Être radin, surtout en informatique, ça sert à rien.

J’ai eu récemment des problèmes de transfert de données avec un disque dur en USB. J’en avais donc déduit que c’était lui qui était en train de flancher.

En ayant parlé à qui de droit, on s’est orienté vers un SSD en USB. J’avais donc pris un périphérique à petit prix. Choix que j’ai rapidement payé.

Non seulement, j’ai eu des problèmes de connexion du support, mais j’ai eu droit à de la corruption de données, chose à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde. J’ai donc du acheter un duo boitier et SSD en format Nvme.

J’ai enregistré une vidéo dans laquelle j’explique tout par le menu, en collaboration avec qui de droit.

Je suis content de l’achat et je dois dire qu’il est bien pratique, ultra-silencieux et pas encombrant. Reste à voir combien de temps il durera. J’espère plusieurs années, mais vu la marque du SSD, je ne me fait aucun soucis de ce côté.

Vieux geek, épisode 368 : EComStation, le premier rejeton d’OS/2.

Quand IBM laissa tomber son projet OS/2 fin 2006, un projet reprit le flambeau et proposa alors pour les utilisateurs d’OS/2 une suite, du nom d’EcomStation. Même si le projet semble être né en 2001, ce n’est qu’en 2006 qu’il prend de l’importance. Il y aura plusieurs versions, dont la dernière stable date de mai 2011.

Comme OS/2, c’est un OS entièrement 32 bits avec une interface orientée objet. Rien de bien révolutionnaire donc. Pour l’émuler, je suis parti d’une machine virtuelle PCem avec un Pentium II 333, 512 Mo de mémoire vive et 4 Go de disque. J’ai pu le trouver sur Archive.org sans trop de problèmes. Étant donné que le projet n’est plus développé, pas trop de danger d’être accusé de tipiakage de logiciels 🙂

De plus, je ne l’ai trouvé qu’en anglais. J’ignore si des traductions ont été disponibles à l’époque.

À noter un truc intéressant lors de l’installation. On peut choisir entre deux systèmes de fichiers. L’historique HPFS (qui date d’OS/2 1.2 en 1989) ou le plus récent JFS.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de février 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Si l’on en croit les dernières rumeurs, Debian GNU/Linux 13 alias Trixie qui doit sortir durant l’été 2025 proposera Gnome 48 dixit Phoronix. À vérifier au moment de la sortie 🙂
  • Vous vous souvenez du dernier projet en date d’Ikey Doherty, papa de la Solus ? Le projet SerpentOS qu’il a lancé se prépare à proposer une version alpha 2 avec un installateur amélioré, malgré des financements faibles.
  • Vous aimez les jeux d’exploration / plateforme ? Alors le dernier jeu de LC Games, « Mike Mech 2 » pour le Commodore 64 est pour vous. Au menu ? Des aliens qui vous tue au contact, plusieurs dizaines de salles à explorer des leviers à activer dans chaque écran. Bon courage !
  • Vous avez aimé Evil Dungeon 1 et 2, des jeux d’exploration de donjon en case par case pour le Commodore 64 ? Alors faites chauffer les claviers pour Evil Dungeon 3 qui sortira le 28 février 2025, dixit l’auteur sur itch.io.
  • J’ai fait un peu de dépoussiérage dans le blog et j’ai décidé de proposer une mise à jour de ma page sur les distributions GNU/Linux à choisir en fonction de son profil et de ses envies. La dernière mise à jour remontait à… 2019 !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon fin de week-end !

Les archlinuxien(ne)s, maillon important de l’écosystème du logiciel libre ?

Il est de bon ton de se moquer d’Archlinux à travers un même célèbre, la courte phrase « BTW I use Arch » qu’on peut traduire par « À propos j’utilise Arch ».

Archlinuxien depuis mai 2009, j’ai connu l’époque où on configurait l’ensemble dans un fichier unique, le /etc/rc.conf, puis l’arrivée de systemd en octobre 2012, sans oublier le passage aux scripts d’installation pour lesquels j’ai maintenu des tutoriels entre 2013 et 2019. Le flambeau a été repris par Chennux.

Mais trève d’historique. Revenons-en donc à une caractéristique principale d’Archlinux, c’est la fraîcheur parfois extrême (tiens on dirait que je parle d’un chewing-gum ?) des logiciels. Un exemple récent, c’est l’arrivée du duo SDL3 et SDL2-compat. Comme je l’ai précisé dans un article du 1er février 2025, cela ne s’était pas passé sans casse.

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Décidément, Archlinux par moment est un peu trop fraîche.

Il y a un peu plus de 14 ans, j’écrivais un billet plein de rancoeur. En effet, Archlinux avait été un peu rapide et était passé de Python 2 à Python 3 sans prendre trop de précaution. En 2010, Python 3 était à peine arrivé et la casse avait été flagrante. J’ai entre temps enlevé les commentaires, et je ne me souviens plus de leur contenu. Mais le plus important, c’est que le billet soit resté.

Cela s’est repassé récemment, mais avec un composant moins crucial que Python. C’est l’arrivée de SDL 3 accompagné d’une couche de compatibilité, du nom de sdl2-compat. Un peu à l’image du sdl12-compat qui permettait de faire fonctionner des logiciels en SDL 1.2 avec SDL 2.

Utilisant Archlinux avec les dépôts de tests – je sais, c’est pas bien ! – j’ai pu profiter d’une période où le paquet sdl2-compat n’était pas encore disponible pour rapporter des bugs. J’ai rapporté deux bugs qui empéchaient la compilation de l’émulateur Dosbox-X (bug 1, bug 2), et enfin un bug qui provoquent une distorsion audio dans Dosbox-X.

En dehors de Dosbox-X, j’ai rapporté un bug auprès du projet Caprice32 et un autre sur le peu actif dépôt de l’émulateur PCem. Autant dire que j’ai eu une semaine chargée côté rapport de bugs 🙂

Mais c’est la vie d’une personne qui aime à utiliser des logiciels en version de développement. Même si la plupart du temps, tout roule 🙂

Pour le problème du son de Dosbox-X, un correctif a été appliqué, et si le bug continue d’exister c’est pour apporter des informations complémentaires, comme un bug ouvert sur l’outil de suivi d’Archlinux.

L’arrivée du duo SDL 3 et sdl2-compat est un peu précoce, mais elle est moins génante que celle de Python 3 il y a bientôt 15 ans. Peut-être que les mainteneurs d’Archlinux sont devenus plus sages en vieillissant ? 🙂