Distrowatch, révélateur de la déconnexion du réel du petit monde des distributions GNU/Linux ?

Je sens déjà arrivé les commentaires du genre : « Oh, non, il va encore nous casser les couilles avec Distrowatch ».

Depuis la mort de QuebecOS, il est difficile de se tenir au courant de la sortie des dernières distributions GNU/Linux, qu’elles soient ou pas à la mode du jour sans passer par le détesté et non officiel Distrowatch.

Je sais que les personnes qui prétendent – ce qui est affirmé sans preuves… – que le débutant n’en a rien à foutre de Distrowatch. Et que le débutant – non défini autrement qu’en entité floue – ignore jusqu’à l’existence de ce site.

Les mêmes personnes éclairées sortent toujours le même duo ou trio de distributions GNU/Linux pour ce débutant – qui n’est pas défini – et depuis 2010, c’est Ubuntu (ou une de ses variantes) et Mint. 10 ans plus tôt, cela était Mandriva et une autre, comme la Fedora.

Petite parenthèse : comparaison n’est pas raison. Si on appliquait ce raisonnement au metal, il faudrait réduire la scène musicale au big four du Thrash que sont Metallica, Megadeth, Anthrax et Slayer. Ou encore réduire internet à Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft. Fermons la parenthèse.

Il est vrai que pour la personne qui n’en a rien à foutre de savoir ce qu’est une distribution, se tourner vers un expert auto-proclamé est une source de soulagement. Peu importe si en réalité, s’il existe quelque chose comme 175 ou 180 distributions qui se tapent dessus pour la seule cible bureautique.

Peu importe à la personne qui débute s’il existe des projets qui sont simplement des photocopies les uns des autres. Le « magister dixit » de l’expert auto-proclamé compte plus que tout. C’est compréhensible. Mais si on commence à creuser, on s’aperçoit du sombre merdier qui se cache derrière.

Avant qu’on me réplique l’habituel argument de la liberté des développeurs de se concentrer sur ce qui leur plait, je répliquerai par l’absurde : libre à chaque personne, même souffrant d’une pathologie cardiaque, de faire du saut à l’élastique. Le point « reductio ad absurdum » est donc atteint, on peut passer à la suite 🙂

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Mise à jour du guide d’installation pour Archlinux pour février 2019.

Bonjour !

Avec l’arrivée de Plasma 5.15.0 le 12 février 2019, j’en ai profité pour mettre à jour le tutoriel du mois de février.

Outre ceci, la version révisée du mois de février contient l’ajout d’une recommandation de Quentin Bihet dans la section visudo du tutoriel.

Comme d’habitude, le guide est disponible en version odt, epub, pdf et mobi, le tout sous la forme d’une archive zip.

Les versions github et gitlab ont été aussi mises à jour pour l’occasion. Prochaine version ? Début mars 2019.

Bonne journée !

Cantata, un couteau suisse musical pour le monde linuxien…

Je suis un grand fan de musique, au point qu’en l’espace d’une quinzaine d’années, j’ai une musicothèque de près de 9000 morceaux pour une durée cumulée d’un peu plus d’une trentaine de jours !

Gérer une telle quantité de musique – qui représente une petite centaine de Go en mp3 320 – ça demande un outil assez costaud. En dehors de Quodlibet que j’utilise au quotidien, il y a un outil bien sympathique pour les environnements basés sur QT5, j’ai nommé Cantata.

Surcouche graphique du music player daemon, c’est un outil qui fait tout sauf le café… Quoique je n’ai pas complètement cherché 🙂

J’ai enregistré cette petite vidéo pour vous montrer l’outil, même si je n’ai pas pu montrer la première étape, celle de la configuration pour une utilisation en local 🙁

Néanmoins, vous pouvez y voir la puissance de l’ensemble en action. Est-ce que cet outil va remplacer à terme mon brave Quodlibet ? Je ne peux pas dire, mais c’est une option que j’envisage

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… La veille de mes 45 ans, ça marque 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout, je sais, c’est court… Mais comme je dois préparer mon anniversaire…

Bon week-end 🙂

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 2

Après le bilan du mois de janvier 2014 franchement positif, attaquons-nous au bilan du mois de février 2014. Je vais essayer d’être moins lapidaire que pour l’article précédent de la série.

  • 3 février 2014 : PC-BSD 10… D’accord, c’est pas du GNU/Linux 🙂
  • 5 février 2014 : Mageia 4. Ça fait déjà aussi longtemps pour le projet qui prévoit une version 7 durant le premier trimestre 2019 ?
  • 17 février 2014 : GdNewHat
  • 20 février 2014 : Manjaro Linux 0.8.9…
  • 27 février 2014 : Tanglu GNU/Linux

Quel est le résultat ?

PC-BSD est devenu TrueOS. GdNewHat s’est sacrifiée pour que la BLAG – qui porte bien son nom – Linux survive et la Tanglu GNU/Linux nous a quitté depuis.

Sur les 5 entrées, deux disparitions, 40% donc. Ça pique un peu… Mars sera-t-il plus clément ? On verra bien !

Bonus de fin d’article : puisque j’ai parlé de la BLAG Linux, l’épisode 46 de ma série de vidéos « C’est Trolldi, c’est permis », lui rend hommage d’une manière détournée.

Bon visionnage et pour les puristes libristes, continuez votre croisade, vous faites plus de mal que de bien au logiciel libre de nos jours.