Vieux geek, épisode 353 : « Silva » le dernier jeu d’aventure de Lankhor pour l’Amstrad CPC.

Nous sommes en 1992, et les belles années de l’Amstrad CPC sont derrière lui. Depuis le début des années 1990, c’est un ordinateur en fin de vie commerciale. Les éditeurs laissent petit à petit tomber l’ordinateur de lord Sugar.

Il faut dire que les 16 bits qui sont arrivés au milieu des années 1980 sont largement plus puissants. Cependant, cela n’a pas empêché Lankhor de continuer à proposer des jeux d’aventures, comme le trio « La secte noire », « Mokowe » et « La crypte des maudits » comme je l’ai évoqué dans un billet de mai 2020.

Après la démo technique… pardon le jeu avancé « Fugitif », que j’ai évoqué en juillet 2021, Lankhor sortira deux derniers jeux, « Infernal House » (1991) et sa suite « Silva » (1992). Des jeux d’aventures en mode 0 (donc en 320×200 et en 16 couleurs), avec une bande son où le circuit sonore donne tout ce qu’il a dans les tripes.

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Vieux Geek, épisode 285 : Fugitif, un jeu d’aventure ou une démo technique ?

Dernier article d’une série de trois consacrés aux jeux d’aventures sur Amstrad CPC. Après avoir parlé de « L’ile » sorti en 1988 chez Ubi Soft, de « Orphée, voyage aux enfers » sorti en 1985 chez Loriciels, j’avais envie de parler d’un des rares jeux que j’ai eu à l’époque en version physique, « Fugitif », sorti en 1991 chez Lankhor.

Je l’avais eu dans la compilation « Épopées Vol 2 » avec le très bon titre « La Secte Noire ». Cependant, ma boite était incomplète. Après avoir contacté Lankhor, je reçus la disquette manquante. En effet, Fugitif tenait sur 2 disquettes, chaque face avec un nom qui sentait bon l’espace : Aldebaran, Cassiopée, Hyadès et Deneb.

L’histoire est assez fouillée. On joue le rôle de Jack Bludfield, un chasseur de prime. Suite à la colère de Xocann, un de ses anciens amis devenu criminel, il a été blessé alors que la femme qu’ils aimaient tous les deux a été tuée.

Jack apprend que Xocann s’est évadé avec d’autres criminels de la planète prison Orlano 2. On commence notre quête à New York. Contrairement à de nombreux autres jeux d’aventures de l’Amstrad CPC, pas de commande à taper. Tout se joue avec une interface à base d’icones, un peu comme dans l’Arche du Capitaine Blood. On doit jongler avec 3 voire 4 icones pour accomplir des actions.

Le jeu est entièrement muet mis à part la musique de démarrage. Mais c’est sur le plan graphique que tout a été donné. Alors que le mode 1 qui proposait une résolution de 320×240 pixels se limitait officiellement à 4 couleurs, les développeurs se débrouillèrent pour faire afficher jusqu’à 10 voire 12 couleurs sur chaque écran. Je vous renvoie à l’interview de Frédéric Mantegazza sur le site Lankhor.net pour plus de détails croustillants.

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Vieux Geek, épisode 198 : La Secte Noire, Mokowe et La crypte des maudits de JC Lebon et JP Godey

En 1990 et 1991, Lankhor qui était un des grands noms des jeux d’aventures sur Amstrad CPC, l’autre étant Ubi Soft, sort coup sur coup trois créations d’un duo constitué par Jean-Claude Lebon (pour la programmation) et Jean-Pierre Godey (pour les graphismes et le scénario). Ce sont les excellents « La Secte Noire », « Mokowe » et « La crypte des maudits ».

Dans un article de février 2011, j’abordais déjà ce genre qui a fait les belles années de l’ordinateur 8 bits d’Alan Michael Sugar.

Le premier jeu nous plonge dans un petit village du Périgord, Issageac qui est terrorisé par une société secrete dont le grimoire a été dérobé. C’est un jeu assez dur, en deux parties. Je me souviens de pièges assez sadiques pour l’époque. Comme pour les deux autres titres, on doit taper les ordres au clavier et faire marcher sa cervelle pour venir à bout de l’aventure.

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Vieux Geek, épisode 153 : L’affaire Ravenhood, suite non officielle à l’excellentissime Manoir de Mortvieille.

En 1988, Lankhor sort un petit bijou en terme de jeu d’aventure policière : le Manoir de Mortvieille. Publié sur Amstrad CPC, Atari, Amiga, PC et Sinclair QL, du moins, selon la fiche du site Lankhor.net 🙂

Outre des graphismes assez fins et une utilisation à la souris, il y avait des voix digitalisées… En 1988, c’était suffisamment rare pour être noté. Il y a eu une suite officielle, « Maupiti Island » qui n’est sorti que pour Amiga, Atari et PC en 1990.

Une suite était prévue, Sukiya, mais ne vit jamais le jour. Dommage 🙁

En 1993 Bruno Fonters développa une suite non-officielle aux aventures de Jérome Lange, se situant entre les deux premiers épisodes de la saga, « L’Affaire Ravenhood ».

Même si c’est un jeu publié dans le domaine public, il n’en reste pas moins de qualité, malgré quelques lourdeurs.

Voici donc une petite vidéo du jeu en utilisant l’émulateur Caprice.

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Vieux Geek, épisode 152 : SDAW, un jeu d’aventure labyrinthique pour Amstrad CPC.

C’est en jouant à l’excellentissime « The Shadows of Sergoth » pour Amstrad CPC que je me suis souvenu d’un vieux titre d’exploration et d’aventures en case par case, SDAW.

J’avais déjà parlé rapidement de SDAW publié par Lankhor en 1990 dans un article de mai 2012… Oui, plus de 7 ans !

Mais j’ai eu envie d’en parler à nouveau, et de vous montrer une partie du jeu, en se basant sur la solution que j’avais jadis proposé à CPC Power. On se perd très rapidement… Surtout beaucoup trop facilement, même avec la solution sous les yeux 🙁

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Vieux Geek, épisode 129 : « Infernal House », le meilleur jeu d’aventure point’n’click de l’Amstrad CPC.

Les jeux d’aventures sur Amstrad CPC à la fin des années 1980 jusqu’en 1993, c’est essentiellement du textuel, du semi-textuel avec des images représentant les différents lieux et beaucoup plus rarement du point’n’click comme sur les Atari, Amiga et autre PCs de l’époque.

Il y a eu quelques ovnis comme le Manoir de Mortevieille, sorti en 1988 ou 1989 chez Lankhor. Toujours chez Lankhor, 1991 verra la sortie d’un point’n’click du nom d' »Infernal House ». Graphiquement et techniquement, c’est une sacrée claque.

On y joue le rôle d’un détective privé qui voir une vieille affaire revenir à l’actualité, suite à la disparition d’une amie proche, Sophie.

L’interface est entièrement graphique, le pointeur étant contrôlé par les touches fléchées et la barre d’espacement. On a une dizaine d’actions disponibles pour résoudre cette énigme dans un temps plutôt limité : 2 h 30 et pas une seconde de plus.

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Sdaw : un de premiers jeux que j’ai acheté… 22 ans déjà :D

Entre 1989 et 1993, j’ai utilisé une machine qui ferait se pisser de rire le premier djeunz venu, à savoir l’Amstrad CPC 6128. Je n’ai acheté en tout et pour tout que 5 ou 6 jeux (dont une compilation contenant Fugitif et La Secte Noire). Il faut dire que les jeux sur disquettes coutaient 149 F (soit 22,71 €), oui seulement, mais pour un budget d’adolescent boutonneux, c’était pas une petite dépense. Il faut dire aussi que j’achetais tous les magazines qui proposaient des listings pour avoir des jeux, même s’ils n’étaient pas toujours extraordinaires 🙁

En 1990, après avoir lu un article dans un des meilleurs magazines de l’époque consacré à l’Amstrad CPC, j’avais cassé ma tirelire et acheté le jeu « SDAW » édité par Lankhor.

C’est un mélange de jeu d’aventure avec Dungeon Master pour le coté labyrinthe à explorer. Quelques subtilités avaient été ajoutées : pas plus de 3 objets à la fois, limitation énergétique (5 * 50 déplacements au maximum), et au moins un passage à réponse aléatoire à chaque partie.

L’introduction était quand même bien faîte pour l’époque, avec un départ flippant à souhait, surtout quand on a uniquement 16 ans. Quelques voix numérisées, et une musique faisant penser à un rythme de rap à la sauce électronique.

Cependant, vu la difficulté du jeu, cette séquence était très pour ne pas dire trop fréquente.

Oui, les graphismes sont pourris, les sons idem, mais il faut se souvenir que le jeu est sorti il y a… 22 ans 😉