Fedora 23, une version un peu « ennuyeuse comme la pluie » de la distribution GNU/Linux communautaire de RedHat ?

Le 3 novembre 2015, la Fedora 23 a été rendue disponible. Outre le fait qu’elle propose dans sa version Workstation le dernier Gnome (le 3.18), le dernier LibreOffice (5.0) et pas mal de nouveautés en interne (comme une nouvelle version du trollifère systemd) et un noyau linux récent, c’est une Fedora comme une autre qui nous est proposée : du récent mettant en avant le logiciel libre et uniquement du libre.

J’ai dû fouiller pour trouver une version à télécharger via bittorrent pour récupérer de manière plus rapide et plus pratique l’ISO de la version dite Workstation. En effet, seul des téléchargements classiques sont disponibles sur le site officiel. Il faut vraiment chercher pour trouver toutes les images ISO en téléchargement via ce protocole de pair à pair assimilé par de nombreuses personnes à la copie illicite de productions merdiques commerciales.

Bref, j’ai fait chauffé mon Transmission pour récupérer l’image ISO en plus d’aider à la propagation d’autres projets libres.

Ensuite, mon ami VirtualBox a été mis en route avec une configuration gonflée pour être tranquille : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels. J’ai aussi rajouté le support de l’accelération 3D par sécurité pour que Gnome 3.18 ne soit pas trop ralenti.

Continuer la lecture de « Fedora 23, une version un peu « ennuyeuse comme la pluie » de la distribution GNU/Linux communautaire de RedHat ? »

L’utilisation bureautique pour les distributions GNU/Linux restera une illusion encore longtemps…

…n’en déplaisent aux codeurs de talents qui développent des trésors d’ingéniosité pour rendre l’informatique alternative au duo MS-Windows / Apple MacOS-X plus simple d’accès et plus attractive. Il est vrai que les guerres intestines entre les développeurs n’aide pas vraiment. C’est peu que de le dire.

Il suffit de s’abonner à la liste de publication de la Devuan pour voir à quel point le fork est plus idéologique que technologique, même si les thuriféraires de Devuan affirme le contraire. Je me suis abonné à la liste dng en mode « résumé » pour ne pas être surchargé par les messages. Il ne se passe pas deux ou trois jours sans qu’un billet assassin sur la sacrilège technologie systemd ne soit publié.

On a l’impression d’être dans la cour d’une école maternelle et voir des mioches se battre pour un paquet de billes. Une forme d’expression informatique du « C’était mieux avant, alors pourquoi changer ? »

Bref, ce n’est pas une image très agréable à regarder. Je ne reviendrais pas sur les étroniciels et squaticiels qui sont une autre plaie du logiciel libre et qui lui nuisent plus qu’autre chose.

On me répondra : c’est une expression du fork, et il faut le laisser exister. Soit. Mais doit-on accepter les forks compulsifs qui n’apportent rien d’autre que de la confusion et de la pollution visuelle ? Éternel débat auquel je n’ai pas envie de m’attaquer de nouveau aujourd’hui.

Continuer la lecture de « L’utilisation bureautique pour les distributions GNU/Linux restera une illusion encore longtemps… »

Xfce 4.12 ? Huit petits mois et puis s’en va… Salut et encore merci pour le poisson !

On ne devrait jamais avoir droit à une erreur 500 sur un blog. On ne devrait jamais avoir de pannes un dimanche de novembre. Déjà que je n’aime pas trop le mois de novembre, devoir me taper une erreur 500 sur mon blog car un ou plusieurs serveurs mysql sont en panne, ça facilite le transit intestinal… Et pas qu’un peu.

On finit par faire des bétises. Oh, pas le genre de bétise qui vous font tomber dans l’illégalité la plus complète. Non, le genre de celle qui vous disent : Et pourquoi tu ne donnerais pas sa chance à la nouvelle version de Gnome ?

Lors de la sortie de Xfce 4.12, ou plutôt quelques jours après, je quittais Gnome après l’avoir utilisé depuis sa version 2.6 (ou 2.8 ?) à l’époque lointaine de la Ubuntu 6.06 LTS. À l’époque, j’avais été époustouflé par la vitesse de Xfce, sa légèreté, et sa souplesse d’utilisation.

Mais au fil des mois, le vieux gnomiste qui était en moi grognait. Au fil des mois et des tutoriels, même si je n’étais pas d’accord avec certains choix de l’équipe de Gnome, j’ai vu l’environnement se bonifier.

Même si la version 3.16 n’était pas à la hauteur de mes attentes, ne serait qu’au niveau du centre de notification placé en haut ou encore son outil Agenda par trop rudimentaire, la version 3.18 que j’ai pu découvrir dans une machine virtuelle lors de la rédaction du tutoriel de novembre 2015 m’a vraiment étonné.

Continuer la lecture de « Xfce 4.12 ? Huit petits mois et puis s’en va… Salut et encore merci pour le poisson ! »

Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2015.

Voici la vingt-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2015.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une ISO intermédiaire créé avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er novembre vers 10 h 30, l’ISO de novembre 2015 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.18.1, Plasma 5.4.2, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.10.2 et le duo Lxde « 0.99 » et LXQt 0.9.0. Il y a aussi la passage au noyau Linux 4.2.5, et pour les fans de noyau LTS, c’est la génération 4.1.x qui est à présent proposée. L’ensemble a connu un bon dépoussierage, car ça commençait à être un peu… sale 🙂

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la dernière semaine du mois d’octobre 2015, un petit en vrac’.

Et du côté culturel ?

  • Si vous aimez le rock progressif avec une teinte 70’s, bref la meilleure époque du progressif, essayez donc l’album « Winter Soulstice » des Sonus Umbra. Un bon album même si je trouve qu’il est resté dans les limites des canons du progressif des années 1970.
  • Vous préférez le progressif inspiré space rock et Pink Floyd ? Dans ce cas, essayez le premier EP « Monolith » des The Last Glacier.

Sur ce bon samedi !