aLinux 14.0 : compte-t-elle pour des cacahouettes ?

aLinux, c’est une distribution live installable, anciennement connu sous le nom de PeanutLinux, peanut signifiant… cacahouette 🙂

Ayant vu sur distrowatch qu’une version 14.0 était sortie, j’ai été voir de quoi il en retournait.

Après avoir récupéré aLinux en utilisant Transmission via le site linuxtrackers.org, j’ai utilisé ensuite la machine virtuelle habituelle pour lancer le test.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom aLive-14.0-CD.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -k fr -localtime --soundhw all

Après un démarrage classique, on arrive sur l’écran de connexion, qui ne propose qu’un compte, root (bonjour la sécurité), et il suffit de cliquer dessus et d’appuyer sur entrée pour se connecter.

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Chronique d’une migration forcée.

Mercredi soir, j’ai été obligé d’acheter un ordinateur neuf, mon ancien, un portable Acer 5520 a fini par rendre l’âme, mais de manière très progressive.

  • D’abord des gelures incompréhensibles de l’affichage m’obligeant à un redemarrage à la « sauvage »
  • Ensuite, un problème de pile qui avait de plus en plus de mal à sauvegarder et entretenir l’heure courante.
  • Une coupure d’électricité a été le coup de grace. L’ordinateur se portait de plus en plus mal.

Une ultime gelure de l’affichage a été fatal. Bien que j’ai pu le rédémarrer, la date a été complètement incompréhensiblement changée. J’ai été obligé de me rendre au constat : la machine avait fini par rendre l’âme.

Ayant senti le mauvais temps venir, j’avais sauvegardé mes documents, ainsi que mes profils de firefox et thunderbird. Perte ? Un ou deux courriers reçus entre temps, donc rien.

Donc, le mercredi vers 19 h 30, j’ai été obligé de courir à l’hypermarché du coin pour m’acheter un nouvelle machine. Ne voulant pas mettre plus de 400 € (ne pouvant pas me permettre plus pour éviter de mettre en danger mon budget informatique et mon budget tout court), j’ai me suis tourné sur l’unité centrale en PC fixe au « premier prix ».

Et en comparaison de mon ancien PC portable, je suis gagnant. Pour 389 € (dont 89 € d’écran, d’une diagonale de 19 pouces), je me suis pris un PC d’entrée de gamme. Un Compaq équipé d’une Athlon II X2 215, épaulé de 3 GiO de mémoire vive et d’un disque dur de 500 GiO. La partie graphique est assurée par un circuit nVidia GeForce 6150SE. N’étant pas joueur, cela me suffit largement, même si à terme, je gonflerais la machine pour la faire durer 3 ans.

Soit, un processeur 2 fois plus rapide, et 4 fois plus d’espace disque que sur mon PC portable. Sans compter un avantage énorme : plus besoin de gérer de circuit wifi ce qui a été toujours été mon cauchemar d’utilisateur d’ordinateur portable.

Après avoir démarré sur un CD d’Ubuntu Lucid Lynx (qui m’a permis d’avoir des infos importantes, comme les fréquences supportées par le processeur), j’ai démarré sur un CD d’Archlinux que j’avais gardé, et au bout d’une grosse heure de manipulation, j’avais mon environnement classique en place : Gnome 2.30, les outils de compilations, OpenOffice.org, Gimp et tout le reste 😀

Le seul problème que j’ai rencontré, c’est qu’il a fallu que je réactive les options de virtualisation dans le Bios… Opération qui m’a demandé 3 minutes, redémarrage compris 😀

Bien entendu, cela m’a fait mal au coeur d’abandonner mon portable qui avait environ 2 ans et demi, mais je me suis aperçu que pour mon utilisation courante, un portable était inadapté.

En effet, car voici mes tâches principales :

  • Compilation quasi-quotidienne de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird en version de développement. (75 minutes avec mon portable, 35 minutes avec mon nouveau PC…)
  • Nombreux tests en machine virtuelle qui demandaient souvent que le processeur soit au maximum de sa puissance…
  • Compilation de certains logiciels assez lourd, comme des VLC en versions de développement.

Donc des activités qui demandaient l’évacuation de pas mal de chaleur, ce qui sur un portable n’est pas franchement la joie 🙁

Bah, c’est la vie. D’ailleurs, je comptais changer de machine et me reprendre un PC fixe d’ici en gros six mois… Dommage que j’ai été obligé de le faire plus tôt.

Shotwell, un client léger pour gérer ses photos pas si mal que cela finalement ?

Shotwell, c’est un logiciel codé en vala qui permet de cataloguer ses photos rapidement et simplement.

D’ailleurs, c’est l’outil fourni par défaut avec la Fedora 13, ce qui prouve que le logiciel a atteint un degré minimum de maturité. Cf le point 4.1.7 des notes de publication de la Fedora 13.

Très simple, il permet les opérations classiques :

  • Importer et cataloguer des photos
  • Faire les opérations de bases : rotation, enlever les yeux rouges, modifier la luminosité, etc…
  • Interagir avec un outil plus complet, comme Gimp
  • Publier sur des hébergeurs comme FaceBook, Picasa ou encore Flickr

J’ai installé la version de développement de Shotwell sur ma archlinux en utilisant la commande yaourt -S shotwell-svn

En quelques minutes, les dépendances et le logiciel était disponible, et c’est du rapide.

Deux captures d’écran du logiciel :

C’est un petit logiciel, qui suit un tout petit peu la logique unix : un outil pour une tache et une seule.

Chakra Linux Phoix, ou comment la Chakra veut s’émanciper d’Archlinux…

Chakra Linux, c’est le duo ArchLinux + KDE. Cependant, récemment, il a été annoncé que le projet allait sur la longueur, mettre de coté son héritage archlinux pour prendre une base propre.

D’ailleurs, au lieu des dépots core, extra et testing, il y aura :

  • core : la base de l’OS
  • platform : X11
  • Desktop : tout KDE.

La deuxième annonce, plus récente, confirme l’émancipation progressive de de la distribution Archlinux.

Le but à terme serait de proposer un système de paquetages à la MacOS-X :

We’re still in the evaluation stage about this, but it will most likely be a bundle system as seen on systems like Mac OSX.

Ce qui donne traduit :

Nous sommes encore à l’étape d’évaluation sur ceci, mais cela pourrait être  un système de paquet comme ce que l’on peut trouver sur MacOSX

Ce qui me fait un peu penser au PBI de PcBSD, tiens 😉

J’ai donc récupéré l’image ISO d’une version récente de développement, histoire de montrer un premier aperçu du résultat.

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Et si le problème des distributions linux était la sur-popularité d’une seule d’entre elle ?

Une planche de geektionnerd reprise par le Framablog a eu un commentaire qui a montré une réflexion typiquement… fanboyesque :

C’est marrant cette tendance des gens à critiquer ce qui devient populaire. On aime bien la réussite, mais pas trop…

Dans un précédent billet, je parlais de la sortie de deux distributions ayant des racines anciennes, à savoir la Slackware Linux 13.1 et la Fedora 13.

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La sécurité passe aussi par des logiciels à jour.

Lisant le blog de Cyrille Borne, je m’aperçois qu’une nouvelle version de Dotclear est disponible. Bien qu’ayant fermé le blog propulsé par Dotclear il y a environ 9 mois (après plus de 6 mois sans la moindre mise à jour mineure, la version 2.1.5 sortie en février 2009 ayant été remplacé par la 2.1.6 en octobre 2009), j’ai décidé de faire une mise à jour du logiciel.

Pour une simple et bonne raison : maintenir à jour son équipement logiciel est une source de tranquillité. Spécialement dans le monde du logiciel libre.

Car il faut casser un mythe : le logiciel libre, comme le logiciel privateur, contient des failles qu’il faut combler. Contrairement au code du logiciel privateur conservé dans un coffre fort, le logiciel libre montre ses tripes.

Et donc, les failles ou autres erreurs de conception finissent par apparaître. Laisser un logiciel en version obsolète sur une machine, que ce soit en réseau local ou sur la toile représente un danger potentiel.

Il est vrai que de part sa conception, un système unix – droits, compte utilisateur à droit limité par défaut, dépots avec clé  de vérification – a moins à craindre d’une attaque virale comme celles qui empoisonne la vie du Window$ien moyen.

Cependant, même si un antivirus est encore la plupart du temps inutile sur une machine de bureau fonctionnant avec une distribution linux, sauf pour aider à détruire les méchantes bébêtes qui se transmettent par clé USB.

J’ai pu d’ailleurs plusieurs fois avec des live-CD basé sur Gnu/Linux dévéroler des machines sous Windows qui n’arrivaient plus à démarrer autrement. Le LiveCD de BitDefender est un outil à avoir sous la souris.

Tout cela pour dire : maintenez vos logiciels à jour. La sécurité ne se limite pas à installer un antivirus – gratuit ou payant – et le laisser pourrir sur le disque dur. L’idéal est de ne pas utiliser Windows pour des OS libres.

Mais il faut être réaliste, le formatage de l’utilisateur et le piratage plus que facile de Windows, malgré toutes les tentatives – volontairement faibles ? – de lutter contre les copies illicites n’incite pas à un apprentissage d’une informatique où la sécurité est active et non passive.

Alors, que vous soyez sous une distribution Linux, MS-Windows ou encore MacOS-X, protégez-vous en mettant vos logiciels à jour.

Passage du blog à WordPress 3.0rc1.

J’ai décidé de faire le grand saut, et d’installer directement la version 3.0rc1 de WordPress. Après avoir effacé les anciens fichiers – et en faisant gaffe de ne rien effacer d’important – j’ai copié les fichiers dans le répertoire de mon blog.

Et tout a très bien fonctionné… Il faut dire que j’avais quand même sauvegardé ma base de données au cas où. Les deux extensions que j’utilise, à savoir WordPress.com Stats et revision control fonctionnent toutes les deux. Et je dois dire que le nouveau thème par défaut est magnifique.

Les changements semble avoir été plus en interne que sur le plus visible. Utiliser WordPress est toujours aussi agréable, et il semble un peu plus rapide.

Bref que du bon. Pour tout dire, depuis que je l’utilise (5 ans en septembre prochain), je n’ai jamais été déçu par WordPress 😀

Sorties simultanées de la Slackware Linux 13.1 et de la Fedora Linux 13 : que du bonheur ;)

C’est surtout un bonheur pour montrer que le monde des distributions gnu/linux est largement moins monolitique que la sortie de la Ubuntu Linux 10.04 le laissait penser.

En ce qui concerne le tag « planet-libre », j’ai un peu hésité avant de le mettre. Si un modérateur ou un administrateur du Planet-Libre enlève ce billet, je n’y verrais aucun inconvénient.

J’ai déjà parlé de la Slackware 13.1 et de la Fedora Linux 13 dans des articles plus anciens, et mon but n’est pas le test habituel que certaines personnes auraient bien envie de voir partir vers /dev/null.

Non, la sortie de ses deux grands noms des distributions Linux montre que le dynamisme du logiciel libre est encore bien présent et que la concurrence entre distributions existe encore.

Evidemment, elles visent deux publics différents.

La vénérable Slackware Linux (17 ans au compteur) est destinée aux personnes qui veulent une distribution simple à administrer, tout en restant stable. D’ailleurs, j’avoue que c’est grace à une Slackware Linux en 1996 que j’ai découvert Linux 🙂

J’ai donc gardé une certaine tendresse pour cette distribution. Orientée plus KDE et Xfce, elle propose aussi un des systèmes de gestion de paquets assez simples, dont le gros défaut est la manipulation des dépendances 🙁

La Fedora Linux, plus récente, est aussi le « banc d’essai » de la RHEL.

Cependant, c’est une distribution qui se veut assez « bleeding edge », avec des technologies récentes, et c’est aussi une distribution qui a permis le murissement de certaines technologies, comme Plymouth, ou encore PulseAudio, et même de tester pour les plus courageux ext4fs avant sa stabilisation.

La Fedora Linux 13 permet, pour les plus courageux – de tester btrfs, le futur système de fichiers qui équipera les distributions linux.

Cependant, être « bleeding edge », ne veut pas dire être complètement fou, et c’est pour cela que le grub fourni n’est qu’une version 0.97, et non une version de grub2, pourtant plus évolué, mais aussi plus complexe à configurer.

Un autre créneau, c’est la volonté des deux distributions de distribuer aussi longtemps que possible que du logiciel libre. Ainsi, il faut passer par un dépot tiers, RPM Fusion pour avoir le support de technologies propriétaire comme le mp3.

Lorsque j’ai fait mon article sur la slackware 13.1rc1, j’ai du passer par un paquet tiers pour avoir le support du flash.

Donc, ce sont des distributions plus pour des utilisateurs un peu dégrossis, et j’avoue que si je devais former une personne à un système linux, en dehors d’un dégrossissage « obligé » par une Ubuntu Linux, je conseillerais une Fedora Linux, plus en accord avec la philosophie du logiciel libre.

Mais chacun voit midi à sa porte finalement 😉

Faisons une petite station bureautique avec OpenBSD 4.7 :)

OpenBSD, le BSD libre qui peut se justifier avec raison de n’avoir eu depuis des années que deux failles exploitables à distance avec une installation par défaut vient de sortir il y a quelques jours en version 4.7.

A l’époque de la version 4.2, j’avais pour le plaisir – et par envie de montrer une face différente de cet OS orienté sécurité – monté une petite station bureautique sous KDE.

Cela remonte à plus de deux ans et demi, et je voulais de nouveau tenter l’expérience. J’ai donc récupéré l’OS créé par des « singes masturbateurs » (dixit Linus Torvalds) et décidé de monter une petite station bureautique avec Xfce et OpenOffice.org.

NB : c’est un petit délire car j’ai envie de montrer un coté plus « fun » de l’OS qui se veut un des plus sécurisé de la planète 😉

La récupération de l’image s’est faite via le mirroir français primaire :

[fred@fredo-arch download]$ wget -c ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/4.7/amd64/install47.iso
–2010-05-23 13:47:09– ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/4.7/amd64/install47.iso
=> «install47.iso»
Résolution de ftp.fr.openbsd.org… 93.184.34.123
Connexion vers ftp.fr.openbsd.org|93.184.34.123|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/OpenBSD/4.7/amd64 … complété.
==> SIZE install47.iso … 284704768
==> PASV … complété. ==> RETR install47.iso … complété.
Longueur: 284704768 (272M) (non certifiée)

100%[======================================>] 284 704 768 275K/s ds 22m 2s

2010-05-23 14:09:13 (210 KB/s) – «install47.iso» sauvegardé [284704768]

Et la machine habituelle pour lancer la virtualisation. J’ai été content de voir que je n’ai plus besoin de trifouiller le matériel réseau virtuel pour avoir une connexion fonctionnelle.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom install47.iso -boot d &

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Deux tendances lourdes pour les distributions linux ?

J’ai traité un sacré paquet de distributions linux, qu’elles soient basées sur des paquets rpms, deb, des distributions « sources ». Même si cela m’a été parfois reproché vertement.

Et depuis tout ce temps, j’ai vu apparaître des « standards » :

  • Distributions à cycle semestriel
  • Distributions proposant des liveCDs

Bien entendu, il y a toujours eu des contre-exemples, comme la vénérable Slackware Linux (dont la deuxième release candidate pour sa version 13.1 vient de pointer le bout de ses octets), ou encore les rollings releases que sont ArchLinux et Frugalware Linux, même avec l’existence de projets comme Chakra Linux.

OpenSuSE a un cycle plus long, se limitant à une sortie majeure par an.

Or, les deux tendances commencent à être égratignées, par deux tendances opposées, bien que minoritaire actuellement :

  • Distributions n’hésitant à bousculer la date de sortie pour un « when it’s ready » pour éviter des bugs ennuyeux au dernier moment
  • Distributions proposant des liveDVDs / clé USB

Pour le « when it’s ready », le nom de Debian GNU/Linux vient aisément à l’esprit. Mais aussi de la Fedora Linux, dont le date de publication a été repoussée plusieurs fois, dernièrement pour un bug assez ennuyeux, car il bloquait d’une certaine manière le double-démarrage avec un MS-Windows

Pas un énorme bug, mais le genre de bug qui peuvent ruiner la réputation d’une distribution.

D’ailleurs, nombre de logiciels libres appliquent cette politique du « when it’s ready », dont un célèbre navigateur internet 😉

La deuxième tendance se justifie par la gourmandise croissante des logiciels en place. Pour respecter la « sacro-sainte » limite des 700 Mo, on est obligé de faire la croix souvent sur des logiciels phare comme Gimp, ou encore OpenOffice.org.

Or, la publication récente de Linux Mint 9 propose une version en liveDVD qui contient des logiciels comme VLC et OpenOffice.org (assez indispensable de nos jours une suite bureautique) en complément de la version classique.

Dans un autre domaine, la distribution KISS propose une image ISO qui peut aussi bien être mise sur un CDRom que sur une clé USB.

D’ailleurs, il suffit d’aller de temps à autres sur QuebecOS ou distrowatch pour voir la place croissante prise par les distributions qui proposent des images USB / DVD live pour se faire connaitre.

Ce sont – à mon avis – deux tendances qui finiront par devenir majoritaire dans les années qui viennent. Car 6 mois, c’est déjà court pour stabiliser une distribution, et rester dans le cadre du format CD coté taille obligera constamment soit à augmenter le niveau de compression, en utilisant des outils comme xz soit à faire des sacrifices plus ou moins bien compris par les utilisateurs.