Un mois de Frugalware, un premier bilan.

Voici un mois (à un ou deux jours près) que je quittais ma précédente distribution restée 9 mois sur mon disque dur au profit de la Frugalware.

J’ai donc pensé qu’il serait bien de faire un petit bilan de ce premier mois d’utilisation. Après un premier départ « avorté »,  j’ai fini par me faire une version personnalisée – autant que cela est possible – de la Frugalware en me l’installant à la « Archlinux ».

Bref, après cette installation personnalisée, et mis à part une période de vide intégral coté mises à jour – à cause de la gelure du code pour la sortie de la Frugalware 1.2 (alias Locris), j’avoue que je suis agréablement surpris par la distribution.

Même si la communauté est moins importante que celle de ma précédente distribution, elle n’en est pas moins dynamique. Evidemment, le fou-furieux que j’étais dans ma vie antérieure est parfois un peu frustré par l’arrivée un peu plus lente des nouvelles versions  de logiciels. Mais on ne peut pas avoir à la fois le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

Malgré une mise à jour un peu laborieuse de gstreamer, ce n’est pour le moment que du plaisir, même, et je l’avoue de manière un peu honteuse, je me suis créé une machine virtuelle qemu avec une archlinux dedans, histoire de ne pas trop perdre la main 🙂

Donc coté positif :

  • Une distribution assez stable, facile d’installation (si on est  un tant soit peu motivé)
  • pacman-g2 qui vaut bien son ancêtre lointain archlinuxien 🙂
  • La relative facilité de création de nouveau paquets
  • La communauté.

Et coté négatif :

  • Semi rolling-release, car il y a des périodes de freeze pour sortir des versions stables tous les 6 mois
  • Un peu lourde par moment.
  • La syntaxe des FrugalBuild parfois un peu cryptique
  • gfpm qui est parfois un peu inutile 🙁

Maintenant, à chacun de voir si ce genre de distribution linux peut lui convenir ou pas.

Gnome 2.29.91 sous Frugalware : installation et aperçu rapide.

Cet article est surtout « pédagogique ». Il essaye de montrer comment – en rajoutant un dépot tiers – on peut avoir un aperçu d’une future version de Gnome sous Frugalware.

NB : c’est une manipulation qui peut réduire une frugalware à un ensemble inutilisable. Donc, il est fortement conseillé de passer par une machine virtuelle.

C’est en lisant cet article sur le forum du site francophone de la frugalware que j’ai eu envie de voir à quoi ressemblait Gnome 2.29.91 sous Frugalware.

J’ai lancé ma machine qemu-kvm habituelle, avec un clavier français, 1500 MiO de mémoire vive, 32 GiO de disque :

$ qemu-img create -f qcow2 frug.img 32G
Formatting 'frug.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
$ kvm64 -hda frug.img -cdrom frugalware-1.1-x86_64-net.iso -boot d &

kvm64 étant un alias pour :


qemu-system-x86_64 -enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Continuer la lecture de « Gnome 2.29.91 sous Frugalware : installation et aperçu rapide. »

Parfois repartir de zéro, cela sert ;)

Il y a une semaine, j’installais une frugalware sur ma machine. Mais faisant l’autruche, j’avais une grosse installation dès le départ (avec Gnome et tout le toutim). Ce qui m’a emmené à pas mal d’ennuis, surtout quand il a fallu trifouiller pour m’aider à comprendre un bug assez ennuyeux dont j’ai déjà parlé.

Résultat des courses : une installation très lourde, ultra-difficile à nettoyer, et surtout surchargée.

Profitant de la sortie de la deuxième release candidate de la Frugalware 1.2, j’ai suivi le conseil jadis donné par Devil505, à savoir installer le strict minimum (base + applications), et installer ensuite le métapaquet gnome-minimal pour avoir un gnome utilisable.

J’ai cependant rajouté le groupe devel. Une fois cette base installée depuis un DVD-RW contenant la première ISO de la Frugalware 1.1, je suis passé en current, et j’ai installé ensuite : Xorg, gnome-minimal, et les outils que j’utilise : gimp, openoffice.org, vlc, xsane, empathy, xchat, pino, compiz, wicd, cheese, sans oublier VirtualBox.

Pour les opérations post-installation et passage en current, je me suis basé sur les pages du wiki de la Frugalware.

Cela m’a demandé deux heures et demi, sachant que j’ai perdu près d’une demi-heure pour configurer Xorg. En effet, utilisant le pilote propriétaire nvidia, et comme l’outil xconfig gelait, je me suis souvenu de l’outil nvidia-xconfig qui m’a sauvé la mise.

Cependant, l’installation qui en résulte est assez lourde. De plus, quand on installe VirtualBox, il faut installer le paquet kernel-source qui pèse à lui seul près de 400 Mo !

Après avoir installé l’outil localepurge, j’ai lancé une première purge…

Localepurge en action

Le gain est d’environ 300 Mo… Donc, de 4,4 GiO, on passe à 4,1 GiO… Ce qui est encore assez important. Passons donc une deuxième couche, en virant le paquet kernel-source… Et on gagne 400 MiO de plus.

Et on vire kernel-source ;)

En gros, l’installation qui comprend les outils de développement, OpenOffice, gnome et compagnie ne prend plus que 3,7 GiO… Donc, une baisse de 15,90%…

Comme quoi les petits outils sont souvent plus puissants que l’on imagine 😉

Pino, enfin un client léger pour le duo Gnome + Identi.ca

Pino, c’est un programme rédigé en Vala, qui permet d’avoir enfin un client léger pour le protocole identi.ca.

En tout cas, si on compile le code source actuellement en développement.  Etant donné que je ne suis vraiment pas un grand empaqueteur sous Frugalware pour le moment, j’ai préféré suivre les recommandations du développeur.

Ce qui donne les instructions suivantes dans une console, en ayant comme pré-requis installé les paquets webkit, vala, libgee.


hg clone https://pino-twitter.googlecode.com/hg/ pino-twitter
cd pino-twitter
./waf configure --prefix=/usr
./waf build
sudo ./waf install

Et on peut enfin utiliser un client léger pour Identi.ca sous Gnome. Ce qui me fait extrèmement plaisir 🙂

Un compte identi.ca sous Pino

Un compte identi.ca sous Pino, version post 0.1.5

Vivement la 0.1.6 officielle pour le support d’identi.ca de manière complètement officielle !

Est-ce que je vais devoir abandonner la Frugalware pour une sombre histoire de graveur inutilisable ?

Ce matin, je voulais graver des données, histoire de libérer un peu mon disque dur externe. Je vais donc dans Brasero, je créé mon image à graver, et au moment de graver, la tuile. Impossible de faire prendre en compte le DVD-vierge qui est cependant reconnu par Gnome, car son icône apparaît sur le bureau…

Je me suis dit que c’est un bug de Brasero, donc je tente la même expérience avec Nautilus CD Burner, et idem… Voici ce que m’affiche Gnome :

Gravure impossible dans Nautilus sous Frugalware.

Ce qui est quand même assez fort de café, étant donné que le DVD-vierge est reconnu comme tel, et que donc, il devrait être utilisé comme cible à graver.

Encore plus étrange, quand j’essaye de faire lire un CD – que j’avais copié sur mon disque dur quelques jours auparavant quand j’étais encore sous Archlinux – j’ai un message abscons, comme quoi /dev/hda est indisponible !

lecture CD audio impossible sous Frugalware

Et en insérant un DVD double couche que j’avais gravé il y a quelques semaines – lors de la sortie du premier double DVD du collectif « This One Is On Us » – et VLC – comme totem – lance la lecture !

J’ai donc jeté un oeil dans les tripes du système, histoire de pouvoir, au mieux, diagnostiquer le problème, ou au pire, faire un rapport de bug aussi complet que possible.

Je commence par jeter un oeil au /etc/fstab, et je m’aperçois que mon graveur n’est pas listé :

none             /proc            proc        defaults         0   0
none             /sys             sysfs       defaults         0   0
devpts           /dev/pts         devpts      gid=5,mode=620   0   0
usbfs            /proc/bus/usb    usbfs       devgid=23,devmode=664 0   0
tmpfs            /dev/shm         tmpfs       defaults         0   0
/dev/sda2        swap             swap        defaults         0   0
/dev/sda3        /                ext4        defaults         1   1
/dev/sda1        /boot            ext2        defaults         1   1
/dev/sda4        /home            ext4        defaults         1   1

Je jette alors un oeil aux messages système, et en utilisant la commande dmesg | tail :

vboxdrv: counter framework which can generate NMIs is active. You have to prevent
vboxdrv: the usage of hardware performance counters by
vboxdrv:   echo 2 > /proc/sys/kernel/perf_counter_paranoid
vboxdrv: Found 2 processor cores.
VBoxDrv: dbg – g_abExecMemory=ffffffffa0e15080
vboxdrv: fAsync=1 offMin=0x5ce73 offMax=0x5ce73
vboxdrv: TSC mode is ‘asynchronous’, kernel timer mode is ‘normal’.
vboxdrv: Successfully loaded version 3.1.4 (interface 0x00100001).
eth0: no IPv6 routers present
cdrom: This disc doesn’t have any tracks I recognize!

Comment cela, aucune piste lisible ? Mais c’est normal, c’est un DVD-vierge…

Après avoir rapporté mes ennuis sur le forum francophone de la Frugalware, j’ai ouvert un bug sur l’outil de suivi de bug de la Frugalware« >Frugalware, à savoir le bug 4113.

Serait-je le « cyrille borne » de la Frugalware, à savoir la personne qui tombe sur des bugs qui cassent tout, mais dont les autres personnes ne sont pas victimes ?

Ce serait quand même une malchance monstrueuse que de devoir quitter une distribution pour un bug aussi gros, et aussi étrange.

Tout ce que j’espère, c’est que ce soit un bug logiciel, et non mon matériel qui décide de rendre l’âme… 🙁

Gnash 0.8.7… Peut mieux faire !

J’ai fait compilé sur ma Frugalware current la version 0.8.7 de Gnash sortie tout récemment. Pour arriver à ce but, j’ai pris le FrugalBuild de la version 0.8.5-2.

J’ai juste remplacé le pkgver par un 0.8.7, et le sha1sum par une version qui corresponde au paquet de source en tar.bz2. En clair, deux modifications assez rapide à faire.

Compilation de Gnash 0.8.7 sur Frugalware current

Après une compilation d’environ 50 minutes, j’ai tenté de voir le résultat, en utilisant par exemple des vidéos sur Youtube ou encore Dailymotion… Et le résultat est simple :

Je sais que c’est totalement injuste de juger de la valeur d’un logiciels sur deux sites, mais comme ce sont des sites ultra connus et qui sont aussi ceux qui utilise Flash pour fonctionner…

En tout cas, une chose est sure… Le chemin est encore long pour que Gnash soit une implémentation viable et libre de Flash 🙁

Mon premier FrugalBuild – avec sa version « modifiée »

A peine une journée sous Frugalware Linux, et voici que je propose mon premier FrugalBuild. En me basant sur le travail de Jercel pour Liferea, j’ai empaqueté la version subversion de Liferea.

# Based on Jercel work for liferea-stable.

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘i686’ ‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
autoreconf -i
intltoolize
sh autogen.sh
./configure
Fbuild
}

# optimization OK

Bien que ce soit encore assez « sale », c’est déjà un premier pas 🙂

J’attends les commentaires de Jercel et bien entendu de Devil505 sur ce premier paquet. Prochaine étape ? Gthumb-git 😉

Ajout du 16 février :

Voici une version « plus propre » du fichier, d’après les conseils éclairés de Devil505 et d’Exceed.

# Based on Jercel work for liferea-stable.
# Just to make a package for frugalware and my own fun.
# Only tested on x86_64 🙂
# Basé sur le travail de Jercel pour Liferea-stable
# Dans le but de faire un paquet pour frugalware et mon propre plaisir.
# Uniquement testé sur x86_64

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
Fautoreconf
intltoolize || Fdie
Fconf
Fbuild
}

# optimization OK

Après 9 mois avec Archlinux, me voici utilisateur de la Frugalware.

Cela faisait un petit mois que je voulais migrer de la Archlinux vers la Frugalware, mais je n’avais pas trouvé le temps – ni le courage – d’effectuer la migration.

Car migrer d’une distribution à une autre, c’est prendre de nouveaux points de repères, presque repartir à zéro.

De mes neuf mois sous Archlinux, j’ai regagné le goût d’une distribution avec des logiciels jeunes, mais pour tout dire, j’en ai eu un peu assez de devoir aller dans les fondements du système lorsqu’une grosse mise à jour arrive.

La Frugalware offre la possibilité d’avoir des mises à jour avec des logiciels récents, mais tout en évitant de trop plonger dans les fondements du système. Même si la Frugalware est parfois un peu en retard sur le noyau ou sur une bibliothèque, elle est plus facile d’accès, et demande moins de temps à l’administration.

C’est donc avec le coeur un peu gros que j’ai quitté Archlinux, mais ma vie personnelle ne me permet plus de passer trop de temps à trifouiller le système pour la moindre opération un peu lourde.

Les seuls points noirs de la Frugalware ? Ne pas avoir sur les dépots officiels le logiciel Network-Manager. Et d’être un peu plus lourde que la ArchLinux pour un équipement logiciel équivalent.

Bah, c’est toujours une rolling release, donc l’honneur est sauf ! 🙂

Et puis, je pense que je m’investirais plus tard dans la vie de la Frugalware quand j’aurais appris à utiliser la distribution fraichement installée sur mon disque dur 😉

Un aperçu rapide de la Frugalware Linux 1.2pre2

La deuxième préversion de la frugalware linux 1.2 (alias locris) est sortie récemment. Pour me simplifier la tâche, j’ai récupéré l’image iso 32 bits du premier dvd. Pourquoi ?

  1. Pas de préversion en 64 bits
  2. Pas envie de télécharger la 1.1 finale en 64 bits puis de la mettre à jour en utilisant le dépot current
Frugalware 1.2 pre2 – 32 bits

Donc en utilisant Qemu 0.12.1, j’ai créé une image disque de 32 GiO puis lancé l’installation.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 frug.img 32G
fred ~/download $ kvm -hda frug.img -cdrom frugalware-1.2pre2-i686-dvd1.iso -boot d &

kvm est l’alias suivant dans mon .bashrc :


alias kvm='qemu --enable-kvm --soundhw es1370 -localtime -k fr -m 1536'

1536 MiO de mémoire ? Pile la moitié des 3 GiO de ma machine. Au démarrage, on nous annonce une distribution avec un noyau 2.6.32 (cool !).

Continuer la lecture de « Un aperçu rapide de la Frugalware Linux 1.2pre2 »

La diversité du monde linux : force ou faiblesse ?

Lisant un article de l’excellent Cyrille Borne, un paragraphe m’a sauté aux yeux. Je cite :

« Je garde ma réserve car notre Linux prétendument indestructible s’il devenait du jour au lendemain la cible de tous les bandits du monde et bien peut être qu’il se ferait méchamment « marrave ». Finalement cette situation des 1% me convient bien, j’ai quelque part l’impression d’avoir trouvé un restaurant parisien à 7 € face à la tour Eiffel où l’on mange très bien, une espèce de secret que nous partagerions entre gens de bon goût. Si du jour au lendemain on devenait trop nombreux je suis persuadé qu’on y mangerait plus mal et qu’il y aurait des gens qui gâcheraient l’ambiance, on voit déjà un peu ce phénomène quand on sait ce qu’Ubuntu a apporté à l’univers Linux, pas que de la facilité c’est bien sûr. »

Je pense que la « tranquillité » de linux est surtout basée sur une chose : sa diversité.

Je m’explique. Déjà, contrairement au monde windows, il y a une foultitude de distribution. La bible Distrowatch en compte plusieurs dizaines (pour ne pas dire plusieurs centaines). Si en crois la dernière gazette en date :

* Number of all distributions in the database: 645
* Number of all active distributions in the database: 306
* Number of dormant distributions: 49
* Number of discontinued distributions: 290
* Number of distributions on the waiting list: 197

Traduit rapidement : 645 distributions recensées, 306 actives (dont une soixantaine plus ou moins dérivées de la distribution reine actuelle, j’ai nommé Ubuntu), 49 en hibernation, 290 abandonnées, 197 attendant d’être recensées.

Et si on simplifie à l’extrême, le trait, il y a en gros 3 familles :

  • Celles basées sur du .deb
  • Celles basées sur du .rpm
  • Les autres qui regroupent aussi bien les paquets sources compilés (tar.gz, tar.xz, etc…) que des formats exotiques comme le Conary de rPath.

Donc, si une personne malintentionnée veut toujours un maximum de personnes, il faudrait que son logiciel « malin » soit disponible au moins dans 2 formats, voire plus. Il y a bien le projet autopackage, mais c’est pas franchement la joie.

Ensuite, comme 99,9% des distributions utilisent des dépots, il faudrait infecter les dits dépots, et donc contourner une série de sommes de vérifications plus ou moins puissantes (md5, sha).

Et si je me souviens, un seul cas a été recensé : celui de RedHat courant août 2008?

Il est vrai qu’il est assez ennuyeux pour un programmeur de devoir faire un paquet rpm, un paquet deb, etc… pour son logiciel. Mais cela permet d’avoir une sécurité et d’éviter qu’un sal…petit malin ne corrompe toutes les distributions.

Le vrai danger, c’est le manque de formation des utilisateurs qui utilisent root pour l’utilisation courante, mais cela est du à la conception de Windows qui jusqu’à récemment (en gros jusqu’à Vista) n’était utilisable qu’avec des droits complets sur l’ensemble de la machine.

Je ne prétends pas qu’avec la montée en puissance du logiciel libre au niveau OS de bureau la situation va devenir plus dangeureuse, mais les risques sont limités.

Avis personnel, que je partage 😉