Encore un appeau à geek… Le test de compatibilité d’EcmaScript. Partie 2.

Deuxième partie de l’article entamé précédemment.

Commençons par le navigateur officiel de Xfce, j’ai nommé Midori.

La version 0.4.1 du navigateur obtient le même score qu’Epiphany, à savoir : 797 erreurs sur 11016 tests. Compatibilité : 92,76%

Passons maintenant à celui qui a été à une époque avec une part de marché quasi-monopolistique, je parle d’Internet Explorer. Et j’avoue avoir été plus que surpris par le résultat de celui-ci.

Dans sa version 9, il arrive à 323 erreurs sur 11016 tests. Compatibilité : 97,06%

Il se paye le luxe d’arriver à la troisième marche du podium, derrière Opera et Mozilla Firefox…

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Encore un appeau à geek… Le test de compatibilité d’EcmaScript. Partie 1.

EcmaScript ? C’est le nom « officiel » de javascript, langage interprété qui est à la base de nombreuses applications sur la toile. Avec HTML5, CSS3 et d’autres technologies standardisées et ouvertes, on pourrait – presque entièrement – se passer du standard de fait qu’est Adobe Flash.

Google avec Chrome a fait de la rapidité d’interprétation de ce langage son cheval de bataille, avec son célèbre test, le V8.

Cependant, même si tous les navigateurs modernes proposent désormais une vitesse d’interprétation plus que correcte de ce langage, quel est leur niveau de compabilité avec la norme EcmaScript ?

J’ai donc comparé les résultats de Chromium (17, donc Google Chrome 15 va pas tarder à faire les bonnes pages de la presse informatique), la nightly de Mozilla Firefox (actuellement en 10.0a1pre), Epiphany 3.21.

Et pour faire un bon rapport, la version 12 alpha (build 1105) du navigateur scandinave, via cette adresse : http://snapshot.opera.com/unix/alpha_12.00-1105/

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XSane2Tess : ou comment marier Tesseract et XSane.

Il y a plus d’un an, je parlais du logiciel « gImageReader », bien pratique pour avoir une interface « sociale » pour l’outil d’OCR Tesseract.

Cependant, le logiciel est depuis quelques temps au point mort (la dernière modification datant d’août dernier).

Et comme je suis le mainteneur du paquet sur AUR, j’ai reçu récemment un message m’informant que le logiciel ne se lançait plus du tout.

Could not load GTK modules: /usr/lib/python2.7/site-packages/poppler.so: undefined symbol: poppler_page_render_to_pixbuf_for_printing

Après quelques recherches, le bug se trouvant lié à poppler, j’ai rapporté l’information au développeur de gImageReader pour qu’un correctif soit appliqué.

Cependant, ayant parfois besoin de récupérer des textes via l’OCR (et tesseract effectuant un travail extraordinaire dans ce domaine), j’ai décidé d’adopter le paquet xsane2tess tout en le mettant à jour.

XSane2tess, c’est un petit script qui est bien pratique, et dont un guide bien pratique se trouve sur la documentation d’ubuntu-fr.

Voici les réglages à appliquer pour utiliser xsane2tess. Les captures d’écran qui suivent sont basées sur XSane 0.998.

Première étape, après avoir installé le paquet et lancé Xsane, on va dans Préférences / Configuration / OCR.

Et dans la ligne « Commande OCR », on insère :


xsane2tess -l fra

xsane2tess 01

fra étant pour le français, eng pour l’anglais, deu pour l’allemand, etc… La liste des langues supportées se trouve dans /usr/share/tessdata/.

On ferme le panneau de configuration. Ensuite, pour lancer une OCR, on choisit les options suivante : pour le type, on choisit « TEXT », on prend une numérisation en « gris » et pour la résolution, on choisit 300.

xsane2tess 02

Ensuite, on acquiert l’aperçu, on sélectionne la partie à travailler, et on clique sur Numériser. Le résultat est disponible dans le nom du fichier indiqué à coté de l’icone en forme de disquette.

C’est moins « facile » qu’avec gImageReader, mais au moins, cela fonctionne encore 😉

Une partition / n’est jamais assez vide…

La partition / en informatique, c’est sur des systèmes unix-like (linux, les BSDs), l’endroit du disque dur où se trouve les logiciels du système, tout comme la partition /home stocke les données des différents utilisateurs. Du moins pour les distributions qui proposent une partition /home dès l’installation. Et avoir une partition /home séparée m’a sauvé plus d’une fois la mise !

En partant de la machine virtuelle créée dans un précédent billet, je vais vous montrer comment gagner de la place d’une manière assez rapide, sans pour autant déstabiliser le système.

Commençons par installer localepurge (sudo pacman -S localepurge ou apt-get install localepurge sur les distributions à base de debian, pour Fedora et les autres distributions, désolé, je ne sais pas).

Sur ce plan, on peut reprendre les infos de l’article du blog Choix Libre, mais il manque un réglage pour le fichier /etc/locale.nopurge.

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Et si on se faisait une Lubuntu à la sauce Archlinux ?

Lubuntu, c’est le mélange Lxde et d’Ubuntu. Aimant bien les trucs inutiles, j’ai voulu voir si je pouvais me faire un équivalent à cette nouvelle dérivée officielle d’ubuntu avec ArchLinux.

Même si le site officiel annonce que Lubuntu peut tourner avec 128 Mo, je vais être un peu plus réaliste, et utiliser une machine virtuelle avec 256 Mo de mémoire vive, 32 Go de disque, et un processeur 32 bits.

Oui, étant donné que Lxde est un environnement qualifié de léger, et dixit ses créateurs qu’on peut le faire fonctionner avec des machines datant de 1999, on va émuler une machine avec de très faibles ressources (contrairement à nos monstres de puissances qui sont parfois équipés d’octo-core, tout cela pour balancer des oiseaux dans des cochons, alors que pour envoyer Apollo 11 et ses congénères la puissance des ordinateurs était largement plus faible…)

Donc, voici les lignes de commandes que j’ai utilisé :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-system-i386 --enable-kvm -m 256 -k fr -soundhw all -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.08.19-netinstall-i686.iso -boot order=cd &

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