Amarok 2.2.0 « Sunjammer » vient de sortir.

La version 2.2.0 d’Amarok vient d’être annoncée. Parmis les grandes nouveautés, liste non exhaustive, bien entendue :

  • On peut modeler l’interface à son goût, les éléments pouvant se déplacer à volonté.
  • La liste de lecture permet de nouvelles choses, comme la lecture aléatoire des pistes, le rassemblement de pistes par années et bien d’autres possibilités.
  • L’import direct d’un CD audio dans Amarok est possible.

Pour la série des versions 2.2.x d’Amarok, elles seront produites avec un intervalle d’environ 6 semaines pour apporter des correctifs et des stabilisations.

Etant donné que la version officiellement disponible n’est encore que la 2.2rc1 pour Archlinux, j’ai récupéré le PKGBUILD et le fichier amarok.install, et modifié le PKGBUILD pour qu’il compile le code source de la version 2.2.0. Voici à quoi ressemble le PKGBUILD en question :

# $Id: PKGBUILD 52971 2009-09-23 22:03:36Z giovanni $
# Contributor: Andrea Scarpino
# Contributor: damir

pkgname=amarok
replaces=(‘amarok-base’ ‘amarok-engine-xine’ ‘amarok-base-mysqlfree’)
pkgver=2.2.0
pkgrel=1
pkgdesc= »A media player for KDE »
arch=(« i686 » « x86_64 »)
url= »http://amarok.kde.org »
license=(‘GPL2’ ‘LGPL2’ ‘FDL’)
depends=(‘mysql>=5.1.37’ ‘kdebase-runtime>=4.3’ ‘libmtp>=0.3.7’ ‘libgpod>=0.7.2’
‘libmp4v2’ ‘qtscriptgenerator>=0.1.0’ ‘taglib-extras>=1.0.1’
‘liblastfm>=0.3.0’ ‘loudmouth>=1.4.3’)
makedepends=(‘pkgconfig’ ‘automoc4’ ‘cmake’)
install=amarok.install
source=(« http://download.kde.org/stable/${pkgname}/${pkgver}/src/${pkgname}-${pkgver}.tar.bz2 »)
md5sums=(‘5a0188c5eb7d343109b82964942d8eb5’)

build() {
cd ${srcdir}
mkdir build
cd build
cmake ../${pkgname}-${pkgver} \
-DCMAKE_BUILD_TYPE=Release \
-DCMAKE_SKIP_RPATH=ON \
-DCMAKE_{SHARED,MODULE,EXE}_LINKER_FLAGS=’-Wl,–no-undefined -Wl,–as-needed’ \
-DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr
make || return 1
make DESTDIR=${pkgdir} install || return 1
}

Ensuite un petit duo :

makepkg ; yaourt -U amarok-2.2.0-1-x86_64.pkg.tar.gz

Et un Amarok 2.2.0 a répondu présent 😉

amarok-2.2.0 dans Archlinux

Maintenant, bonne écoute !

Critiquer Ubuntu, c’est donc interdit ?

Sur mon article précédent, je disais ce que je pensais de la voie prise par Ubuntu. Mal m’en a pris, car j’ai pu voir comment certaines personnes sont devenues des « idolatres » de la distribution reine actuelle.

Cela m’a fait – et la culture semble ne pas être le point fort de certaines personnes  – penser à l’idolatrie qu’avait un certain Aragon pour Staline. Ou comment il niait les crimes de Staline, en parlant de Margarete Buber-Neumann, qui a connu le goulag puis le camp de Ravensbrück :

« Les trotskistes du type Neumann sont des agents de la Gestapo, quoique leurs veuves puissent après coup venir raconter sur les hommes qui sont ceux de Stalingrad. […] Ce n’est pas en tant que communiste que je ne peux le pardonner : c’est en tant que Français. »

Ce qui est vraiment criticable, c’est de ne pas admettre que cette distribution – si elle a permit à de nombreuses personnes – de passer à Linux n’est pas l’idéal.

Que des personnes qui ont l’esprit aussi étroit qu’Aragon sur Margarete Buber-Neumann ne puisse pas l’admettre et me traite de trolls, tant mieux pour elles. Mais je considère que le temps d’ubuntu est maintenant passé. Et que d’ici un an ou deux, une autre distribution aura pris sa place.

Ainsi en est-il dans le monde du logiciel libre.

Signé : un ancien utilisateur d’Ubuntu et qui ne regrette pas son passé.

Fin de la polémique en ce qui me concerne.

PS : Article de Philippe Scoffoni assez intéressant : http://philippe.scoffoni.net/ubuntu-software-store-canonical-assume-son-statut-dediteur-commercial/

Les commentaires le sont tout autant.

Ubuntu Linux : le Microsoft du monde linux en se « bling bling »-isant ?

Aux personnes qui penseraient que cet article est du « ubuntu-bashing », elles se trompent. Cet article est écrit par une personne qui a utilisé durant près de 3 ans la distribution de Canonical.

Cependant, je ne peux que être critique – même si « La critique est facile, mais l’art difficile » – envers les directions prises par Ubuntu.

Déjà, la tendance lourde à la « bling-bling »-isation de la distribution. Dans un précédent article, je parlais de l’installateur qui se proposait de faire de l’information – ou plutôt de la publicité – lors de la copie des logiciels.

Mais le « bling-bling » ne s’arrête pas là. Il faut voir l’effet de démarrage de la distribution… Du plus pur « bling bling ». Il est vrai qu’une simple barre de progression, c’est trop strict, et cela n’attire pas l’utilisateur.

L’effet de lumière qui se présente au démarrage avec un logo ubuntu au dessus, cela me fait un peu penser à des séries de science fiction de la fin des années 1970…

Autre tendance qui me donne des boutons : le langage mono et les outils en mono dans la distribution. Loin de vouloir faire un troll, pour moi, ce langage est une erreur monstrueuse sur le plan judiciaire. Car il est connu que Microsoft est une entreprise philantropique (cf l’histoire d’OS/2, Netscape, GEM, Lotus…).

Même si Microsoft a promis de ne pas attaquer les personnes qui implémente le langage .Net pour d’autres plateformes autres que MS Windows, je n’en crois rien.

Si on enlève les paquets liés à mono sur une ubuntu fraichement installé en utilisant la commande :

sudo aptitude remove mono-runtime

Le gain est de 47 Mo environ. Ce n’est pas grand chose, mais si cela peut libérer autant sur le disque d’installation…

Ce n’est pas grand chose, mais c’est toujours cela de pris en ce qui concerne la tranquillité sur le plan légal.

Dernier point que je souhaite aborder : c’est l' »Application Store », un peu à l’image de l’appstore pour iPhone.

Quel intérêt de vouloir s’approprier ainsi les logiciels ? Est-ce que Fedora Linux, Slackware, Mandriva, Archlinux ou encore Frugalware (pour ne citer que les premières distributions qui me viennent à l’esprit) veulent s’approprier ainsi les logiciels ?

Pour le moment, l’ancienne interface est encore disponible, mais pourquoi vouloir ainsi tout « ubuntu »-iser ?

A trop vouloir simplifier et cacher le coté mécanique de l’informatique, on finit par trop simplifier et infantiliser l’utilisateur au lieu de le responsabiliser. Simple avis personnel, bien entendu.

Un retour un peu plus rapide que prévu ;)

Bien que j’ai prévu à l’origine de ne plus poster avant le 15 août, le besoin de communiquer, d’échanger a pris le dessus.

C’est en écoutant le double album « Wake » que je rédige ce billet ainsi que celui qui va suivre… Car dans la dizaine de jours qui viennent de s’écouler, bien des choses ont changés sur ma machine…

Archlinux-isons une frugalware – deuxième partie.

C’est la suite de cet article, retardé à cause d’un problème de synchronisation de la nouvelle version de Xorg.

Etant donné que Xorg et Gnome prennent de la place, j’ai fait un peu de nettoyage. J’ai viré le paquet kernel-source, ne comptant pas recompiler le noyau. J’ai aussi viré php, ruby et dosemu car je ne compte pas les utiliser.

Archlinux-iser une frugalware – partie 2

Ce n’est pas grand chose, mais c’est quand même au minimum 300 Mo de moins (avec le paquet kernel source).

J’ai installé X11 avec la commande :

pacman-g2 -S x11 xapps

Pourquoi xapps ? Car je veux pouvoir utiliser les outils « end-user » de la frugalware 😉

Et j’ai utilisé le xorg.conf suivant :

# xorg.conf (X.Org X Window System server configuration file)

Section « Device »
Identifier « Configured Video Device »
Driver « cirrus »
EndSection

Section « Monitor »
Identifier « Configured Monitor »
HorizSync 30-70
VertRefresh 50-160
EndSection

Section « Screen »
Identifier « Default Screen »
Monitor « Configured Monitor »
Device « Configured Video Device »
DefaultDepth 24
SubSection « Display »
Depth 24
Modes « 1024×768 » « 800×600 » « 640×480 »
EndSubSection
EndSection

L’installation de gnome se fait avec un petit :

pacman-g2 -S gnome

Et il faut compter un petit GiO pour l’ensemble des paquets. Autant dire que c’est assez gourmand…

J’ai configuré le son en utilisant alsaconf, puis alsamixer et un petit alsactl store pour que les infos soient enregistrées.

Une fois le tout installé, il suffit de lancer gdm via un petit gdm en root.

Et voici donc une capture d’écran du gestionnaire de connexion de gnome, puis du bureau gnome qui apparait.

Dans le prochain article, on va faire le grand nettoyage, car de la place peut être récupérée. Sans grande difficulté, d’ailleurs. Et sans oublier la personnalisation de l’installation avec quelques ajouts…