Prédictions 2014 : un premier bilan.

Comme promis dans le billet du mois de décembre 2013 consacrées aux prédictions pour 2014, un premier bilan.

La Bulle 2.0 continue de gonfler, et on continue de déclamer haut et fort que Google Plus est un village fantôme. L’épisode du départ d’un de ses membres fondateurs n’a pas vraiment aider dans l’histoire.

De plus, quand on voit l’histoire de Flappy Bird et des sommes récoltées par son auteur (50 000$ quotidien), on se dit que la Bulle 2.0 continue de gonfler. La question reste : jusqu’à quand ?

Pour le panier de crabes le monde des distributions GNU/Linux à destination du bureau, je confirme certaines de mes idées.

Je disais en décembre 2013 :

Une autre erreur à terme est, selon moi, la lente transformation de Cinnamon en environnement de bureau complet. Car si on sort les outils de Gnome, comme Totem, Brasero ou encore Rhythmbox et Gedit, Cinnamon est bien vide.

La Linux Mint qui maintient le gestionnaire de fenêtre (Cinnamon) et le gestionnaire de fichiers (Nemo dérivé de Nautilus), pourra-t-elle créer des propres versions de ses logiciels, quitte à prendre les outils Gnome pour les transformer à sa sauce ? Et surtout est-ce souhaitable et viable à long terme ? Je me le demande vraiment.

La sortie de la Linux Mint 17 (basée sur Ubuntu 14.04 LTS) semble prendre ce chemin, même si c’est à moitié avoué. Il est vrai que de décider que les 3 version suivantes de la Linux Mint resteront basées sur la Ubuntu 14.04 LTS n’est pas une volonté d’avoir une base pour étendre les outils liés à Cinnamon.

Continuer la lecture de « Prédictions 2014 : un premier bilan. »

Le suicide collectif, c’est à la mode ?

Avec l’approche du 21 décembre 2012, je donne d’ailleurs rendez-vous aux fanatiques de l’apocalypse le 22 décembre pour les voir se déféquer dessus de honte, le suicide collectif semble être à la mode.

Quelques exemples récents. Les MVNOs, cache-sexe des opérateurs historiques multiplient les erreurs de communications, continuant de prendre leurs utilisateurs pour des moutons à tondre.

NRJ Mobile a fait fort récemment
. Tellement fort que j’ai du aller me soulager la vessie tellement que j’avais un fou rire.

En gros, déjà faut se lier poings et pieds à un opérateur durant un ou deux ans. Mais le plus marrant, c’est le forfait « libre consommation », digne des débuts d’internet en France, l’époque du RTC, où on déboursait une somme fixe pour payer l’accès au réseau, avec les communications en plus. Et qui avait chamboulé tout cela en 1998 ? Allez, un indice, janvier 2012, téléphonie mobile 🙂

Prenons le cas d’une personne qui consommerait 15 minutes par mois et une dizaine de SMS, avec un engagement de deux ans. Cela lui reviendrait mensuellement, hors portable à :

5 € + (15*0.38 €) + (15*0.10 €) = 12,20 € soit sur deux ans : 292,8 €

Et avec un engagement d’un an ? Mensuellement :

7 € + (15*0.38 €) + (15*0.10 €) = 14,20 € soit au bout d’un an : 170,40 €

Ce qui fait quand même un peu cher.

Et si on prend le forfait Free Mobile à 2 €, à savoir 1 h + 60 SMS, et même en rajoutant les 40 SMS supplémentaires, on arrive à 2,40 € par mois, sans abonnement. NRJ Mobile le propose à ses clients, mais pour 14,99 € avec deux années d’engagement.

Et que dire des forfaits Joe Mobile ?

10 € par mois pour 2 heures et SMS, MMS illimités ? Voyons, reprenons ce bon vieux Free Mobile : 1 heure de hors forfait voix, 3 €. Et il faudrait consommer 500 SMS en hors forfait pour arriver à 10 € par mois, non ?

On va dire que je suis un fanboy de Free Mobile, mais à ses personnes je dirais : jeter un oeil au coût de vos forfaits jusqu’en décembre 2011.

Autre suicide dans les grandes largeurs, celui de la presse papier qui veut taxer le grand méchant Google. Après le retrait volontaire de la presse brésilienne de l’outil d’actualités du moteur de recherche c’est une union sacrée entre les journaux français, italien, allemands de vouloir faire cracher au bassinet Google pour une reprise d’article, donc d’utilisations de lien avec un chapeau, comme jadis l’avait tenté la presse belge.

Non seulement, c’est suicidaire au vu de la puissance de frappe de Google, mais c’est le monde à l’envers. Si les sites officiels des journaux ont des visites, ce n’est pas, en grosse partie, grâce à des moteurs de recherches comme Google, Bing ou encore Yahoo ?

La presse française est en train de mordre la main qui la nourrit sur le plan numérique. Je pense que la réplique de Google sera simple : plus aucun lien. Et quand les sites en question verront leur audience s’effronder, et donc les recette publicitaires liées, ils n’auront plus qu’un choix ; la queue entre les pattes, ils devront aller à Canossa et devront demander à Google de revenir sur la suppression du référencement.

Ca risque d’être marrant à voir, tiens !

Bon vendredi.

Et si Google Plus était le Mozilla Firefox des réseaux sociaux ?

Je vais parler d’un temps que les internautes arrivés après 2004 ne peuvent pas connaitre. Lorsqu’en 2004 Mozilla Firefox arrive sur le marché, Internet Explorer règne en « tyran » sur les navigateurs depuis 2001. Sa part de marché ? Quelque chose comme 95%, laissant quelques miettes à Opera, Netscape et d’autres, histoire d’éviter de se prendre un procès pour abus de position dominante dans la tronche.

A la fin de la première guerre des navigateurs qui a vu un Netscape mourrant et un Internet Explorer triomphant (en 2001), la situation est restée stagnante, au point que Microsoft mettra 6 ans à pondre un successeur à Internet Explorer 6, intégrant des nouveautés incroyables comme la navigation par onglets… Bref, Microsoft s’était endormi sur ses lauriers, ignorant la concurrence.

Le processus serait-il en train de se répéter dans le petit monde des réseaux sociaux. Facebook et ses quelques 750 millions d’utilisateurs regardent de haut la concurrence, comme Myspace (qui était il y a 5 ans LE réseau social), qui n’a plus que 63 millions d’utilisateurs plus ou moins actifs.

En 750 millions de comptes… J’ai des connaissances qui ont plusieurs comptes facebook souvent un professionnel et un pour déconner 🙂

Les dernières innovations en date de Facebook sont franchement pompés sur le réseau de google qui – depuis son ouverture – gagne des membres. Cela ne veut pas dire que tout le monde reste. Mais qu’au moins, il y a des utilisateurs.

La force de google plus ? C’est qu’on a des cercles, qu’on peut suivre des personnes sans qu’il y ai d’obligations d’être « ami », ignorer en un clic les parasites commerciaux et autres kikoolol, le flux qui reste clair, et surtout la possibilité de récupérer ses données en un clic de souris.

Maintenant, le schéma Internet Explorer contre Mozilla Firefox va-t-il se reproduire ?

Facebook est-il trop implanté ? Ses utilisateurs fidèles au point de dénigrer la concurrence ?

Seul l’avenir nous le dira !

ChromeOS : une prison dorée à base de logiciels libres ?

ChromeOS de Google, c’est surement l’OS qui a fait couler le plus d’encre électronique depuis que son existence a été annoncée

Ayant voulu tester en « grandeur nature » (ou presque) le dernier né des logiciels de Google, j’ai récupéré une compilation « vanilla » proposée par hexxeh.

Utilisant VirtualBox, je dois dire que je n’ai jamais vu un OS basé sur du logiciel libre qui devient tout le contraire du logiciel libre : une prison dorée, à l’image d’un MacOS-X d’Apple.

Outre les 9 points soulevés par Cyrille Borne dans un article assassin qui appuie à l’endroit douloureux – dont le point le plus important est l’insécurité des données entreposées sur des solutions « cloud-computing » – j’aimerais rajouter un autre point : l’absence énorme d’ergonomie de ChromeOS.

Continuer la lecture de « ChromeOS : une prison dorée à base de logiciels libres ? »