8.04 LTS vient de sortir.

Dans ce message de la liste de publication « ubuntu-annonces », on peut apprendre entre autre que la version 8.04.1 LTS contient :

  • Gnome 2.22.2
  • Firefox 3.0 finale à la place de la version béta 5 conspuée par de nombreux utilisateurs
  • OpenOffice.org 2.4.1
  • Des corrections dans le protocole Samba
  • Les serveurs Xorg pour les circuits Intel et pour les circuits AMD Geode ont été mis à jour.
  • Des correctifs sur l’installateur comme un meilleur support des versions françaises de Windows XP.
  • Le correctif pour la faille OpenSSL du paquet Debian est incluse.
  • gvfs fonctionne enfin un peu mieux 🙂

Si vous utilisez déjà Ubuntu 8.04 et que vous avez maintenu à jour votre distribution, vous avez déjà la version 8.04.1 LTS. En cas de doute, lancez un terminal gnome et tapez la commande suivante :

cat /etc/issue.net

Et si vous obtenez la réponse suivante :

fred@fred-laptop:~$ cat /etc/issue.net
Ubuntu 8.04.1

C’est que vous avez déjà la version 8.04.1 LTS installée. Maintenant, les codeurs et mainteneurs vont pouvoir concentrer leurs efforts sur la version alpha2 de la ubuntu Linux Intrepid Ibex, en espérant que cette version alpha2 puisse se lancer dans une machine virtuelle KVM 😉

ForeSight Linux 2.0.3 : tour rapide de la distribution.

La distribution ForeSight Linux est une distribution qui existe aussi bien en x86 qu’en AMD64.

Après avoir récupéré l’image ISO du DVD en AMD64, j’ai lancé une machine virtuelle avec l’équipement habituel : 32 Go de disque, 768 Mo de mémoire vive, un circuit son es1370, et un clavier français.

Donc, dans un terminal :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 for203.img 32G
Formatting 'for203.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -k fr -localtime -hda for203.img -soundhw es1370 -cdrom foresight-2.0.3-x86_64-dvd1.iso -boot d &

A noter qu’en plus de grub, un outil nommé extlinux est proposé pour le démarrage. A noter que c’est Anaconda, un outil développé pour la distribution Fedora qui est utilisé par la ForeSight Linux« >Foresight Linux.

Les programmes de démarrage disponible sous Foresight Linux<br />

Temps annoncé de copie de fichiers d’installation : environ 10 minutes, selon les infos trouvées sur le site. Temps remarqué : 12 minutes. Comme quoi, pour une fois, ce n’est pas de la publicité mensongère 😉

Début de l'installation de Foresight Linux 2.0.3

Et 12 minutes plus tard :

Fin de l'installation, 12 minutes plus tard.

Au premier démarrage, on a droit à une première vérification des mises à jour disponible. Et malgré la jeunesse de la version, 9 mises à jour sont annoncées.

Et étant donné que j’ai eu des légers problèmes pour installer les mises à jour via l’outil graphique, j’ai utiliser la commande sudo conary updateall dans une console.

Coté logiciel, on a droit à du récent : Gnome 2.22.3 et Firefox 3.0 par exemple.

Firefox 3 et Gnome 2.22.3 sous Foresight Linux 2.0.3

Certains outils manquaient à l’appel, comme Gimp, ou encore VLC. J’ai du utiliser l’enrobage PackageKit de l’outil Conary pour les récupérer. A noter qu’OpenOffice.org n’est pas disponible en français par défaut. Ce qui est dommage pour les utilisateurs un brin allergique à l’anglais.

VLC semble par contre introuvable, car non empaqueté ?!

Comme avec ubuntu Linux, il n’y a pas d’accès direct à root. Si on veut y accéder, il faut passer par sudo ou gksu.

Bilan : distribution très à jour, mais dont le système de paquet est d’une lenteur effrayante – même yast ou yum sont plus rapides. Une distribution intéressante, mais il est dommage cependant qu’on ait l’impression d’avoir une distribution mal « fagotée », voire mal équipée à cause de l’absence de Gimp dans l’installation par défaut.

Il est vrai que le format de paquet conary ne semble pas être un avantage énorme au final, vu le manque de certains logiciels.

Au contraire, avoir dès le départ des greffons comme flash est un avantage pour l’utilisateur lambda.

Un rapide tour du propriétaire pour la distribution ArchLinux 2008.06 alias Overlord.

Archlinux est une excellente distribution qui m’avait donné beaucoup de plaisir durant deux mois. C’est donc avec la sortie de sa version 2008.06 que j’en profite pour l’installer dans une machine virtuelle KVM.

La dite machine suivant mon protocole classique : clavier français, disque virtuel de 32 Go, 768 Mo de mémoire vive et un circuit son es1370. Donc les classiques commandes dans un terminal :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 arch.img 32G
Formatting 'arch.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -k fr -localtime -hda arch.img -cdrom archlinux-2008.06-core-x86_64.iso -soundhw es1370 -boot d &

L’installateur a été refondu. D’ailleurs, si on fouille dans les options du menu de démarrage, on peut trouver un clone d’un célèbre jeu vidéo. Pour y accéder ? Menu Tools / Space Invaders !

Accès à Space Invaders avec l'Archlinux.

Le début de la partie...

Fin de partie

L’installation se fait comme d’habitude. Après le premier démarrage, j’ai ajouter au fichier /etc/pacman.conf le serveur d’Archlinux.fr pour avoir accès à Yaourt. Donc, j’ai rajouté le dépot situé à l’adresse http://repo.archlinux.fr/x86_64/.

# pacman -S yaourt
# yaourt -S libx86 xorg hwd

Configuration de Xorg :

# hwd -u : hwd -xa

Ajout de Gnome ; je me suis basé sur l’article que j’avais jadis rédigé sur le wiki d’Archlinux.fr.

# yaourt -S gnome gnome-extra gnome-system-tools

Pour le support du gvfs, il suffit d’ajouter le module « fuse » à la ligne qui va bien dans le fichier /etc/rc.conf

Ajout du serveur Pulse-Audio, en se basant sur cet autre article que j’avais traduit depuis le wiki d’Archlinux.org.

Ensuite, j’ai crée un compte utilisateur en lui donnant les droits d’accès sur : wheel, audio, storage, optical, stb-admin et pulse-access.

J’ai utilisé GDM pour lancer le Gnome 2.22.2 installé.

Gnome 2.22.2 sous Archlinux

Pour finir, j’ai voulu voir s’il était facile de compiler Shiretoko.

J’ai ensuite utilisé le tarball du code source que j’utilise sur mon Ubuntu, et j’ai lancé la recompilation de Shiretoko avec le .mozconfig suivant :

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize= »-Os -march=native -w -pipe »
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests
ac_add_options –enable-default-toolkit=cairo-gtk2
ac_add_options –enable-strip

40 petites minutes d’attente, et voici un Shiretoko qui nous donne un aperçu du test Acid3.

Shiretoko sous Archlinux.

Que dire de plus ? Qu’Archlinux est toujours une aussi bonne distribution, mais que devoir parfois trifouiller les tripes de l’OS est lassant 🙁

Piratage, ennemi du logiciel libre, allié du logiciel propriétaire ?

Derrière ce titre volontairement provocateur, je voudrais démontrer une vérité. Le logiciel libre a tout à perdre du piratage.

Mais le plus simple, c’est de dire que le logiciel propriétaire, même s’il critique – avec quelques raisons – le piratage en a extrêmement besoin.

En 1998, un certain William Gates sort la phrase suivante à l’université de Washington :

« About 3 million computers get sold every year in China, but people don’t pay for the software. Someday they will, though. As long as they are going to steal it, we want them to steal ours. They’ll get sort of addicted, and then we’ll somehow figure out how to collect sometime in the next decade. »

Ce qui donne traduit :

« Environ 3 millions d’ordinateurs sont vendus chaque année en Chine, mais les personnes ne payent pas les logiciels. Un jour, ils le feront. Aussi longtemps qu’ils les volent, autant qu’ils volent les notres. Ils en deviendront accrocs, et alors nous verrons comment nous faire payer dans la prochaine décennie ».

Et le principe pourrait être le même pour la musique, même si les intermédiaires que sont les majors jurent du contraire, et se font des testicules en or en vendant de l’excrément – qui a dit Star’Ac ? Nouvelle Star ? – qui finiront la plupart du temps dans un placard au mieux, dans une poubelle au pire.

Il est vrai que le « formatage » est tellement poussé, qu’imaginer qu’il existe quelque chose en dehors de Windows, d’Internet Explorer, Windows Media Player, Nero Burning Rom est inconcevable pour nombre de personnes.

Et c’est surtout un réflexe « moutonnier », être sûr d’être pareil que les autres, bref, se fondre dans la masse.

Après tout, la différence a fait toujours peur. Et il est vrai que dans le monde du logiciel libre, mis à part deux ou trois distributions payantes (RHEL, Mandriva Powerpack, Vector Linux SOHO), le reste est souvent gratuit. Ce qui entretient finalement la confusion entre liberté et gratuité.

Je voulais pousser un petit coup de gueule, car il fallait bien le faire 🙂

Et OpenSuSE 11.0 version KDE ?

Comme on me l’a fait remarquer, SuSE est assez proche de KDE. Donc, je vais faire un tour rapide du propriétaire de l’OpenSuSE 11.0 avec le live CD KDE pour AMD64. Le protocole de test est similaire à celui de l’article précédent. A savoir : une image disque de 32 Go, une machine virtuelle avec 768 Mo de mémoire vive, un circuit sonore es1370, le clavier français.


fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 os11.img 32GFormatting 'os11.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda os11.img -cdrom openSUSE-11.0-KDE4-LiveCD-x86_64.iso -soundhw es1370 -k fr -localtime -boot d &

Un des écrans d'installation de la version KDE d'OpenSuSE 11.0

Comme pour la version sous Gnome, les mises à jour sont automatisées, bien qu’un peu plus lourde que pour la version Gnome. On doit télécharger 500 Mo de mises à jour environ. Dont fait partie un certain Mozilla Firefox 3.0.

Récupération des mises à jour sous OpenSuSE et KDE 4.0

D’ailleurs, désirant tester Konqueror 4.0.4, je me suis aperçu d’un bogue : il lui a été impossible de se connecter, alors que le firefox 3.0 fourni s’est connecté sans problème.

Firefox 3.0 et Konqueror 4.0.4 sous OpenSuSE 11.0

Sinon, l’interface est assez rapide à l’utilisation, quoiqu’un peu « fouillie ». Le menu est tout aussi peu ergonomique que le Slab pour Gnome. Mais, peut-être est-ce mon coté « vieux con » qui parle ici.

Voila, j’ai fait un tour rapide, même si KDE me donne de l’urticaire, et que mon record de survie sous cet environnement a été d’une petite semaine.

OpenSuSE 11.0 : un tour du « propriétaire ».

Dans le but de faire un rapide tour du propriétaire – l’expression est assez malheureuse, j’en conviens – de la dernière mouture de la distribution de Novell, j’ai récupéré l’image ISO de la version Gnome LiveCD pour AMD64 via le tracker torrent d’opensuse.org. En effet, la récupération de l’image du DVD en AMD64 est d’une lenteur effroyable…

Ensuite, j’ai créé une image disque de 32 Go, et lancé une machine virtuelle avec 768 Mo de mémoire vive, un circuit sonore es1370, le clavier français. En clair, en ligne de commande :


fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 os11.img 32G
Formatting 'os11.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda os11.img -cdrom openSUSE-11.0-GNOME-LiveCD-x86_64.iso -soundhw es1370 -k fr -localtime -boot d &

Lors du démarrage, on peut choisir la langue et la résolution écran, ce qui fait penser aux autres liveCD de distribution, comme celle d’Ubuntu ou encore celle de Fedora. Après une grosse minute pour le démarrage, on arrive sous un gnome « allégé », et assez « windowisé ».

L’installateur est assez simple, et se résume à une série de pression sur le bouton « suivant », et de cocher / décocher une ou deux cases de temps à autres. Le seul hic, est que l’installateur est en anglais. Sûrement une limitation de la version LiveCD ?

L'installation de l'OpenSuSE depuis son liveCD.

La partie la plus longue de l’installation, la copie des fichiers dure une grosse dizaine de minutes. Ensuite, après le rédémarrage, on propose l’ajout des dépots supplémentaires, pour pouvoir étendre les possibilités de la distribution.

La gestion des dépots logiciels sous OpenSuSE 11.0

D’ailleurs, après le premier démarrage, il est annoncé une récupération de 256 Mo de paquets, dont environ 60 à 70 Mo sont constitués par les traductions françaises de logiciels.

L'installation des traductions et de quelques mises à jour de l'OpenSuSE 11.0

Le rajout du support du MP3 et des autres formats « propriétaires » se fait via l’installation des paquets : gstreamer good, bad et ugly.

Coté logiciels installés ?

Banshee 1.0, OpenOffice.org 2.4.0, le moteur de recherche Beagle, Gnome 2.22.1, Firefox 3.0 béta 5 font partie du lot.

Et surtout le peu agréable – et soi disant « ergonomique » – menu SLAB pour Gnome.

Le menu SLAB pour Gnome

Il me fait un peu penser au menu disponible dans KDE4, ou encore au nouveau menu démarrer, jadis introduit avec Microsoft Windows XP en 2001.

En résumé, dans le positif :

  • Des logiciels assez récents
  • Un ensemble assez agréable à la vue
  • yast semble enfin plus rapide
  • Un démarrage aux hormones 🙂

Et dans le négatif :

  • Le menu slab
  • Les logiciels en mono omniprésent : beagle, banshee, un client bittorrent aussi en mono…
  • L’autoconnexion automatique cochée par défaut lors de l’installation

Bref, apparemment une version intéressante, mais c’est l’omniprésence de la version libre de la technologie .Net de Microsoft qui est ennuyeuse 🙁