En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Haiku, la réécriture libre du mythique BeOS s’approche petit à petit de sa version R1 bêta 5, dixit un journal de Linuxfr.org.
  • Wayland prend encore du galon ? Canonical a décidé de l’activer même avec des pilotes pour les cartes Nvidia, dixit Distrowatch.
  • Le jeu de plateformes « Tony – Montezuma’s Gold » sera bientôt disponible sur le ZX Spectrum, dixit IndieRetroNews.
  • Le jeu de réflexion « Shift » est désormais disponible pour l’Amiga avec 8 niveaux complémentaire par rapport aux version pour ordinosaures 8 bits.
  • Un petit jeu d’aventure textuel en anglais simple et costaud (spécialement le troisième chapitre) vient de sortir pour le Commodore 64 et le Commodore 128. Son nom, « Iowa Jack and the Crystals of Chaos ». Oui, c’est un hommage à Indiana Jones. Il faut compter une bonne heure et demi pour en voir la fin.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

Vieux geek, épisode 348 : ah, les easter eggs de MS-Windows dans les années 1990.

Les easter egg en informatique, ce sont des fonctionnalités cachées qui la plupart du temps permet de connaitre qui est à l’origine de quel produit. Un site très fourni sur les easter eggs se trouve à l’adresse https://eeggs.com/

Dans les années 1990, les développeurs de Microsoft ont en mis partout, que ce soit dans MS-Windows ou dans les outils bureautiques, voire le navigateur internet. La pratique a été officiellement interdite chez Microsoft à compter de 2002. Dommage 🙁

Dans le cadre de ce court article, je vais parler des easter eggs concernant MS-Windows 3.1, MS-Windows 95 et 98.

Ce sont ceux que j’ai connu entre 1995 et 1999. Si l’easter egg de MS-Windows 3.1x est assez simple à trouver, celui de MS-Windows 95 est des plus capricieux. Celui de MS-Windows 98 est le plus avancé et aussi le plus multimédia des trois.

J’ai donc enregistrer une vidéo qui montre les easter eggs en action, même si celui de MS-Windows 95 m’a envoyé paître.

Vous l’avez vu – et merci youtube pour l’easter egg de MS-Windows 95 – c’était sûrement les parties les mieux codées de l’ensemble. Cela aurait été bête qu’un easter egg ne provoque un écran bleu de la mort.

Quant à l’easter egg bonus dans la vidéo, il ne faut pas oublier qu’à compter de MS-Windows 98, Internet Explorer faisait partie de l’OS, dixit Microsoft !

Vieux geek, épisode 347 : Ubuntu 12.04 LTS ou quand Unity devenait enfin utilisable.

Unity, cela a été l’environnement de bureau pour les outils Gnome développé par Canonical pour les versions d’Ubuntu entre la 11.04 et la 17.04.

Je n’ai jamais été un grand fan d’Unity, son ergonomie ne me parlant pas outre mesure. Et un autre fait qui m’a fait rejeter Unity était sa non portabilité congénitale. En effet, en faisant une recherche sur mon blog avec les mots clés Archlinux et Unity, on tombe sur plusieurs tentatives faites au fil des années pour proposer l’environnement de Canonical sur autre chose qu’une Ubuntu.

C’était en partie peine perdue, car il suffisait de voir le nombre de rustines qu’il fallait appliquer pour faire fonctionner tant bien que mal l’environnement Unity. D’ailleurs en avril 2012, j’avais rédigé un article que je concluais ainsi :

[…]
Ce sera surement une bonne version de la Ubuntu, qui s’approche de plus en plus du « one size fits all », car l’interface est clairement pensée pour une utilisation tablette et / ou écran tactile.

Par contre, un point qui me semble étrange est le suivant : pourquoi proposer la plupart des outils de Gnome 3.4 (dont Unity est une surcouche), mais certains de la génération Gnome 3.0 donc vieux d’un an ?

Maintenant, est-ce que cette version LTS sera convaincre les réticents à Unity ? La question est dans le camp des utilisateurs.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la domaine des distributions vraiment utiles, je demande la dernière Tails, la 6.4.
  • Dans la série, je propose un support technique très étendu, OpenSuSE vient d’établir un nouveau record. Un support proposé pour… 19 ans pour sa SLES ! Non, ce n’est pas le premier avril !
  • La DGLFI de la semaine. Prenez une base Debian 12, ajoutez-y Mate, un écran de grub personnalisé, un outil d’accueil, un plymouth personnalisé et Calamares et une utilisation intensive des backports. Secouez-le tout, vous aurez l’italienne Deblinux.
  • Si vous aimez les jeux de plateformes, un vient de sortir pour l’Amstrad CPC, du nom de Trasgo.
  • Vous aimez les jeux où on doit jongler avec des éprouvettes pour n’avoir qu’une seule couleur au final ? Alors le jeu Huestack pour le Commodore 64 est pour vous.
  • Dune II est l’un des premiers RTS sorti en 1992. Une version retravaillée pour les Amiga OCS et AGA est en cours de réalisation. Histoire de donner un Dune II un peu mieux optimisé pour les capacité de l’Amiga 1200.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

Quoi de neuf chez ArchCraftsMan ?

Début mai 2024, je faisais un article bilan sur les installateurs pour Archlinux. Dans l’article, je parlais du projet ArchCraftsMan. À l’origine écrit en Bash, le projet a été réécrit en python pour être plus facilement maintenable.

Cela faisait des mois que je n’étais plus allé sur la page github du projet.

J’avais noté des blocages lors de l’utilisation dans VirtMachineManager. Donc cette fois, je suis parti sur VMWare Workstation qui même si elle ne connait pas Archlinux est suffisamment versatile pour l’émuler tranquillement.

J’ai donc fait chauffer mon exemplaire de VMWare Workstation pour montrer le fonctionnement de l’installateur en « temps réel ». Restez jusqu’à la fin de la vidéo, cela en vaut la peine !

Il est vrai que comparé à l’outil officiel Archinstall, le projet ArchCraftsman est limité : pour le moment le support des environnements est limité au trio Gnome, Plasma et Xfce. Néanmoins l’ensemble proposé est d’assez bonne qualité et on peut dire que le boulot d’installation est fait ainsi à hauteur de 80-85%.

Mis à part le bug étrange du son dans VMWare, je n’ai rien à reprocher au projet qui est de bonne facture. Peut-être que rajouter un ou deux environnements de bureau comme LXQt ou encore Cinnamon serait profitable au projet.

Ajout le 23 juin à 16 h 30 :

Une vidéo complémentaire sur ArchCraftsMan et un mea culpa pour une fausse manipulation de ma part.

« Midnight Crimes » pour le Commodore Vic20, un bon clone de « Prohibition ».

Dans un article vieux de deux semaines – au moment où je rédige ce billet, le 19 juin 2024 – je parlais de l’étonnante vivacité de la scène rétroludique pour le Commodore Vic20.

Un membre plutôt actif de cette scène, c’est Mika « Misfit » Keränen.

Mais il n’est pas le seul. En fouillant les créations de Huffleduff, je suis tombé sur un excellent clone du jeu « Prohibition » publié en 1987 par Infogrames.

Dans ce jeu de tir à la première personne, on joue le rôle d’un mercenaire employé par les incorruptibles pour se débarrasser des gangsters de la ville.

Il fallait trouver les ennemis dans un temps donné avant qu’il ne vous tire dessus. Ce qui augmentait la difficulté, c’était la présence de niveaux multi-écrans.

Dans le clone pour le Commodore Vic20 et une extension mémoire de 24 Ko, « Midnight Crimes », on reprend le principe sur un écran simple.

Comme pour « Prohibition », on peut se cacher et recharger son arme en cas de besoin. De plus, entre chaque niveau, on a un niveau bonus où il faut casser des bouteilles à la mitrailleuse.

J’ai donc enregistré une courte partie du jeu lancé dans Xvic, l’émulateur Vic20 du projet Vice. D’ailleurs, il est marrant de noter que le highscore par défaut est 1933 🙂

Vous avez pu le voir, le jeu devient plutôt difficile à compter du deuxième niveau. Je vous invite à essayer de le passer, bon courage.

Vieux geek, épisode 346 : Kubuntu 5.04, la deuxième saveur liée au projet Ubuntu.

Quand Ubuntu 4.10 est sorti en octobre 2004, il se basait sur Gnome. Il a fallu attendre une version supplémentaire pour que KDE soit empaqueté sur une base Ubuntu pour devenir Kubuntu. À l’époque – et jusqu’à la 6.06 LTS – il y avait deux images ISO disponibles : une pour le système « live », une autre pour l’installation. Et installation en mode texte, s’il vous plaît 🙂

Les autres saveurs sont arrivées au fil des versions, et je n’ai pas envie de toutes les lister, même si ça me ferait un paragraphe rempli rapidement 😉

Le nom de code de la version 5.04 est sympa, c’est « Hoary Hedgehog » ce qui donne « Hérisson cendré ». On a connu pire par la suite, comme avec la « Jaunty Jackalope » (Ubuntu 9.04) pour rester dans les versions historiques.

Pour l’émulation, j’ai bien commencé avec VirtMachineManager, mais la souris ne répondait pas aux ordres. Je me suis donc replié sur Pcem, ce qui a ralenti pas mal la vélocité de l’ensemble. Côté technique, on se retrouve avec un noyau linux 2.6.10, une partition /boot en ext2, le reste en ext3… Et oui, on parle d’une version sortie il y a un peu plus de 19 ans 🙂

Pour récupérer l’image ISO qui va bien, je suis passé par les archives d’ubuntu et plus précisément celle consacré à Kubuntu 5.04, à savoir https://old-releases.ubuntu.com/releases/kubuntu/5.04/ À l’époque, il y avait aussi les versions pour PowerPC et pour AMD64, mais ce n’était pas super utilisable sur cette plateforme. Je me souviens d’avoir attendu jusqu’à Ubuntu 6.10 pour tenter le 64 bits en février 2007. Et c’était épique à l’époque 😀

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 346 : Kubuntu 5.04, la deuxième saveur liée au projet Ubuntu. »

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

      • Vous êtes aisé et vous voulez de la VR ? Alors essayez le Vision Pro d’Apple qui ne commencent qu’à 3999€. Une paille 🙂
      • Une bonne nouvelle si vous avez un Raspberry Pi 5. Alma Linux OS vient d’annoncer le support de ces mini-ordinateurs. Plus d’infos sur cet article de 9to5Linux.
      • Fan de jeux d’aventures textuels ? Alors les petits jeux « Excalibur » et « La Casa » à la fois pour Commodore 64 et Commodore Plus/4 (trouvables sur Plus/4 World) sont pour vous. Les jeux sont en italien et en anglais.
      • Fan des jeux de plateformes ? « Emu’s Massive Hunt » pour le Commodore Vic20 + extension mémoire 35 Ko est pour vous. Bon courage 🙂

       

    • Côté culture ?

      Rien cette fois.

      Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

L’outil run0 de systemd, un pataquès à venir pour pas grand-chose au final ?

À chaque nouvelle version majeure ou presque de systemd, sa polémique. Cette fois-ci, avec l’arrivée de Systemd 256, un clone de sudo a été développé sous le nom de run0. C’est une volonté d’écrire une alternative à sudo en se basant sur systemd-run. Ma source ? Cet article de programmez.com.

Mis à part le doas d’OpenBSD – qui est disponible aussi sur Archlinux via AUR entre autre ou encore sur la Debian 12 – qui n’a pas eu droit à des grands cris d’orfraie à sa sortie, il n’y a pas grand-chose côté outils permettant une élévation temporaire des privilèges.

En passant, bien que certains outils de Systemd existe comme le ntpd connu sous le nom de systemd-timesyncd ou encore l’outil de connexion réseau systemd-networkd n’a pas éradiqué Network Manager, on peut aisément penser que run0 ne tuera pas sudo.

D’ailleurs, si on entre run0 tout seul, c’est comme si on utilise la commande su. On est connecté au compte root. Si on entre une commande après le run0, l’outil se comporte comme sudo.

Mais le mieux est de montrer quelques fonctionnalités basique de run0, le tout dans une machine virtuelle avec une Archlinux proposant KDE. J’ai dû utiliser les dépôts de test – car au 7 juin 2024, moment où je rédige l’article – pour avoir accès une version quasi-finale de systemd 256, sa quatrième release candidate.

Vous avez pu le voir, il n’y a rien de maléfique dans cet outil. Comme pour systemd-timesyncd ou systemd-networkd, il n’y a aucune obligation à l’utiliser. Je vais rester fidèle à ce bon vieux sudo. Sûrement de vieilles habitudes que j’ai du mal à me séparer.